Avec le pojet Al Kora, Mers El Kheir, déjà réalisés et aujourd'hui An nasr, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) continue à s'investir considérablement dans les projets sociaux et, notamment, dans le recasement des bidonvilles. Cependant, si l'axe de l'habitat social est privilégié, il n'est pas la seule priorité. Elle réalise, en effet, une péréquation avec des projets montés à Marrakech, Casablanca, en particulier à Ahl Loghlam, à Dar Bouazza ou à Bouskoura mais aussi à Rabat. Dans toutes ces villes, elle s'est investie dans la construction de logements promotionnels et de zones de commerce.
La holding CDG développement, créée tout récemment regroupe toutes les anciennes filiales et métiers de la CDG , couvrant un large spectre d'activité, l'immobilier, le logement social, le tourisme, les projets d'infrastructures et les services aux collectivités locales. Par le biais de la Compagnie Immobilière Foncière Marocaine (CIFM), elle a mis en œuvre une politique originale pour le secteur locatif social et la construction de résidences estudiantines dans le cadre d'une convention finalisée avec le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur.
Cette présence sur le front social constitue, comme le dit Mustapha Bakkoury, directeur général du groupe CDG, «une volonté manifeste d'accompagner les projets de proximité sociale fondés sur une rigueur financière et sont porteurs au plan social».
Commentant le projet Anasr porté par la société de développement al-Kora, il indique que «la CDG va intervenir dans une commune qui regroupe plus de la moitié de la population des bidonvilles de tout le Maroc. Tout en accompagnant la politique de proximité du gouvernement, ajoute-t-il, nous veillons à respecter des règles et des contraintes propres à notre groupe. Nous travaillons en synergie avec le ministère de l'Habitat qui s'est résolument engagé dans la stratégie des “villes sans bidonvilles” le minnistèrere des finances et de la privatisation et avec le Fonds Hassan II.
Si les équilibres financiers sont assurés par cette synergie , la CDG s'investit et investit son expertise, son savoir-faire et ses capacités d'investissement sur le long terme». Il convient de souligner, à cet égard, que cette stratégie s'inscrit bel et bien dans la vision de S.M. le Roi Mohammed VI de parvenir à édifier des villes modernes et d'éradiquer, ce faisant, les bidonvilles qui sont une source de frustrations collectives et de mécontentements sociaux.
Dans son discours, prononcé le 20 août 2001, le Souverain ne tirait-il pas déjà la sonnette d'alarme en indiquant que «770 000 familles, soit plus de 4 millions de personnes habitent aujourd'hui les bidonvilles et résident dans des habitations non réglementaires ?», ajoutant que «50% environ des bidonvilles à l'échelle nationale sont concentrés sur l'axe côtier s'étendant de la ville de Kénitra à la ville de Safi (…) et que l'habitat non réglementaire se concentre, pour plus des deux tiers dans les villes et wilayas de Tanger, Tétouan, Agadir, Rabat-Salé et Oujda» !
Une telle approche constitue depuis quelques temps une réalité tangible du champ socio-économique du groupe.
Si le périmètre d'intervention de la CDG s'est élargi et renforcé , notamment en termes de construction, au développement régional et entrepreneurial du Maroc, si la CDG est devenue un investisseur institutionnel de premier ordre, Mustapha Bakkoury tient néanmoins à rappeler que «son rôle central est de recevoir et gérer de manière optimale les ressources d'épargne qui, de par leur nature et leur origine requièrent une attention et une vigilance particulières». Mais, au-delà, elle met à contribution aussi son savoir-faire et son expertise en matière de règlement de litiges des ayant droits, comme c'est le cas des Oudayas guich.
C'est dire qu'aujourd'hui la remise par S.M. le Roi Mohammed VI des titres fonciers aux bénéficiaires est symbolique, elle revêt, selon le directeur général de la CDG, une importance significative. «Elle permet, précise-t-il encore , de restaurer la confiance entre l'Etat et le citoyen qui avait perdu tout espoir. Les terrains Guich-Oudayas ont constitué pendant des années un problème d'autant plus épineux et grave que les citoyens concernés ont non seulement fini par désespérer mais attendaient une solution rapide et efficace». La remise des titres fonciers permettra à des centaines d'acquéreurs d'accéder enfin à leurs terrains et à leurs propriétés.
La holding CDG développement, créée tout récemment regroupe toutes les anciennes filiales et métiers de la CDG , couvrant un large spectre d'activité, l'immobilier, le logement social, le tourisme, les projets d'infrastructures et les services aux collectivités locales. Par le biais de la Compagnie Immobilière Foncière Marocaine (CIFM), elle a mis en œuvre une politique originale pour le secteur locatif social et la construction de résidences estudiantines dans le cadre d'une convention finalisée avec le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur.
Cette présence sur le front social constitue, comme le dit Mustapha Bakkoury, directeur général du groupe CDG, «une volonté manifeste d'accompagner les projets de proximité sociale fondés sur une rigueur financière et sont porteurs au plan social».
Commentant le projet Anasr porté par la société de développement al-Kora, il indique que «la CDG va intervenir dans une commune qui regroupe plus de la moitié de la population des bidonvilles de tout le Maroc. Tout en accompagnant la politique de proximité du gouvernement, ajoute-t-il, nous veillons à respecter des règles et des contraintes propres à notre groupe. Nous travaillons en synergie avec le ministère de l'Habitat qui s'est résolument engagé dans la stratégie des “villes sans bidonvilles” le minnistèrere des finances et de la privatisation et avec le Fonds Hassan II.
Si les équilibres financiers sont assurés par cette synergie , la CDG s'investit et investit son expertise, son savoir-faire et ses capacités d'investissement sur le long terme». Il convient de souligner, à cet égard, que cette stratégie s'inscrit bel et bien dans la vision de S.M. le Roi Mohammed VI de parvenir à édifier des villes modernes et d'éradiquer, ce faisant, les bidonvilles qui sont une source de frustrations collectives et de mécontentements sociaux.
Dans son discours, prononcé le 20 août 2001, le Souverain ne tirait-il pas déjà la sonnette d'alarme en indiquant que «770 000 familles, soit plus de 4 millions de personnes habitent aujourd'hui les bidonvilles et résident dans des habitations non réglementaires ?», ajoutant que «50% environ des bidonvilles à l'échelle nationale sont concentrés sur l'axe côtier s'étendant de la ville de Kénitra à la ville de Safi (…) et que l'habitat non réglementaire se concentre, pour plus des deux tiers dans les villes et wilayas de Tanger, Tétouan, Agadir, Rabat-Salé et Oujda» !
Une telle approche constitue depuis quelques temps une réalité tangible du champ socio-économique du groupe.
Si le périmètre d'intervention de la CDG s'est élargi et renforcé , notamment en termes de construction, au développement régional et entrepreneurial du Maroc, si la CDG est devenue un investisseur institutionnel de premier ordre, Mustapha Bakkoury tient néanmoins à rappeler que «son rôle central est de recevoir et gérer de manière optimale les ressources d'épargne qui, de par leur nature et leur origine requièrent une attention et une vigilance particulières». Mais, au-delà, elle met à contribution aussi son savoir-faire et son expertise en matière de règlement de litiges des ayant droits, comme c'est le cas des Oudayas guich.
C'est dire qu'aujourd'hui la remise par S.M. le Roi Mohammed VI des titres fonciers aux bénéficiaires est symbolique, elle revêt, selon le directeur général de la CDG, une importance significative. «Elle permet, précise-t-il encore , de restaurer la confiance entre l'Etat et le citoyen qui avait perdu tout espoir. Les terrains Guich-Oudayas ont constitué pendant des années un problème d'autant plus épineux et grave que les citoyens concernés ont non seulement fini par désespérer mais attendaient une solution rapide et efficace». La remise des titres fonciers permettra à des centaines d'acquéreurs d'accéder enfin à leurs terrains et à leurs propriétés.
