Les bruits et les odeurs de l’ensemble artisanal nous renvoient inévitablement vers l’ambiance des ruelles et Fondouks des vielles médinas, en plus réduit bien-entendu ! mais les va-et-vient, des passants, le marchandage et le brouhaha des médinas manquent cruellement. En fait, l’ensemble artisanal a même un côté quelque peu austère, sombre et baigné d’une impression de grisaille.
Certaines échoppes demeurent obstinément fermées, ce qui augmente encore cette impression. Une vendeuse nous confie: « Créé il ya 14 ans, le complexe a au début connu son heure de gloire, mais actuellement il est négligé et se détériore à vue d’œil».
Beaucoup de Casablancais ignorent que leur ville compte un ensemble artisanal, et pour cause ! Du grand bâtiment situé au bout du boulevard Bordeaux, peu en connaissent l’utilité et rares sont ceux qui s’y sont déjà aventurés. Même les plus curieux sont dissuadés, croyant qu’ils ont affaire à des administrations.
En effet, le bâtiment abrite également deux services en relation avec le secteur de l’artisanat, notamment la délégation régionale et la Chambre de d’artisanat. Une couturière d’habits traditionnels, qui a sa boutique au complexe, se plaint : « Les gens sont induits en erreur par les deux administrations qu’abrite le bâtiment». A ceux qui ne le savent toujours pas, l’ensemble artisanal abrite également tout un pavillon, ouvert au grand public, et entièrement consacré à la production et à la vente de produits de l’artisanat marocain.
En effet, une cour intérieure, qui rappelle agréablement l’architecture des Riads, accueille les visiteurs. Tout autour de cette cour, sont alignées des petites échoppes abritant chacune un métier différent: articles de cuir, babouches, vannerie artisanale, broderie, reliure et dorure de livres, marqueterie sur bois de Thuya, fer forgé, métiers à tisser, stuc et zellige et j’en passe. Certaines échoppes abritent des métiers originaux et qui représentent de façon si amusante l’artisanat marocain, à l’exemple de cette boutique qui vend des poupées habillées traditionnellement en djellaba, caftan, hayek et autres habits « pour mieux faire connaître l’habit traditionnel marocain», nous confie une ouvrière.
Et ce n’est pas la seule échoppe à innover et à présenter notre artisanat différemment. L’endroit est à visiter absolument, mais le peu de cas qu’on en fait et surtout le manque de publicité nous interpelle inévitablement et on commence à se demander pour quelle raison obscure ce complexe est-il maintenu à l’écart des circuits touristiques ?.
Un artisan nous apporte la réponse : «Il y a quelques années, nous avons essayé d'effectuer un accord pour inclure l’ensemble artisanal dans le circuit touristique de la ville mais nous ne sommes parvenus à aucun arrangement, le pourcentage demandé étant trop élevé».
Ce qui affecte inévitablement le commerce au sein du complexe que les artisans nous décrivent comme pas très florissant et même déficient. Un tisseur, propriétaire d’une boutique nous confie, «Depuis le mois de Ramadan, on ne vend pratiquement plus. Le commerce est instable, on a parfois des commandes et parfois pas, mais on n’y peut rien, c’est notre seul gagne pain».
Une couturière de Beldi nous révèle : « Je ne viens ici que quand j’ai rendez-vous avec des clients. Il y a des jours où personne ne viens au complexe en dehors de ceux qui y travaillent.
C’est ennuyeux. En dehors des clients qui viennent directement pour me voir, rares sont les personnes qui entrent rien que pour visiter ou découvrir les lieux.. »
L’ensemble artisanal abrite une trentaine de petites échoppes et presque autant de métiers. Mais plusieurs ont fermé boutique tellement, le commerce est inconstant.
Ceux qui ont fermé étaient principalement des revendeurs dont le commerce est devenu déficient.
Ce qui n’a pas empêché beaucoup d’autres artisans de persévérer et même d’innover dans leur domaine d’activité. Un bel exemple à applaudir !
Certaines échoppes demeurent obstinément fermées, ce qui augmente encore cette impression. Une vendeuse nous confie: « Créé il ya 14 ans, le complexe a au début connu son heure de gloire, mais actuellement il est négligé et se détériore à vue d’œil».
Beaucoup de Casablancais ignorent que leur ville compte un ensemble artisanal, et pour cause ! Du grand bâtiment situé au bout du boulevard Bordeaux, peu en connaissent l’utilité et rares sont ceux qui s’y sont déjà aventurés. Même les plus curieux sont dissuadés, croyant qu’ils ont affaire à des administrations.
En effet, le bâtiment abrite également deux services en relation avec le secteur de l’artisanat, notamment la délégation régionale et la Chambre de d’artisanat. Une couturière d’habits traditionnels, qui a sa boutique au complexe, se plaint : « Les gens sont induits en erreur par les deux administrations qu’abrite le bâtiment». A ceux qui ne le savent toujours pas, l’ensemble artisanal abrite également tout un pavillon, ouvert au grand public, et entièrement consacré à la production et à la vente de produits de l’artisanat marocain.
En effet, une cour intérieure, qui rappelle agréablement l’architecture des Riads, accueille les visiteurs. Tout autour de cette cour, sont alignées des petites échoppes abritant chacune un métier différent: articles de cuir, babouches, vannerie artisanale, broderie, reliure et dorure de livres, marqueterie sur bois de Thuya, fer forgé, métiers à tisser, stuc et zellige et j’en passe. Certaines échoppes abritent des métiers originaux et qui représentent de façon si amusante l’artisanat marocain, à l’exemple de cette boutique qui vend des poupées habillées traditionnellement en djellaba, caftan, hayek et autres habits « pour mieux faire connaître l’habit traditionnel marocain», nous confie une ouvrière.
Et ce n’est pas la seule échoppe à innover et à présenter notre artisanat différemment. L’endroit est à visiter absolument, mais le peu de cas qu’on en fait et surtout le manque de publicité nous interpelle inévitablement et on commence à se demander pour quelle raison obscure ce complexe est-il maintenu à l’écart des circuits touristiques ?.
Un artisan nous apporte la réponse : «Il y a quelques années, nous avons essayé d'effectuer un accord pour inclure l’ensemble artisanal dans le circuit touristique de la ville mais nous ne sommes parvenus à aucun arrangement, le pourcentage demandé étant trop élevé».
Ce qui affecte inévitablement le commerce au sein du complexe que les artisans nous décrivent comme pas très florissant et même déficient. Un tisseur, propriétaire d’une boutique nous confie, «Depuis le mois de Ramadan, on ne vend pratiquement plus. Le commerce est instable, on a parfois des commandes et parfois pas, mais on n’y peut rien, c’est notre seul gagne pain».
Une couturière de Beldi nous révèle : « Je ne viens ici que quand j’ai rendez-vous avec des clients. Il y a des jours où personne ne viens au complexe en dehors de ceux qui y travaillent.
C’est ennuyeux. En dehors des clients qui viennent directement pour me voir, rares sont les personnes qui entrent rien que pour visiter ou découvrir les lieux.. »
L’ensemble artisanal abrite une trentaine de petites échoppes et presque autant de métiers. Mais plusieurs ont fermé boutique tellement, le commerce est inconstant.
Ceux qui ont fermé étaient principalement des revendeurs dont le commerce est devenu déficient.
Ce qui n’a pas empêché beaucoup d’autres artisans de persévérer et même d’innover dans leur domaine d’activité. Un bel exemple à applaudir !
