La question du Sahara a connu plusieurs étapes dans son évolution. A l'heure actuelle, on évoque une approche régionale sous souveraineté marocaine, dans l'optique d'une solution définitive à cette question. Quels sont les contours de cette régionalisation?
Il faut d'abord souligner qu'en libérant ses provinces sahariennes de la domination coloniale, le Maroc n'a fait que défendre ses droits les plus légitimes dans un cadre tout à fait légal en respectant scrupuleusement le droit international. L'autonomie que le Maroc a proposée, que les Nations Unies ont approuvée et que les pays aimant la paix dans ce monde ont encouragée, est la seule solution au problème du Sahara. Il est clair que l'application de l'accord cadre, de l'identité élargie ou pouvoir autonome est la seule voie pour un début de solution satisfaisant pour tout le monde. Autrement dit, c'est la régionalisation qui va permettre aux Sahraouis de gérer eux-mêmes démocratiquement leurs affaires locales. Il suffit de comparer ces régions aujourd'hui à ce qu'elles étaient en 1975 pour juger du travail accompli par le Maroc.
Quel est le contenu réel de cette régionalisation?
Depuis ma nomination en 1980 comme chargé d'études au ministère des Affaires sahariennes, j'étais toujours en contact direct avec les provinces sahraouies récupérées et ses populations, en sus de ma connaissance de leurs préoccupations sociales, culturelles et politiques. Les dix années que j'ai passé dans ce département constituent l'étape la plus importante de ma vie, car, j'ai pu, en tant que sous-ordonnateur, non seulement vivre les moments les plus forts de cette affaire, mais également et surtout avoir l'honneur d'apporter une contribution modeste pour la réalisation des grands projets de développement destinés à la promotion socio-économique de nos provinces sahariennes.
Ces projets reflètent la volonté de notre pays de tout mettre en œuvre pour développer cette région et assurer le bien-être et la quiétude à nos compatriotes sahraouis qui ont longtemps souffert de la domination coloniale. Ainsi, le peuple marocain a réussi grâce à sa cohésion qu'il n'a cessé de manifester et surtout grâce à la sollicitude et aux directives de Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie, à relever le défi en dotant ces provinces, en un temps record, d'infrastructures gigantesques capables d'assurer une vie paisible et prospère à tous les habitants de la région.
Comment s'opérera-t-elle sur le terrain? D'abord sur le plan politique, économique, social et culturel. Et ensuite, comment devront être les rapports futures entre la région saharienne et le centre du Maroc?
Il faut noter que dès son intronisation, S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a accordé un intérêt particulier à ses fidèles sujets dans les provinces du Sud, et ce en prenant plusieurs initiatives en vue de développer la région et l'intégrer dans le sillage de l'économie nationale. Sa Majesté a présidé une réunion avec la Commission Royale chargée des Affaires sahariennes et a donné ses Hautes instructions pour encourager l'investissement dans les provinces du Sud, ainsi que la création d'un fonds spécial pour les ralliés visant leur intégration. Ces instructions Royales répondent aux vrais problèmes du Sahara. Si les investissements sont susceptibles de stimuler l'économie et son développement, il est nécessaire de revoir son approche globale.
L'investissement consiste à ouvrir des perspectives devant les jeunes diplômés afin qu'ils puissent créer des entreprises moyennant des crédits préférentiels sur la base d'un cahier de charges qui offre l'opportunité à tous les jeunes sahraouis de bénéficier des richesses du Sahara sans la moindre discrimination.
Quels seront les limites de cette régionalisation?
C'est vrai que nous avons relevé le défi en transformant la région, en construisant des routes, des ports, des aéroports, des écoles, des hôpitaux et des villes entières au milieu de sable et dans des conditions particulièrement difficiles, mais il faut reconnaître que nous avons négligé un peu la mentalité des populations. La plupart des jeunes sahraouis n'exercent aucun travail et se contentent d'encaisser un mandat à la fin de chaque mois, ce qui a facilité énormément la tâche aux éléments nuisibles qui ont tout leur temps pour mener des campagnes antimarocaines. C'est par l'instauration du système régional que les choses peuvent aller de l'avant.
Cette régionalisation élargie est garantie par la Constitution. Le nouveau découpage géographique devra mettre un terme au précédent qui consacrait la partition de la région saharienne en trois entités distinctes, à savoir la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra, la région de Oued Eddahab-Lagouira et la région de Guélmim-Es Smara.
Toutes ces régions doivent être unifiées en une seule et disposées de l'autonomie de prise de décisions et financière.
Quels seront les avantages qu'on peut tirer de cette régionalisation?
D'abord, nous serons les premiers à appliquer sur le terrain le système de régions élargies ou autonomes, seul susceptible de préserver et la dignité des Sahraouis unionistes et séparatistes et la souveraineté et l'intégrité du Royaume marocain. Si le système des régions élargies est bien appliqué, il constituera un modèle pour les autres pays du Tiers Monde en quête de stabilité sociale et politique…
Il faut d'abord souligner qu'en libérant ses provinces sahariennes de la domination coloniale, le Maroc n'a fait que défendre ses droits les plus légitimes dans un cadre tout à fait légal en respectant scrupuleusement le droit international. L'autonomie que le Maroc a proposée, que les Nations Unies ont approuvée et que les pays aimant la paix dans ce monde ont encouragée, est la seule solution au problème du Sahara. Il est clair que l'application de l'accord cadre, de l'identité élargie ou pouvoir autonome est la seule voie pour un début de solution satisfaisant pour tout le monde. Autrement dit, c'est la régionalisation qui va permettre aux Sahraouis de gérer eux-mêmes démocratiquement leurs affaires locales. Il suffit de comparer ces régions aujourd'hui à ce qu'elles étaient en 1975 pour juger du travail accompli par le Maroc.
Quel est le contenu réel de cette régionalisation?
Depuis ma nomination en 1980 comme chargé d'études au ministère des Affaires sahariennes, j'étais toujours en contact direct avec les provinces sahraouies récupérées et ses populations, en sus de ma connaissance de leurs préoccupations sociales, culturelles et politiques. Les dix années que j'ai passé dans ce département constituent l'étape la plus importante de ma vie, car, j'ai pu, en tant que sous-ordonnateur, non seulement vivre les moments les plus forts de cette affaire, mais également et surtout avoir l'honneur d'apporter une contribution modeste pour la réalisation des grands projets de développement destinés à la promotion socio-économique de nos provinces sahariennes.
Ces projets reflètent la volonté de notre pays de tout mettre en œuvre pour développer cette région et assurer le bien-être et la quiétude à nos compatriotes sahraouis qui ont longtemps souffert de la domination coloniale. Ainsi, le peuple marocain a réussi grâce à sa cohésion qu'il n'a cessé de manifester et surtout grâce à la sollicitude et aux directives de Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie, à relever le défi en dotant ces provinces, en un temps record, d'infrastructures gigantesques capables d'assurer une vie paisible et prospère à tous les habitants de la région.
Comment s'opérera-t-elle sur le terrain? D'abord sur le plan politique, économique, social et culturel. Et ensuite, comment devront être les rapports futures entre la région saharienne et le centre du Maroc?
Il faut noter que dès son intronisation, S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a accordé un intérêt particulier à ses fidèles sujets dans les provinces du Sud, et ce en prenant plusieurs initiatives en vue de développer la région et l'intégrer dans le sillage de l'économie nationale. Sa Majesté a présidé une réunion avec la Commission Royale chargée des Affaires sahariennes et a donné ses Hautes instructions pour encourager l'investissement dans les provinces du Sud, ainsi que la création d'un fonds spécial pour les ralliés visant leur intégration. Ces instructions Royales répondent aux vrais problèmes du Sahara. Si les investissements sont susceptibles de stimuler l'économie et son développement, il est nécessaire de revoir son approche globale.
L'investissement consiste à ouvrir des perspectives devant les jeunes diplômés afin qu'ils puissent créer des entreprises moyennant des crédits préférentiels sur la base d'un cahier de charges qui offre l'opportunité à tous les jeunes sahraouis de bénéficier des richesses du Sahara sans la moindre discrimination.
Quels seront les limites de cette régionalisation?
C'est vrai que nous avons relevé le défi en transformant la région, en construisant des routes, des ports, des aéroports, des écoles, des hôpitaux et des villes entières au milieu de sable et dans des conditions particulièrement difficiles, mais il faut reconnaître que nous avons négligé un peu la mentalité des populations. La plupart des jeunes sahraouis n'exercent aucun travail et se contentent d'encaisser un mandat à la fin de chaque mois, ce qui a facilité énormément la tâche aux éléments nuisibles qui ont tout leur temps pour mener des campagnes antimarocaines. C'est par l'instauration du système régional que les choses peuvent aller de l'avant.
Cette régionalisation élargie est garantie par la Constitution. Le nouveau découpage géographique devra mettre un terme au précédent qui consacrait la partition de la région saharienne en trois entités distinctes, à savoir la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra, la région de Oued Eddahab-Lagouira et la région de Guélmim-Es Smara.
Toutes ces régions doivent être unifiées en une seule et disposées de l'autonomie de prise de décisions et financière.
Quels seront les avantages qu'on peut tirer de cette régionalisation?
D'abord, nous serons les premiers à appliquer sur le terrain le système de régions élargies ou autonomes, seul susceptible de préserver et la dignité des Sahraouis unionistes et séparatistes et la souveraineté et l'intégrité du Royaume marocain. Si le système des régions élargies est bien appliqué, il constituera un modèle pour les autres pays du Tiers Monde en quête de stabilité sociale et politique…
