D'abord, parlez-nous un peu de cette exposition dans laquelle vous apporter d'autres nouveautés dans votre démarche plastique ?
A propos de cette exposition, il y a une particularité spéciale qui est la sculpture, car les gens ne connaissent pas Chebaâ le sculpteur. C'est aussi une dimension qui confirme pour moi mon attachement à l'architecture et à la spatialisation. Je suis le plasticien le plus proche des architectes.
Ce qui caractérise, en plus, cette exposition est le fait que les visiteurs vont découvrir un Chebaâ qui fait des sculptures dans tous les états, en bois, en métal, entre autres et qui est certainement étonnant, car pour eux, Chebaâ à un amour pour la peinture et me classent même en tant que coloriste. `
Voilà ce qui ressort en particulier de cette exposition.
Et pour la technique que vous avez choisi pour réaliser ces œuvres ?
Techniquement les sculptures sont en métal, fer forgé, soudé, martelé. Quant au bois, celui-ci est généralement travaillé avec des machines. Pour le travail des peintures, j'ai utilisé cette fois-ci beaucoup de carton d'emballage auquel j'essaye de redonner une qualité plastique avec des matériaux et des pigments parfois assez saillants en relief. Ce qui lui donne une nouvelle vie et une sensibilité particulière, à travers un traitement qui devient une expression plastique.
Que pensez-vous du champ plastique actuel au Maroc ?
Actuellement au Maroc il y a beaucoup de peintres, surtout des jeunes très ambitieux qui font des recherches intéressantes. Ce qui manque à ces peintres se trouve au niveau des institutions et de la politique de l'Etat où il n'y a aucun encadrement et aucun encouragement, ni d'espace préparé pour accueillir ces artistes. Il y a quelque temps, on a entendu parler d'un musée qui est actuellement tombé à l'eau. Alors que l'expression plastique est l'activité créative la plus dynamique au Maroc, et pourtant on ne fait rien au niveau des infrastructures, même pour les exposition il y a une espèce de favoritisme qui se passe entre copains et amis. Sans oublier que notre administration satisfait plus les désiratats de certaines missions culturelles étrangères, alors qu'ils n'écoutent pas les artistes nationaux.
Quelles solutions proposez-vous pour remédier à tous ces problèmes ?
Les artistes continuent à vivre, car on ne peut pas tuer un vrai artiste. Il y a des associations qui cherchent à se placer, avec de faux présidents qui sont plutôt des businessmen. Donc, le terrain reste toujours miné et très sale. Mais, il faut dire aussi qu'il y a des artistes honnêtes qui suivent leur chemin d'une manière tout à fait normale et disent ce qu'ils pensent de cette situation quand ils ont l'occasion de le faire.
Ces artistes constituent peut-être une goutte dans un grand vase, mais l'avant-garde a toujours été marginalisée. Moi-même je me considère comme un artiste de l'avant-garde alors que je l'ai été depuis les années 60 avec tout le groupe de Casablanca tels Melihi, Belkahia avec qui j'ai développé un programme d'activités, devenu un style révolutionnaire de l'action picturale socio-culturelle au Maroc qui est toujours à l'ordre du jour. Mais, la vraie solution se trouve entre les mains de l'Etat.
A propos de cette exposition, il y a une particularité spéciale qui est la sculpture, car les gens ne connaissent pas Chebaâ le sculpteur. C'est aussi une dimension qui confirme pour moi mon attachement à l'architecture et à la spatialisation. Je suis le plasticien le plus proche des architectes.
Ce qui caractérise, en plus, cette exposition est le fait que les visiteurs vont découvrir un Chebaâ qui fait des sculptures dans tous les états, en bois, en métal, entre autres et qui est certainement étonnant, car pour eux, Chebaâ à un amour pour la peinture et me classent même en tant que coloriste. `
Voilà ce qui ressort en particulier de cette exposition.
Et pour la technique que vous avez choisi pour réaliser ces œuvres ?
Techniquement les sculptures sont en métal, fer forgé, soudé, martelé. Quant au bois, celui-ci est généralement travaillé avec des machines. Pour le travail des peintures, j'ai utilisé cette fois-ci beaucoup de carton d'emballage auquel j'essaye de redonner une qualité plastique avec des matériaux et des pigments parfois assez saillants en relief. Ce qui lui donne une nouvelle vie et une sensibilité particulière, à travers un traitement qui devient une expression plastique.
Que pensez-vous du champ plastique actuel au Maroc ?
Actuellement au Maroc il y a beaucoup de peintres, surtout des jeunes très ambitieux qui font des recherches intéressantes. Ce qui manque à ces peintres se trouve au niveau des institutions et de la politique de l'Etat où il n'y a aucun encadrement et aucun encouragement, ni d'espace préparé pour accueillir ces artistes. Il y a quelque temps, on a entendu parler d'un musée qui est actuellement tombé à l'eau. Alors que l'expression plastique est l'activité créative la plus dynamique au Maroc, et pourtant on ne fait rien au niveau des infrastructures, même pour les exposition il y a une espèce de favoritisme qui se passe entre copains et amis. Sans oublier que notre administration satisfait plus les désiratats de certaines missions culturelles étrangères, alors qu'ils n'écoutent pas les artistes nationaux.
Quelles solutions proposez-vous pour remédier à tous ces problèmes ?
Les artistes continuent à vivre, car on ne peut pas tuer un vrai artiste. Il y a des associations qui cherchent à se placer, avec de faux présidents qui sont plutôt des businessmen. Donc, le terrain reste toujours miné et très sale. Mais, il faut dire aussi qu'il y a des artistes honnêtes qui suivent leur chemin d'une manière tout à fait normale et disent ce qu'ils pensent de cette situation quand ils ont l'occasion de le faire.
Ces artistes constituent peut-être une goutte dans un grand vase, mais l'avant-garde a toujours été marginalisée. Moi-même je me considère comme un artiste de l'avant-garde alors que je l'ai été depuis les années 60 avec tout le groupe de Casablanca tels Melihi, Belkahia avec qui j'ai développé un programme d'activités, devenu un style révolutionnaire de l'action picturale socio-culturelle au Maroc qui est toujours à l'ordre du jour. Mais, la vraie solution se trouve entre les mains de l'Etat.
