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Il est vrai qu'en hommage à l'oeuvre de Réal Lessard et à son histoire fantastique, un site a été crée(www.real-lessard-foundation.com). Ce site regroupe, en effet, tous les tableaux du peintre, mais aussi des sérigraphies, des littographies et des affiches issues de ses oeuvres les plus connues. On peut également y trouver une base de données très complète constituée de vidéos, de photos, d'articles de journaux et de magazines du monde entier, ayant pour thème commun"L'Affaire Legros" et l'univers de Réal Lessard.
Vous souvenez-vous? “L'Affaire Legros”, ce marchand d'art international au look excentrique qui, avec la complicité non voulue du peintre Réal Lessard, a bouleversé le monde de l'art de 1960 à 1980, période dans laquelle Fernand Legros a vendu environ 400 Réal Lessard, “à la manière” de Chagall, Matisse, Picasso, Van Dongen......., aux plus grands Musées et collectionneurs d'Art à travers le monde entier.
C'est ainsi que pendant plus de 7 ans environ, Réal Lessard officia dans l'ombre pour Fernand Legros, sans se douter, un seul instant, qu'il participait inconsciemment à l'un des plus fantastiques escroqueries du siècle dans le monde de l'art. Ce qui poussa Réal Lessard d'écrire en 1986 son livre-témoignage intitulé: “Vingt sept ans de silence" qui devint deux ans plutard "L'Amour du faux” pour faire l'effet d'un bombe. Ce livre autobiographique se tranforma, en peu de temps, en un best-seller incontournable dans le monde de l'art.Mais pour plus de lumière, nous avons réalisé cette interview, à bâton rompu, avec Réal Lessard, cet artiste-peintre qui opta pour la luminosité du Maroc.
Pourquoi Marrakech?
Réal Lessard: La ville impériale de Marrakech est une ville très importante dans ma vie, car c'est là où je me ressource. C'est là où je vis intensément. C'est là où je retrouve à la fois l'inspiration, la luminosité, les couleurs, le charisme des marocains qui sont ,à mon avis, des gens et des visages exceptionnels.
Pour un peintre comme Réal Lessard, c'est l'idéal, c'est le parfait.Je dirai même que Marrakech est devenue le havre de ma peinture, parce que c'est là où je peinds le plus dans mon atelier.
C'est vrai que je voyage beaucoup au point que mes amis de Marrakech me le reprochent, mais j'y retourne aussi souvent que je le peux. Or, après avoir exposé à Bab Rouah, Venise-Cadre et d'autres lieux de prestige à Fès ou à Tanger(il ya quelques années), il était tout à fait logique que je monte un atelier à Marrakech. En revanche, c'est le Maroc que je transporte dans mes toiles pour exposer ailleurs dans le monde.
Et ce voyage pour le Japon?
Il était nécessaire, étant donné que mon livre “L'Amour du faux” a été traduit en langue nipponne par Kamana. Et donc, je devais absolument présenter ce livre au Japon en réalisant aussi des conférences. Ce qui m'a permis d'ailleurs de découvrir d'autres espaces pour exposer mes oeuvres(celles du Maroc) dans de grandes entreprises japonaises et dans la prestigieuse galerie Kamoura.
Est-ce que le Japon vous a inspiré autant que le Maroc?
(Sourire....silence).Je ne crois pas que le Japon m'ait inspiré quoi que ce soit. On dit que c'est le pays du soleil levant, mais j'ai senti constamment une certaine froideur dans le regard des gens, qui sont bouffés par le modernisme de l'Occident, même s'ils restent japonais dans leurs traditions. Par contre, les Japonais adorent Adamo dont j'ai fait le portrait.
Et ce retour au Maroc?
Sans doute, c'est pour la chaleur du soleil marocain et cet accueil chaleureux des marrakchis que je retrouve avec joie et enthousiasme. Naturellement, je projette d'exposer dans quelques temps, et ce après la sortie de mon livre de peinture, édité par les Japonais, et qui contiendra tous les tableaux du Maroc. Cette grande exposition sera itinérante à travers toutes les villes impériales du Maroc.
Peut-on savoir quand est-ce que vous peignez?
Pour moi la luminosité est vitale. Or, avec les années j'ai besoin de beaucoup plus de lumière. Cette lumière que je retrouve à Marrakech où je peinds le plus souvent.
En revanche, s'il ya l'émotion, je peux peindre même pendant la nuit, parce que je sens un besoin de m'extérioriser. En somme,il s'agit d'un aboutissement mental, car l'oeuvre se peind dans mon esprit avant de se cristalliser sur toile.
Réal Lessard est une personnalité de la peinture?
Je crois que j'ai vraiment trouvé mon style et ma technique au Maroc. Il s'agit d'un style de néo-impréssionnisme et d'orientalisme sur les traces de Delacroix.
D'ailleurs, une grande firme américaine a pris mon histoire pour la filmer avec des acteurs connus, et qui sera tournée à la fois au Brésil, aux Etats-Unis, aux Baléares et puis à Ouarzazate. Ils ont même créé des maquettes très chères du décor des lieux où j'ai vécu à Paris, en Californie.........durant la période des années 60.
Il y aura, par ailleurs, un feuilleton de 5 heures relatant toute ma vie. Je figure actuellement dans Drouot Richelieu dans les salles “orientalisme” où je suis très bien coté.
J'ai souvent peint publiquement devant les caméras des plus grandes télévisions du monde pour réaliser des peintures “à la manière de” ou bien des portraits de personnalités, avec des passages bien marqués dans des émissions réputées comme “Appostrophe” à l'occasion de la sortie de mon livre “L'Amour du faux”.
Vous souvenez-vous? “L'Affaire Legros”, ce marchand d'art international au look excentrique qui, avec la complicité non voulue du peintre Réal Lessard, a bouleversé le monde de l'art de 1960 à 1980, période dans laquelle Fernand Legros a vendu environ 400 Réal Lessard, “à la manière” de Chagall, Matisse, Picasso, Van Dongen......., aux plus grands Musées et collectionneurs d'Art à travers le monde entier.
C'est ainsi que pendant plus de 7 ans environ, Réal Lessard officia dans l'ombre pour Fernand Legros, sans se douter, un seul instant, qu'il participait inconsciemment à l'un des plus fantastiques escroqueries du siècle dans le monde de l'art. Ce qui poussa Réal Lessard d'écrire en 1986 son livre-témoignage intitulé: “Vingt sept ans de silence" qui devint deux ans plutard "L'Amour du faux” pour faire l'effet d'un bombe. Ce livre autobiographique se tranforma, en peu de temps, en un best-seller incontournable dans le monde de l'art.Mais pour plus de lumière, nous avons réalisé cette interview, à bâton rompu, avec Réal Lessard, cet artiste-peintre qui opta pour la luminosité du Maroc.
Pourquoi Marrakech?
Réal Lessard: La ville impériale de Marrakech est une ville très importante dans ma vie, car c'est là où je me ressource. C'est là où je vis intensément. C'est là où je retrouve à la fois l'inspiration, la luminosité, les couleurs, le charisme des marocains qui sont ,à mon avis, des gens et des visages exceptionnels.
Pour un peintre comme Réal Lessard, c'est l'idéal, c'est le parfait.Je dirai même que Marrakech est devenue le havre de ma peinture, parce que c'est là où je peinds le plus dans mon atelier.
C'est vrai que je voyage beaucoup au point que mes amis de Marrakech me le reprochent, mais j'y retourne aussi souvent que je le peux. Or, après avoir exposé à Bab Rouah, Venise-Cadre et d'autres lieux de prestige à Fès ou à Tanger(il ya quelques années), il était tout à fait logique que je monte un atelier à Marrakech. En revanche, c'est le Maroc que je transporte dans mes toiles pour exposer ailleurs dans le monde.
Et ce voyage pour le Japon?
Il était nécessaire, étant donné que mon livre “L'Amour du faux” a été traduit en langue nipponne par Kamana. Et donc, je devais absolument présenter ce livre au Japon en réalisant aussi des conférences. Ce qui m'a permis d'ailleurs de découvrir d'autres espaces pour exposer mes oeuvres(celles du Maroc) dans de grandes entreprises japonaises et dans la prestigieuse galerie Kamoura.
Est-ce que le Japon vous a inspiré autant que le Maroc?
(Sourire....silence).Je ne crois pas que le Japon m'ait inspiré quoi que ce soit. On dit que c'est le pays du soleil levant, mais j'ai senti constamment une certaine froideur dans le regard des gens, qui sont bouffés par le modernisme de l'Occident, même s'ils restent japonais dans leurs traditions. Par contre, les Japonais adorent Adamo dont j'ai fait le portrait.
Et ce retour au Maroc?
Sans doute, c'est pour la chaleur du soleil marocain et cet accueil chaleureux des marrakchis que je retrouve avec joie et enthousiasme. Naturellement, je projette d'exposer dans quelques temps, et ce après la sortie de mon livre de peinture, édité par les Japonais, et qui contiendra tous les tableaux du Maroc. Cette grande exposition sera itinérante à travers toutes les villes impériales du Maroc.
Peut-on savoir quand est-ce que vous peignez?
Pour moi la luminosité est vitale. Or, avec les années j'ai besoin de beaucoup plus de lumière. Cette lumière que je retrouve à Marrakech où je peinds le plus souvent.
En revanche, s'il ya l'émotion, je peux peindre même pendant la nuit, parce que je sens un besoin de m'extérioriser. En somme,il s'agit d'un aboutissement mental, car l'oeuvre se peind dans mon esprit avant de se cristalliser sur toile.
Réal Lessard est une personnalité de la peinture?
Je crois que j'ai vraiment trouvé mon style et ma technique au Maroc. Il s'agit d'un style de néo-impréssionnisme et d'orientalisme sur les traces de Delacroix.
D'ailleurs, une grande firme américaine a pris mon histoire pour la filmer avec des acteurs connus, et qui sera tournée à la fois au Brésil, aux Etats-Unis, aux Baléares et puis à Ouarzazate. Ils ont même créé des maquettes très chères du décor des lieux où j'ai vécu à Paris, en Californie.........durant la période des années 60.
Il y aura, par ailleurs, un feuilleton de 5 heures relatant toute ma vie. Je figure actuellement dans Drouot Richelieu dans les salles “orientalisme” où je suis très bien coté.
J'ai souvent peint publiquement devant les caméras des plus grandes télévisions du monde pour réaliser des peintures “à la manière de” ou bien des portraits de personnalités, avec des passages bien marqués dans des émissions réputées comme “Appostrophe” à l'occasion de la sortie de mon livre “L'Amour du faux”.
