L'effort considérable entrepris, depuis le début du mois d'octobre dernier, par les autorités locales, en coordination notamment avec la Gendarmerie Royale et la protection civile, pour lutter contre le pompage sans autorisation et le détournement des eaux de l'oued, n'a pas tardé à donner le résultat escompté au grand bonheur des Meknassis et des visiteurs de ce haut lieu de l'histoire de la cité ismailienne.
La campagne de grande envergure ainsi que les opérations de contrôle lancées dans les différentes fermes et exploitations agricoles longeant l'oued, depuis la commune rurale de Ait Bourzouine (Province d'El Hajeb) jusqu'à la banlieue de la cité ismailienne, ont résolu l'énigme du tarissement de l'oued Boufekrane dont les eaux n'atteignaient plus le bassin même pendant les périodes pluvieuses. Les contrevenants étaient nombreux, en témoigne le butin saisi lors des opérations de contrôle: plus d'une vingtaine de motopompes de différentes puissances ainsi que des sondes de forage. En marge de cette campagne de lutte contre le pompage sans autorisation des eaux de Boufekrane, d'énormes opérations de nettoyage et de réaménagement du lit de l'oued ont été entreprises au niveau de la vallée traversant la ville de Meknès. Le travail a nécessité la mobilisation d'importants moyens humains et techniques pour le nettoyage du circuit des eaux, et notamment les canalisations souterraines qui remontent à l'ère ismailienne.
Aujourd'hui, l'eau coule de nouveau à Sahrij Souani, et la vie a rejailli de ce magnifique site historique, qui témoigne du passé glorieux de la ville impériale de Meknès et de la grandeur du Sultan bâtisseur Moulay Ismail. Situé au cœur de la cité ismailienne, dans la commune urbaine de Mechouar Stinia, Sahrij Souani est, en effet, un important ouvrage hydraulique réalisé au XVIIe siècle par le grand Sultan alaouite Moulay Ismail pour assurer l'alimentation de la ville en eau. Ce grand réservoir d'eau (340 m de longueur et 146 m de largeur) est alimenté à partir des canalisations souterraines, qui ramènent l'eau depuis l'oued Boufekrane, ainsi que par les norias situées à l'intérieur des immenses greniers du «Heri Souani».
De nos jours, si la fonction initiale de l'ouvrage n'est plus d'actualité, du fait de l'installation de réseaux modernes d'approvisionnement de la cité ismailienne en eau potable, sa fonction récréative demeure importante. Son emplacement au milieu des quartiers d'El Mechouar, R'wa, Beni M'hamed, Kasbah, Agdal et Sidi Amer, fait de Sahrij Souani un lieu de détente, fréquenté à longueur de journées par de nombreux visiteurs nationaux et étrangers qui s'émerveillent des trésors urbanistiques et architecturaux du site.
Sérieusement affecté par la dégradation des murailles et vestiges historiques l'entourant ainsi que par le manque d'intérêt accordé à son entretien, Sahrij Souani a connu, à la fin des années 90, un lifting salvateur qui avait redonné vie à ce patrimoine incontournable de la cité ismailienne.
Le projet de réaménagement du site et de ses alentours avait porté sur des travaux de renforcement des abords du bassin et des soubassements des murailles l'entourant, la construction d'une grille de protection autour du Sahrij, des murs de soutènement et des bancs publics, ainsi que des petits bassins d'agrément (fontaines).
Les travaux avaient porté également sur le nettoyage des alentours du site, l'aménagement d'allées piétonnes et des voies de circulation bétonnées, ainsi que d'autres travaux de terrassement en plus de l'installation d'un système d'éclairage d'ambiance et d'éclairage public mettant en valeur la splendeur des lieux sous tous les angles.
Cet effort a été malheureusement contrecarré par le tarissement du bassin qui, étant complètement à sec, a perdu son charme et par conséquent son rayonnement, son attraction et sa fonction inégalée de lieu incontournable pour les habitants de la cité ismailienne et des visiteurs nationaux et étrangers.
Aujourd'hui, l'eau, synonyme de vie et d'existence pour Sahrij Souani, coule de nouveau. Aussi, faut-il mettre au point une véritable stratégie et un plan d'action à même d'assurer la mise en valeur du site et son intégration complète dans son environnement urbanistique et socioculturel, en tant que patrimoine et vecteur d'activités de loisirs et de tourisme dans la cité ismailienne.
En attendant le remplissage intégral du bassin, les Meknassis et les visiteurs de la ville peuvent désormais à nouveau profiter, le temps d'une promenade, des charmes inégalés d'un merveilleux et grandiose site historique appelé Sahrij Souani.
La campagne de grande envergure ainsi que les opérations de contrôle lancées dans les différentes fermes et exploitations agricoles longeant l'oued, depuis la commune rurale de Ait Bourzouine (Province d'El Hajeb) jusqu'à la banlieue de la cité ismailienne, ont résolu l'énigme du tarissement de l'oued Boufekrane dont les eaux n'atteignaient plus le bassin même pendant les périodes pluvieuses. Les contrevenants étaient nombreux, en témoigne le butin saisi lors des opérations de contrôle: plus d'une vingtaine de motopompes de différentes puissances ainsi que des sondes de forage. En marge de cette campagne de lutte contre le pompage sans autorisation des eaux de Boufekrane, d'énormes opérations de nettoyage et de réaménagement du lit de l'oued ont été entreprises au niveau de la vallée traversant la ville de Meknès. Le travail a nécessité la mobilisation d'importants moyens humains et techniques pour le nettoyage du circuit des eaux, et notamment les canalisations souterraines qui remontent à l'ère ismailienne.
Aujourd'hui, l'eau coule de nouveau à Sahrij Souani, et la vie a rejailli de ce magnifique site historique, qui témoigne du passé glorieux de la ville impériale de Meknès et de la grandeur du Sultan bâtisseur Moulay Ismail. Situé au cœur de la cité ismailienne, dans la commune urbaine de Mechouar Stinia, Sahrij Souani est, en effet, un important ouvrage hydraulique réalisé au XVIIe siècle par le grand Sultan alaouite Moulay Ismail pour assurer l'alimentation de la ville en eau. Ce grand réservoir d'eau (340 m de longueur et 146 m de largeur) est alimenté à partir des canalisations souterraines, qui ramènent l'eau depuis l'oued Boufekrane, ainsi que par les norias situées à l'intérieur des immenses greniers du «Heri Souani».
De nos jours, si la fonction initiale de l'ouvrage n'est plus d'actualité, du fait de l'installation de réseaux modernes d'approvisionnement de la cité ismailienne en eau potable, sa fonction récréative demeure importante. Son emplacement au milieu des quartiers d'El Mechouar, R'wa, Beni M'hamed, Kasbah, Agdal et Sidi Amer, fait de Sahrij Souani un lieu de détente, fréquenté à longueur de journées par de nombreux visiteurs nationaux et étrangers qui s'émerveillent des trésors urbanistiques et architecturaux du site.
Sérieusement affecté par la dégradation des murailles et vestiges historiques l'entourant ainsi que par le manque d'intérêt accordé à son entretien, Sahrij Souani a connu, à la fin des années 90, un lifting salvateur qui avait redonné vie à ce patrimoine incontournable de la cité ismailienne.
Le projet de réaménagement du site et de ses alentours avait porté sur des travaux de renforcement des abords du bassin et des soubassements des murailles l'entourant, la construction d'une grille de protection autour du Sahrij, des murs de soutènement et des bancs publics, ainsi que des petits bassins d'agrément (fontaines).
Les travaux avaient porté également sur le nettoyage des alentours du site, l'aménagement d'allées piétonnes et des voies de circulation bétonnées, ainsi que d'autres travaux de terrassement en plus de l'installation d'un système d'éclairage d'ambiance et d'éclairage public mettant en valeur la splendeur des lieux sous tous les angles.
Cet effort a été malheureusement contrecarré par le tarissement du bassin qui, étant complètement à sec, a perdu son charme et par conséquent son rayonnement, son attraction et sa fonction inégalée de lieu incontournable pour les habitants de la cité ismailienne et des visiteurs nationaux et étrangers.
Aujourd'hui, l'eau, synonyme de vie et d'existence pour Sahrij Souani, coule de nouveau. Aussi, faut-il mettre au point une véritable stratégie et un plan d'action à même d'assurer la mise en valeur du site et son intégration complète dans son environnement urbanistique et socioculturel, en tant que patrimoine et vecteur d'activités de loisirs et de tourisme dans la cité ismailienne.
En attendant le remplissage intégral du bassin, les Meknassis et les visiteurs de la ville peuvent désormais à nouveau profiter, le temps d'une promenade, des charmes inégalés d'un merveilleux et grandiose site historique appelé Sahrij Souani.
