Le Portugal et ses trentenaires de la génération dorée (Champions du monde juniors en 1991), Figo en tête, ont perdu leur statut de favori en bafouillant leur football face aux modestes Grecs (2-1), vainqueurs surprise en ouverture de l'Euro-2004 samedi à Porto (GrA).
C'est la première fois depuis 1980 que le pays hôte d'un Championnat d'Europe des nations perd son premier match. Les Lusitaniens, qui s'étaient présentés lors de la cérémonie d'ouverture de ce XIIe Championnat d'Europe comme les héritiers de l'illustre navigateur Vasco de Gama, ont coulé à pic, éperonnés par des Grecs sans complexes.
Les Hellènes, entraînés par leur bouillant sélectionneur allemand Otto Rehhagel (pourtant âgé de 65 ans), se sont montrés d'un réalisme saisissant (7 tirs seulement dans le match, dont 2 cadrés), profitant de deux erreurs de débutants de leurs adversaires. Paulo Ferreira, 25 ans, a d'abord mal assuré une passe, qui a permis aux Grecs d'ouvrir le score (7e). Puis Cristiano Ronaldo, 19 ans, juste entré en jeu, a commis un péché de jeunesse en offrant un penalty à Basinas (51e). L'attaquant portugais, pour se racheter, a réduit la marque dans le temps additionnel. Mais il était trop tard.
«A ce niveau, celui qui commet le moins d'erreur l'emporte. Nous en avons fait deux, la Grèce a marqué deux fois», commentait Luis Figo, dépité, qui n'a pu se libérer du marquage rugueux des Grecs.
Cette déroute a provoqué la colère des supporteurs de la Selecçao, qui ont immédiatement déversé leur fiel sur les forum des sites internet de sport, ironisant sur les 20 millions d'euros déboursés par Chelsea (1re div. anglaise) pour s'offrir Paulo Ferreira (qui était au FC Porto).
Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari savait ce qu'il avait à dire dès la fin du match: «Je m'excuse pour cette défaite auprès des supporteurs portugais qui nous ont encouragés du début à la fin. Nos supporteurs ne méritaient pas cela». «Dans une compétition courte comme celle-là, on a droit à une erreur. Nous avons grillé notre joker», analysait-il, tandis que Figo lançait: «Rien n'est perdu».
Scolari devrait procéder à des changements face à la Russie le 16 juin. Une des figures de la génération dorée, le milieu de terrain Rui Costa (32 ans), champion d'Italie avec le Milan AC, semble menacé.
«Nous avons respecté notre plan à 100%» se félicitait pour sa part Rehhagel. «C'est la plus grande victoire de la Grèce (en tête du groupe A), ajoutait-il. A titre personnel, un grand succès comme ça me rappelle, en tant qu'entraîneur, la victoire avec le Werder Brême en Coupe (des vainqueurs de Coupe en 1992) face à Monaco (au Portugal, déjà)».
«Je pourrais être le seul conducteur (à Athènes) à rouler dans la file des bus», souriait-il. Sa joie n'était rien comparée à celle de son défenseur Panagiotis Fyssas (très connu au Portugal puisqu'il joue au Benfica Lisbonne) qui fêtait son 31e anniversaire le jour du match. Fyssas ne pouvait rêver plus beau cadeau.
C'est la première fois depuis 1980 que le pays hôte d'un Championnat d'Europe des nations perd son premier match. Les Lusitaniens, qui s'étaient présentés lors de la cérémonie d'ouverture de ce XIIe Championnat d'Europe comme les héritiers de l'illustre navigateur Vasco de Gama, ont coulé à pic, éperonnés par des Grecs sans complexes.
Les Hellènes, entraînés par leur bouillant sélectionneur allemand Otto Rehhagel (pourtant âgé de 65 ans), se sont montrés d'un réalisme saisissant (7 tirs seulement dans le match, dont 2 cadrés), profitant de deux erreurs de débutants de leurs adversaires. Paulo Ferreira, 25 ans, a d'abord mal assuré une passe, qui a permis aux Grecs d'ouvrir le score (7e). Puis Cristiano Ronaldo, 19 ans, juste entré en jeu, a commis un péché de jeunesse en offrant un penalty à Basinas (51e). L'attaquant portugais, pour se racheter, a réduit la marque dans le temps additionnel. Mais il était trop tard.
«A ce niveau, celui qui commet le moins d'erreur l'emporte. Nous en avons fait deux, la Grèce a marqué deux fois», commentait Luis Figo, dépité, qui n'a pu se libérer du marquage rugueux des Grecs.
Cette déroute a provoqué la colère des supporteurs de la Selecçao, qui ont immédiatement déversé leur fiel sur les forum des sites internet de sport, ironisant sur les 20 millions d'euros déboursés par Chelsea (1re div. anglaise) pour s'offrir Paulo Ferreira (qui était au FC Porto).
Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari savait ce qu'il avait à dire dès la fin du match: «Je m'excuse pour cette défaite auprès des supporteurs portugais qui nous ont encouragés du début à la fin. Nos supporteurs ne méritaient pas cela». «Dans une compétition courte comme celle-là, on a droit à une erreur. Nous avons grillé notre joker», analysait-il, tandis que Figo lançait: «Rien n'est perdu».
Scolari devrait procéder à des changements face à la Russie le 16 juin. Une des figures de la génération dorée, le milieu de terrain Rui Costa (32 ans), champion d'Italie avec le Milan AC, semble menacé.
«Nous avons respecté notre plan à 100%» se félicitait pour sa part Rehhagel. «C'est la plus grande victoire de la Grèce (en tête du groupe A), ajoutait-il. A titre personnel, un grand succès comme ça me rappelle, en tant qu'entraîneur, la victoire avec le Werder Brême en Coupe (des vainqueurs de Coupe en 1992) face à Monaco (au Portugal, déjà)».
«Je pourrais être le seul conducteur (à Athènes) à rouler dans la file des bus», souriait-il. Sa joie n'était rien comparée à celle de son défenseur Panagiotis Fyssas (très connu au Portugal puisqu'il joue au Benfica Lisbonne) qui fêtait son 31e anniversaire le jour du match. Fyssas ne pouvait rêver plus beau cadeau.
