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Euro 2004 : le Portugal et sa «guerre d'Espagne »

L'Allemagne a été tenue en échec par la Lettonie (0-0), en match comptant pour la deuxième journée du groupe D de l'Euro-2004 de football, hier au stade do Bessa de Porto, hypothéquant ses chances de qualification pour les quarts de finale. Comme le sélec

Euro 2004 : le Portugal et sa «guerre d'Espagne »
La défense de la Lettonie contrant un tir du milieu de terrain allemand, Ballack.
«C'est une guerre»: la bravade du sélectionneur du Portugal, Luiz Felipe Scolari, a ajouté un parfum de soufre au choc ibérique d'aujourd'hui contre l'Espagne, sous-tendu par une rivalité régionale et décisif pour la qualification en quarts de finale de l'Euro-2004 de football. L'Espagne, victorieuse de la Russie (1-0) puis tenue en échec par la Grèce (1-1) dans ce groupe A, part avec une longueur d'avance puisqu'un nul lui suffirait.

Mais le Portugal, qui doit absolument gagner devant son public de Lisbonne, aborde ce match le couteau entre les dents, comme il l'a fait mercredi face aux Russes (2-0) après des débuts catastrophiques contre la Grèce (1-2).

Même si, théoriquement, Espagne et Portugal peuvent passer ensemble le premier tour (en cas de victoire portugaise et de défaite grecque contre la Russie et selon la différence de buts générale de l'Espagne et de la Grèce), il est probable qu'une seule formation ibérique atteigne les quarts. Scolari veut s'en persuader: il s'agira de son équipe.

Aussi, en bon Sud-Américain, le Brésilien n'a-t-il pas hésité à mettre le feu aux poudres. «C'est une guerre et lors des guerres il vous faut tuer et non être tué», a-t-il affirmé vendredi à la radio espagnole Cadena Ser en lui refusant un entretien. «Ce genre d'expression est très utilisé au Brésil. Ce que je voulais dire, c'est qu'une équipe passera et l'autre pas», s'est justifié Scolari samedi, assailli de questions par les journalistes espagnols.
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