Celui de la capitale sera installé dans le musée de Maroc Télécom», explique Catherine Gay, présidente de l'association «Mémoire de l'Aéropostal». Ces lieux de mémoire pourront relancer le tourisme dans des régions du Sud. «Tarfaya pourrait bénéficier d'un afflux de touristes et d'amateurs d'histoire de l'aviation», ajoute-t-elle. Un rappel : c'est à Tarfaya, qu'en octobre 1927 Saint-Exupéry devient chef d'aéroplace.
Rabat est également un lieu historique dans cette chaîne, car c'est de cette ville qu'est parti le premier courrier officiel « Par avion ». « Le 8 mars 1919, Pierre-Georges Latécoère décolle de Toulouse pour Rabat où il atterrit le lendemain après-midi accueilli par le Maréchal Lyautey. Ayant déjà la fibre marketing, il lui offre un exemplaire du quotidien français ‘‘Le Temps'' et un carton de violettes fraîches pour la Maréchale. Cinq jours après son départ, l'appareil de retour à Toulouse est porteur d'un courrier officiel de la Résidence pour le ministère des Affaires étrangères français. Ce fut le premier courrier officiel ‘‘Par avion''», indique l'historien Gérard Collot.
Cet ancien ingénieur de Dassault et président du Cercle aérophilatélique français a parlé également du début de la grande conquête de l'espace. Une aventure jalonnée d'événements qui commence de septembre 1917 où Pierre Georges Latécoère crée le terrain de Toulouse-Montaudran et l'aménage pour la construction des premiers avions Salmson à la commande exceptionnelle de 1000 appareils faite par le ministre de l'Armement. «Après la signature de l'Armistice, la production d'avions de guerre s'interrompt. Pierre Georges Latécoère décide de recycler tous ses avions à des fins commerciales. C'est ainsi qu'il élabore avec son ami Beppo, ancien aviateur italien, un projet de lignes commerciales qu'il présente en 1918 au ministre de l'Aéronautique, Jacques Dumesnil.
Ce projet était de relier la France à l'Amérique du Sud en trois tronçons : Toulouse-Casablanca, Casablanca-Dakar, Natal-Buenos-Aires via Rio de Janeiro. En ce moment-là, la traversée aérienne de l'Atlantique n'était pas envisagée. Une proposition qui n'a pas été prise au sérieux par les politiques de l'époque », lance M. Collot.
Quant à Pierre Georges Latécoère, il continuait d'affirmer: « J'ai refait tous les calculs, ils confirment l'opinion des spécialistes : mon idée est irréalisable. Il ne me reste plus qu'une seule chose à faire : la réaliser ».
Rabat est également un lieu historique dans cette chaîne, car c'est de cette ville qu'est parti le premier courrier officiel « Par avion ». « Le 8 mars 1919, Pierre-Georges Latécoère décolle de Toulouse pour Rabat où il atterrit le lendemain après-midi accueilli par le Maréchal Lyautey. Ayant déjà la fibre marketing, il lui offre un exemplaire du quotidien français ‘‘Le Temps'' et un carton de violettes fraîches pour la Maréchale. Cinq jours après son départ, l'appareil de retour à Toulouse est porteur d'un courrier officiel de la Résidence pour le ministère des Affaires étrangères français. Ce fut le premier courrier officiel ‘‘Par avion''», indique l'historien Gérard Collot.
Cet ancien ingénieur de Dassault et président du Cercle aérophilatélique français a parlé également du début de la grande conquête de l'espace. Une aventure jalonnée d'événements qui commence de septembre 1917 où Pierre Georges Latécoère crée le terrain de Toulouse-Montaudran et l'aménage pour la construction des premiers avions Salmson à la commande exceptionnelle de 1000 appareils faite par le ministre de l'Armement. «Après la signature de l'Armistice, la production d'avions de guerre s'interrompt. Pierre Georges Latécoère décide de recycler tous ses avions à des fins commerciales. C'est ainsi qu'il élabore avec son ami Beppo, ancien aviateur italien, un projet de lignes commerciales qu'il présente en 1918 au ministre de l'Aéronautique, Jacques Dumesnil.
Ce projet était de relier la France à l'Amérique du Sud en trois tronçons : Toulouse-Casablanca, Casablanca-Dakar, Natal-Buenos-Aires via Rio de Janeiro. En ce moment-là, la traversée aérienne de l'Atlantique n'était pas envisagée. Une proposition qui n'a pas été prise au sérieux par les politiques de l'époque », lance M. Collot.
Quant à Pierre Georges Latécoère, il continuait d'affirmer: « J'ai refait tous les calculs, ils confirment l'opinion des spécialistes : mon idée est irréalisable. Il ne me reste plus qu'une seule chose à faire : la réaliser ».
