Le Festival international du cinéma d’animation (FICAM), organisé pour la quatrième fois à Meknès, retourne cette année avec une grande ambition sur le planning.
FICAM ne se contente plus de devenir une simple rencontre cinématographique, axée sur la célébration des nouveautés du cinéma de l’animation. Mais, le festival de la capitale ismaélite épouse désormais des allures plus présomptueuses de telle sorte que cet événement devienne un catalyseur de la naissance du cinéma d’animation au Maroc.
Il cible, donc, une initiation du public aux avantages de la créativité du 8e art, tout en créant des opportunités pragmatiques pour que les artistes marocains puissent échanger les connaissances artistiques et techniques avec ceux de la rive nord de la Méditerranée.
Unique en son genre au Maroc, le FICAM qui se tiendra entre le 16 et 25 avril, développera trois volets : la programmation cinématographique, la formation des futurs professionnels et enseignants et enfin les expositions.
Comme le public attend avec impatience surtout la projection des grandes productions du cinéma d’animation, le festival leur propose des films éclectiques en termes de genre et de thématique. La 4e édition propose des longs et des courts-métrages, des films récents, des films de répertoire, et puis des films qui feront plaisir aux cinéphiles présents, puisqu’ils sont les œuvres de la création marocaine et africaine.
C’est en avant-première que le FICAM compte faire une projection du dernier film de Jacques-Rémy Girerd, «La Prophétie des grenouilles», et la cerise sur le gâteau qui fera agrandir le cinéma d’animation en Afrique, qui malgré son état embryonnaire, pourra mettre le pied à l’étrier avec la projection du premier long-métrage africain de cinéma d’animation «The Legend of the Sky Kingdom».
La clôture de ce volet marquera une pause, en rendant hommage aux pionniers du 8e art, Ladislas Starewith en projetant trois films : Le rat des villes et les rats des champs (1926), Le roman de renard (1930), Fétiche prestidigitateur (1934). L'atout majeur du festival est sa ferme volonté d’élargir ses horizons et se penche sur l’aspect pragmatique et dispense des stages autour du cinéma de l’animation et dont les bénéficiaires seront les enseignants.
L’atelier de ceux-ci sera conduit par Malek Bentroud, et dont le message est de faire développer une pratique artistique autour du cinéma d’animation dans les écoles. Le but est de faire enseigner aux enfants les formes cinématographiques, l’analyse de la dramaturgie, de la scénographie et de les encourager à réaliser un court-métrage. Benoît Chieux, story-boarder dans les studios Folimage, encadrera le second atelier destiné aux futurs professionnels marocains du cinéma sur le thème du story-bord. Les expositions sont également des rendez-vous profondément réfléchis, car elles mettent en œuvre des tendances en vogue.
Le Frigoscope est le thème d’une exposition alliant poésie et bizarrerie, et ce sont de vieux réfrigérateurs qui occupent l’espace d’une manière inédite.
Said Bouftass, plasticien et réalisateur du dessin animé, est l’artiste des objets tournant autour du corps humain et présentera sous le thème «Du dessin au dessin» des œuvres exclusivement conçues pour le FICAM.
Ce sera un grand moment pour les cinéphiles nationaux, car ils auront la chance de découvrir un étonnant récit initiatique, réalisé à partir d’objets recyclés.
A partir des quatre-vingt-dix minutes de surprise que ce premier long métrage d'animation venu du Zimbabwe propose aux festivaliers, permet au 8e art africain d’espérer que l’avenir sera prospère surtout qu’il s’est montré excessivement créatifs en produisant tout un film d’animation à partir d’objets métalliques recyclés. Cette technique a été appelée par ses créateurs Junkmation, littéralement " animation de déchets". Les critiques relèvent que l’originalité du film ne réside pas dans la trame considérée simple, mais dans la diversité des tableaux artistiques.
Des bouillottes rouillées ont servi pour le canyon, des pneus de camions et des cordes peintes en rouge pour le volcan, des ciseaux représentent les oiseaux, et les troncs des arbres sont faits avec des bouteilles.
Le labyrinthe est fabriqué à partir d'une jungle d'ordinateurs cassés et d'imprimantes. Mais il a fallu en outre deux aspirateurs, sept télévisions, cinq radios, trente circuits imprimés, cinq machines à écrire, sans compter trois réfrigérateurs et cinq machines à laver pour faire le décor.
FICAM ne se contente plus de devenir une simple rencontre cinématographique, axée sur la célébration des nouveautés du cinéma de l’animation. Mais, le festival de la capitale ismaélite épouse désormais des allures plus présomptueuses de telle sorte que cet événement devienne un catalyseur de la naissance du cinéma d’animation au Maroc.
Il cible, donc, une initiation du public aux avantages de la créativité du 8e art, tout en créant des opportunités pragmatiques pour que les artistes marocains puissent échanger les connaissances artistiques et techniques avec ceux de la rive nord de la Méditerranée.
Unique en son genre au Maroc, le FICAM qui se tiendra entre le 16 et 25 avril, développera trois volets : la programmation cinématographique, la formation des futurs professionnels et enseignants et enfin les expositions.
Comme le public attend avec impatience surtout la projection des grandes productions du cinéma d’animation, le festival leur propose des films éclectiques en termes de genre et de thématique. La 4e édition propose des longs et des courts-métrages, des films récents, des films de répertoire, et puis des films qui feront plaisir aux cinéphiles présents, puisqu’ils sont les œuvres de la création marocaine et africaine.
C’est en avant-première que le FICAM compte faire une projection du dernier film de Jacques-Rémy Girerd, «La Prophétie des grenouilles», et la cerise sur le gâteau qui fera agrandir le cinéma d’animation en Afrique, qui malgré son état embryonnaire, pourra mettre le pied à l’étrier avec la projection du premier long-métrage africain de cinéma d’animation «The Legend of the Sky Kingdom».
La clôture de ce volet marquera une pause, en rendant hommage aux pionniers du 8e art, Ladislas Starewith en projetant trois films : Le rat des villes et les rats des champs (1926), Le roman de renard (1930), Fétiche prestidigitateur (1934). L'atout majeur du festival est sa ferme volonté d’élargir ses horizons et se penche sur l’aspect pragmatique et dispense des stages autour du cinéma de l’animation et dont les bénéficiaires seront les enseignants.
L’atelier de ceux-ci sera conduit par Malek Bentroud, et dont le message est de faire développer une pratique artistique autour du cinéma d’animation dans les écoles. Le but est de faire enseigner aux enfants les formes cinématographiques, l’analyse de la dramaturgie, de la scénographie et de les encourager à réaliser un court-métrage. Benoît Chieux, story-boarder dans les studios Folimage, encadrera le second atelier destiné aux futurs professionnels marocains du cinéma sur le thème du story-bord. Les expositions sont également des rendez-vous profondément réfléchis, car elles mettent en œuvre des tendances en vogue.
Le Frigoscope est le thème d’une exposition alliant poésie et bizarrerie, et ce sont de vieux réfrigérateurs qui occupent l’espace d’une manière inédite.
Said Bouftass, plasticien et réalisateur du dessin animé, est l’artiste des objets tournant autour du corps humain et présentera sous le thème «Du dessin au dessin» des œuvres exclusivement conçues pour le FICAM.
The Legend of the Sky Kingdom de Zimbabwe
The Legend of the Sky Kingdom sera visionné lors du festival d’animation de Meknès.Ce sera un grand moment pour les cinéphiles nationaux, car ils auront la chance de découvrir un étonnant récit initiatique, réalisé à partir d’objets recyclés.
A partir des quatre-vingt-dix minutes de surprise que ce premier long métrage d'animation venu du Zimbabwe propose aux festivaliers, permet au 8e art africain d’espérer que l’avenir sera prospère surtout qu’il s’est montré excessivement créatifs en produisant tout un film d’animation à partir d’objets métalliques recyclés. Cette technique a été appelée par ses créateurs Junkmation, littéralement " animation de déchets". Les critiques relèvent que l’originalité du film ne réside pas dans la trame considérée simple, mais dans la diversité des tableaux artistiques.
Des bouillottes rouillées ont servi pour le canyon, des pneus de camions et des cordes peintes en rouge pour le volcan, des ciseaux représentent les oiseaux, et les troncs des arbres sont faits avec des bouteilles.
Le labyrinthe est fabriqué à partir d'une jungle d'ordinateurs cassés et d'imprimantes. Mais il a fallu en outre deux aspirateurs, sept télévisions, cinq radios, trente circuits imprimés, cinq machines à écrire, sans compter trois réfrigérateurs et cinq machines à laver pour faire le décor.
