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Figurant parmi les recordmen du monde de participations : Max Olivar, la légende marocaine des 24h du Mans

Quelle fut grande notre surprise lorsque parmi trois grosses pointures mondiales présentées par notre consœur française FR3 au J.T de 20 heures, de découvrir sur le plateau un Marocain. Ces trois hommes ont été choisis pour leurs performances, l'ensemble

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Le premier de ces trois invités est une véritable notoriété, c'est le pilote français quadruple vainqueur des 24 heures du Mans, Henri Pescarolo, le second est également Français, c'est Jean Ragnoti, le pilote qui conduisait au Mans classique l'Alpine A443 vainqueur en 1978. Le troisième n'était autre que notre compatriote, fort connu au Maroc, en l'occurrence, Max Cohen Olivar. Sa présence sur le plateau est synonyme de reconnaissance à l'ensemble de ses œuvres puisque ce jour-là, Max est second recordman du monde des participations derrière Pescarolo.

Max a pris part aux 24 heures du Mans Classic (850 pilotes) au volant d'un prototype Lola 2.litres que MCO a réussi à classer au premier rang des Lola 2.L présentes. Son classement à lui est 4e au général. Le fait de continuer à glaner des victoires ne signifie plus rien pour MCO. Ce qui l'intéresse au plus haut grade c'est d'inculquer son savoir aux jeunes, rendre service à son pays.

Car, avec son immense réseau de connaissances internationales dans les médias et les instances internationales au plus haut niveau dans le monde du sport, il se place comme l'interlocuteur idéal et l'organe de liaison incontournable avec toutes ses instances pour la promotion de l'image du Maroc au sein d'une discipline qui devrait à l'instar du jeune Bennani susciter des passions et des vocations.

Cadre adéquat

Cependant, ces vocations ne peuvent éclore que dans un cadre lui offrant des conditions optimales pour s'épanouir, c'est-à-dire, un Stadium Automobile. Le sport automobile national, poussif, a besoin d'un cadre ou d'un événement salutaire qui lui permettrait de faire un pas décisif dans son développement. La Volonté Royale de voir le Maroc se constituer en puissance sportive a permis à bon nombre de sportifs de crever le plafond ( E .N finaliste de la CAN 2004, Lakhsem nouveau champion du monde de full contact, Mehdi Bennani ayant reçu des offres pour la F1). L'infrastructure de choix et des moyens entrant dans le cadre d'un programme "de fabrication de sportifs de haut niveau " à l'image des pays qui dominent le monde, sont devenus une nécessité impérieuse. Le rêve ( et il est parfaitement réalisable), celui de voir une ville comme Casablanca ou Marrakech… abriter un Championnat du monde de GT ou de sports prototypes auxquels il serait intéressant de voir le secteur automobile marocain distributeur sous-traitant, associé.

Une manifestation pareille aurait indiscutablement des retombées bénéfiques. Tout un éventail de solutions possibles allant du Championnat du monde de voitures de tourisme (DTM Changaï) jusqu'à la F1. Pourquoi pas ? A l'image de Monaco, Miami. Un circuit urbain grandiose qui durerait quatre jours. Après, les organisateurs remballent leur matériel, et les villes Monaco, Miami, Casablanca ou Marrakech reprennent leur rythme quotidien!

" Mais c'est éphémère ! " diront certains. Exact ! Mais les retombées de l' " éphémère" sont infiniment plus importantes que celles d'un stade de football d'une capacité de 30 ou 40.000 spectateurs mais qui n'est fréquenté en fin de compte que par une centaine de mordus. En outre, il faut ajouter les dépenses de la maintenance. Une idée à creuser ! Les promoteurs de ces organisations ne cachent pas leur faible pour notre pays. Stéphane Ratel, le célèbre promoteur, vieille connaissance de Max Olivar, a déjà été contacté.

Un championnat du monde GT ou sports prototypes au Maroc. Pourquoi pas ? Le pays qui a été candidat à l'organisation de la Coupe du monde de football est capable d'organiser n'importe quelle manifestation d'envergure.
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