Vous avez longtemps vécu à Lisbonne, puis tout d'un coup vous choisissez le Maroc comme terre de résidence. Comment ce choix a été fait?
J'ai fait un premier voyage touristique avec mon mari et mon petit garçon, il y a quatre ans, alors que je vivais encore au Portugal. Sur le champ, j'ai eu un coup de coeur pour le pays tout simplement, car j'ai découvert des immensités superbes et des personnes attachantes.Je me suis dite que si un jour il nous a été donné de travailler ici, on viendrait . Alors, l'occasion s'est présentée il y a un an et demi. On n'a pas hésité une minute pour venir s'installer au Maroc.
Je me suis tout de suite ressourcée de la culture marocaine musulmane que je ne connaissais pas bien avant. Cette influence, on la voit justement dans mes derniers travaux, et constitue, par ailleurs, une complémentarité par rapport à mon expérience portugaise. Ainsi, il était normal que je vienne au Maroc pour poursuivre mon voyage artistique avec la démarche en céramique.
Dans vos travaux, on remarque un intérêt particulier pour les arabesques?
Ces motifs géométriques m'ont été inspirés des tapis et bijoux marocains.
Par exemple, pour cette exposition particulière, j'ai choisi cinq travaux à moi dont un tableau de céramique intitulé «Dawamatou al hayat». C'est une sorte d'hymne à la vie représentée en une spirale qu'on retrouve aussi sur des bijoux marocains amazighs. Ce cercle de vie est accompagné d'un poème libyen très célèbre, extrait d'un recueil de Dassine Oult Yemma, musicienne, poétesse et messagère de paix touaregue du début du vingtième siècle.
Et ces mots en arabe qu'on retrouve aussi souvent dans vos récents tableaux?
Il y a une forte intuition qui est ensuite confirmée par ce que m'apprennent les gens que je rencontre. Pour «Dawamatou al hayat», c'est un bijoutier de la rue des Consuls qui m'a appris le mot en arabe.
Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur les techniques que vous employez?
J'ai essayé beaucoup de matériaux, mais pour le moment je m'arrête à la recherche en peinture à l'huile et en céramique(zellige).
Qu'est-ce que vous pensez du thème de l'exposition «Tiomphe de la vie», en souvenir des victimes du terrorisme?
C'est un appel à la beauté. Par exemple, certains de mes travaux sont le résultat de tout ce que je vois autour de moi et toutes les mauvaises informations de la télévision que je retransforme en quelque chose d'optimiste.
J'ai fait un premier voyage touristique avec mon mari et mon petit garçon, il y a quatre ans, alors que je vivais encore au Portugal. Sur le champ, j'ai eu un coup de coeur pour le pays tout simplement, car j'ai découvert des immensités superbes et des personnes attachantes.Je me suis dite que si un jour il nous a été donné de travailler ici, on viendrait . Alors, l'occasion s'est présentée il y a un an et demi. On n'a pas hésité une minute pour venir s'installer au Maroc.
Je me suis tout de suite ressourcée de la culture marocaine musulmane que je ne connaissais pas bien avant. Cette influence, on la voit justement dans mes derniers travaux, et constitue, par ailleurs, une complémentarité par rapport à mon expérience portugaise. Ainsi, il était normal que je vienne au Maroc pour poursuivre mon voyage artistique avec la démarche en céramique.
Dans vos travaux, on remarque un intérêt particulier pour les arabesques?
Ces motifs géométriques m'ont été inspirés des tapis et bijoux marocains.
Par exemple, pour cette exposition particulière, j'ai choisi cinq travaux à moi dont un tableau de céramique intitulé «Dawamatou al hayat». C'est une sorte d'hymne à la vie représentée en une spirale qu'on retrouve aussi sur des bijoux marocains amazighs. Ce cercle de vie est accompagné d'un poème libyen très célèbre, extrait d'un recueil de Dassine Oult Yemma, musicienne, poétesse et messagère de paix touaregue du début du vingtième siècle.
Et ces mots en arabe qu'on retrouve aussi souvent dans vos récents tableaux?
Il y a une forte intuition qui est ensuite confirmée par ce que m'apprennent les gens que je rencontre. Pour «Dawamatou al hayat», c'est un bijoutier de la rue des Consuls qui m'a appris le mot en arabe.
Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur les techniques que vous employez?
J'ai essayé beaucoup de matériaux, mais pour le moment je m'arrête à la recherche en peinture à l'huile et en céramique(zellige).
Qu'est-ce que vous pensez du thème de l'exposition «Tiomphe de la vie», en souvenir des victimes du terrorisme?
C'est un appel à la beauté. Par exemple, certains de mes travaux sont le résultat de tout ce que je vois autour de moi et toutes les mauvaises informations de la télévision que je retransforme en quelque chose d'optimiste.
