Tous ceux qui sont diabétiques et indigents peuvent recourir à l'association SOS diabète pour bénéficier des soins nécessaires et d'un contrôle régulier d'hémoglobine glycosylée chaque lundi et mercredi. Il suffit juste de présenter une copie de la carte d'identité nationale et l'ordonnance du médecin. Jeunes et moins jeunes se sont habitués depuis des années à fréquenter le siège de l'association. « Cela fait quatre ans que je recours au service de SOS diabète. Je bénéficie d'un contrôle régulièrement.
L'existence de cette association à Rabat me rassure », affirme une jeune femme qui habite non loin du siège de l'association. D'autres diabétiques viennent des quatre coins de la capitale et des villes avoisinantes comme Témara et Salé. Les membres de cette association affirment qu'ils ne ménagent aucun effort pour sensibiliser les citoyens. Depuis déjà quelques semaines, ils ont organisé une campagne de distribution de l'insuline concentrée à 40 unités par millilitres (40 UI/ml) pour liquider le stock.
En même temps, ils ont dispensé des cours de sensibilisation au profit des diabétiques en vue de leur expliquer la manière dont doit se faire le passage vers l'insuline concentrée à 100 unités par millilitres. Des cadres spécialisés et des représentants du ministère de la Santé ont veillé à la bonne démarche de cette opération. En fait, le ministère de la Santé a décidé de retirer du marché, à partir du 1-er juin dernier, l'insuline concentrée à 40 unités internationales par millilitre pour la remplacer par l'insuline concentrée à 100 UI/ml.
Dans le monde entier, il n'y a presque plus de firmes pharmaceutiques qui produisent l'insuline 40 UI/ml. Le problème d'approvisionnement risquait de se poser à chaque fois pour le ministère de la Santé. On avait peur à chaque fois qu'il n'ait plus cette insuline 40 sur le marché et qu'on soit incapable de mettre à la disposition des malades un médicament qui les maintient en vie.
C'est pour cette raison que SOS diabète a mené, en partenariat avec le ministère de la Santé, des campagnes de sensibilisation dans toutes les pharmacies pour remplacer l'insuline 40 UI/ml et les seringues graduées à 40 UI/ml par l'insuline 100 UI/ml. Mais selon le président de SOS diabète, on peut toujours utiliser l'insuline concentrée 40 si l'on a les seringues graduées à 40 UI/ml.
« Si on a l'insuline concentrée 40 et sa seringue, on peut toujours l'utiliser. Cela ne représente nullement un danger. Le Maroc a voulu se mettre aux normes internationales », explique le président de l'association qui est lui-même diabétique.
Quelques-uns recourent à l'association pour vérifier pour la première fois s'ils sont atteints ou pas de diabète. Mais, l'association ne peut pas offrir ce genre de contrôle. « Je suis venu à SOS diabète pour vérifier si je suis diabétique ou pas. Quelques amis m'ont parlé de l'existence de cette association. Malheureusement, on m'a informé qu'ici ce n'est pas possible », affirme un quadragénaire, l'air bouleversé. Par ailleurs, SOS diabète est présente aussi dans les domaines social, sportif, culturel, nutritionnel…Elle organise maintes activités au profit des nécessiteux. Ainsi, à titre d'exemple, 500 enfants issus de familles démunies ont pu profiter d'une opération de circoncision en avril dernier.
Mais, pour que cette association continue de jouer un rôle prépondérant, elle a besoin du soutien nécessaire et des fonds pour assurer sa mission au profit des démunis.
L'existence de cette association à Rabat me rassure », affirme une jeune femme qui habite non loin du siège de l'association. D'autres diabétiques viennent des quatre coins de la capitale et des villes avoisinantes comme Témara et Salé. Les membres de cette association affirment qu'ils ne ménagent aucun effort pour sensibiliser les citoyens. Depuis déjà quelques semaines, ils ont organisé une campagne de distribution de l'insuline concentrée à 40 unités par millilitres (40 UI/ml) pour liquider le stock.
En même temps, ils ont dispensé des cours de sensibilisation au profit des diabétiques en vue de leur expliquer la manière dont doit se faire le passage vers l'insuline concentrée à 100 unités par millilitres. Des cadres spécialisés et des représentants du ministère de la Santé ont veillé à la bonne démarche de cette opération. En fait, le ministère de la Santé a décidé de retirer du marché, à partir du 1-er juin dernier, l'insuline concentrée à 40 unités internationales par millilitre pour la remplacer par l'insuline concentrée à 100 UI/ml.
Dans le monde entier, il n'y a presque plus de firmes pharmaceutiques qui produisent l'insuline 40 UI/ml. Le problème d'approvisionnement risquait de se poser à chaque fois pour le ministère de la Santé. On avait peur à chaque fois qu'il n'ait plus cette insuline 40 sur le marché et qu'on soit incapable de mettre à la disposition des malades un médicament qui les maintient en vie.
C'est pour cette raison que SOS diabète a mené, en partenariat avec le ministère de la Santé, des campagnes de sensibilisation dans toutes les pharmacies pour remplacer l'insuline 40 UI/ml et les seringues graduées à 40 UI/ml par l'insuline 100 UI/ml. Mais selon le président de SOS diabète, on peut toujours utiliser l'insuline concentrée 40 si l'on a les seringues graduées à 40 UI/ml.
« Si on a l'insuline concentrée 40 et sa seringue, on peut toujours l'utiliser. Cela ne représente nullement un danger. Le Maroc a voulu se mettre aux normes internationales », explique le président de l'association qui est lui-même diabétique.
Quelques-uns recourent à l'association pour vérifier pour la première fois s'ils sont atteints ou pas de diabète. Mais, l'association ne peut pas offrir ce genre de contrôle. « Je suis venu à SOS diabète pour vérifier si je suis diabétique ou pas. Quelques amis m'ont parlé de l'existence de cette association. Malheureusement, on m'a informé qu'ici ce n'est pas possible », affirme un quadragénaire, l'air bouleversé. Par ailleurs, SOS diabète est présente aussi dans les domaines social, sportif, culturel, nutritionnel…Elle organise maintes activités au profit des nécessiteux. Ainsi, à titre d'exemple, 500 enfants issus de familles démunies ont pu profiter d'une opération de circoncision en avril dernier.
Mais, pour que cette association continue de jouer un rôle prépondérant, elle a besoin du soutien nécessaire et des fonds pour assurer sa mission au profit des démunis.
