A l'issue de leur rencontre avec M. Hamdi Boukhari, responsable juridique pour la région Afrique du Nord et Moyen Orient au HCR, les membres du Collectif ont déposé auprès du Secrétariat de l'Agence onusienne une lettre dans laquelle ils attirent l'attention du Haut Commissariat sur «la situation désastreuse de nos familles dans les camps de Tindouf», en Algérie.
Dans sa lettre au HCR, le Collectif explique que s'il est notoire aujourd'hui que le «Polisario» instrumentalise à des fins politiques la tragédie de la population des camps de Tindouf qu'il présente comme «réfugiée», il est grand temps que l'Algérie, Etat «abritant» ces camps, se soumette au Droit international, et en particulier à la charte relative au statut des réfugiés. De même, plaide le Collectif, cette population doit enfin faire l'objet d'un recensement et d'une identification objective et exhaustive.
Par ailleurs, ajoute la lettre, il est urgent «d'inviter le gouvernement d'Alger à regrouper ces familles» et de veiller à mettre fin à la pratique courante consistant à prendre leurs enfants comme otages, via des déportations à Cuba (sous prétexte de les former) ou des envois dans des «colonies de vacances» en Europe. «l'Algérie doit permettre à cette population, conformément aux principes de la charte onusienne, d'exprimer son droit au retour librement consenti», conclut la lettre.
Dans sa lettre au HCR, le Collectif explique que s'il est notoire aujourd'hui que le «Polisario» instrumentalise à des fins politiques la tragédie de la population des camps de Tindouf qu'il présente comme «réfugiée», il est grand temps que l'Algérie, Etat «abritant» ces camps, se soumette au Droit international, et en particulier à la charte relative au statut des réfugiés. De même, plaide le Collectif, cette population doit enfin faire l'objet d'un recensement et d'une identification objective et exhaustive.
Par ailleurs, ajoute la lettre, il est urgent «d'inviter le gouvernement d'Alger à regrouper ces familles» et de veiller à mettre fin à la pratique courante consistant à prendre leurs enfants comme otages, via des déportations à Cuba (sous prétexte de les former) ou des envois dans des «colonies de vacances» en Europe. «l'Algérie doit permettre à cette population, conformément aux principes de la charte onusienne, d'exprimer son droit au retour librement consenti», conclut la lettre.
