Au moins 169 personnes ont été tuées et 375 blessées dans la nuit de jeudi à vendredi dans l'incendie d'une discothèque de Buenos Aires, provoqué, selon les premiers témoignages, par un feu de Bengale jeté dans la foule de quelque deux mille jeunes qui assistaient à un concert de rock. Le drame, un des pires jamais survenus en Argentine, s'est produit aux alentours de minuit dans la discothèque Republica de Cromagnon, située dans le centre de la capitale, où se produisait un groupe local, Los Callejeros.
Les jeunes “ont été pris dans un piège mortel”, a constaté le ministre de l'Intérieur Anibal Fernandez en dénonçant des défaillances dans le dispositif de sécurité. “Le local avait les installations réglementaires théoriques mais, dans la pratique, seules deux portes pouvaient s'ouvrir, les autres étaient condamnées avec du fil de fer”, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.
Vendredi à l'aube, environ 600 personnes, médecins, secouristes et volontaires, s'affairaient sur les lieux où une quarantaine d'ambulances faisaient la navette avec les neuf hôpitaux et cliniques mobilisés pour recevoir les victimes, selon le secrétaire à la Santé de Buenos Aires, Alfredo Stein. Une trentaine de voitures de police et environ deux cents pompiers se trouvaient également sur place.
Selon plusieurs témoignages, l'incendie s'est déclaré vers minuit et a été déclenché par un feu de Bengale lancé dans la foule par un spectateur.
Outre les 169 morts, au moins 375 personnes, dont 18 policiers, ont été blessées et certaines sont dans un état grave, a précisé M. Stein. “C'est un désastre”, a déclaré à l'AFP le ministre de l'Intérieur, présent sur place pour coordonner les secours et les évacuations. “C'est une nuit terrible”, a déclaré le maire de Buenos Aires Anibal Ibarra, interrogé par la télévision Todo Noticias.
Selon des témoins, le feu a pris sur une toile de tissu avant de se propager à des banderoles et affiches accrochées dans le local, ce qui a provoqué l'incendie et une intense fumée. Les spectateurs du concert se sont précipités pour quitter la salle mais, selon plusieurs témoins, les portes sont restées fermées plusieurs minutes après le déclenchement de l'incendie. “Ensuite, avec la fumée, on ne voyait rien, et le feu s'est propagé jusqu'à la scène”, a déclaré un jeune aux journalistes.
Aveuglés, beaucoup se sont ainsi dirigés du côté opposé à la sortie alors qu'ils tentaient de quitter la salle. Au moins deux cents pompiers ont été mobilisés pour venir à bout du sinistre, et une trentaine de véhicules de police étaient stationnés devant la discothèque, où accouraient, affolés, les parents des adolescents venus chercher des nouvelles de leurs enfants.
La plupart des jeunes sortis indemnes de la discothèque se trouvaient en état de choc et ont pris à partie les journalistes de la télévision qui filmaient le drame en direct. Au petit matin une antenne d'information assistée par des psychologues et assistants sociaux a été mise en place pour les aider.
En 1993, 17 adolescents avaient trouvé la mort dans une discothèque située à la périphérie de Buenos Aires, où des collégiens fêtaient la fin de l'année.
Les jeunes “ont été pris dans un piège mortel”, a constaté le ministre de l'Intérieur Anibal Fernandez en dénonçant des défaillances dans le dispositif de sécurité. “Le local avait les installations réglementaires théoriques mais, dans la pratique, seules deux portes pouvaient s'ouvrir, les autres étaient condamnées avec du fil de fer”, a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.
Vendredi à l'aube, environ 600 personnes, médecins, secouristes et volontaires, s'affairaient sur les lieux où une quarantaine d'ambulances faisaient la navette avec les neuf hôpitaux et cliniques mobilisés pour recevoir les victimes, selon le secrétaire à la Santé de Buenos Aires, Alfredo Stein. Une trentaine de voitures de police et environ deux cents pompiers se trouvaient également sur place.
Selon plusieurs témoignages, l'incendie s'est déclaré vers minuit et a été déclenché par un feu de Bengale lancé dans la foule par un spectateur.
Outre les 169 morts, au moins 375 personnes, dont 18 policiers, ont été blessées et certaines sont dans un état grave, a précisé M. Stein. “C'est un désastre”, a déclaré à l'AFP le ministre de l'Intérieur, présent sur place pour coordonner les secours et les évacuations. “C'est une nuit terrible”, a déclaré le maire de Buenos Aires Anibal Ibarra, interrogé par la télévision Todo Noticias.
Selon des témoins, le feu a pris sur une toile de tissu avant de se propager à des banderoles et affiches accrochées dans le local, ce qui a provoqué l'incendie et une intense fumée. Les spectateurs du concert se sont précipités pour quitter la salle mais, selon plusieurs témoins, les portes sont restées fermées plusieurs minutes après le déclenchement de l'incendie. “Ensuite, avec la fumée, on ne voyait rien, et le feu s'est propagé jusqu'à la scène”, a déclaré un jeune aux journalistes.
Aveuglés, beaucoup se sont ainsi dirigés du côté opposé à la sortie alors qu'ils tentaient de quitter la salle. Au moins deux cents pompiers ont été mobilisés pour venir à bout du sinistre, et une trentaine de véhicules de police étaient stationnés devant la discothèque, où accouraient, affolés, les parents des adolescents venus chercher des nouvelles de leurs enfants.
La plupart des jeunes sortis indemnes de la discothèque se trouvaient en état de choc et ont pris à partie les journalistes de la télévision qui filmaient le drame en direct. Au petit matin une antenne d'information assistée par des psychologues et assistants sociaux a été mise en place pour les aider.
En 1993, 17 adolescents avaient trouvé la mort dans une discothèque située à la périphérie de Buenos Aires, où des collégiens fêtaient la fin de l'année.
