A vrai dire, il existe deux poids deux mesures dans la collecte des ordures ménagères à la ville des roses. La commune de Mohammedia semble concentrer ses efforts en matière de ramassage des ordures sur la partie de la ville qui abrite les administrations publiques dite ville basse. Ce périmètre est constamment bien entretenu. Les éboueurs y passent chaque jour et ramassent les déchets ménagers. Par contre l'autre bout de la ville dit El Alia croule sous la saleté.
Les citoyens de la municipalité El Alia parlent ouvertement de deux poids deux mesures. Ils ne comprennent pas comment se fait-il que la commune fait du bon boulot dans une partie de la ville et délaisse complètement ou presque l'autre partie comme si El Alia ne relève pas de la ville. Parfois ils passent plus de trois jours sans voir passer les éboueurs. Pourtant, ils sont censés assurés ce service quotidiennement. Ce retard dans le ramassage des déchets ménagers transforment les rues et les artères de cette partie de la ville à des dépotoirs. Certains citoyens ne cachent pas leur amertume et leur colère contre ce spectacle dégradant et inhumain rencontré chaque jour dans ces rues défigurées par la saleté.
Cette situation peu reluisante est aggravée par le comportement de certains habitants qui trouvent le malin plaisir à jeter dans la rue les emballages, les sachets de plastiques, les papiers et même de la nourriture. Ce comportement irresponsable accentue la dégradation de l'environnement dans cette partie de la ville. Il faut également signaler l'inexistence de poubelles dans les artères d'El Alia. Les habitants mettent tous leurs déchets ménagers dans des sacs de plastiques noirs. Ces ordures sont souvent mises par terre par les chiens et les chats qui fouinent dans ces sacs à la recherche de la nourriture. Ce spectacle dégradant attirent les rats, les mouches, les cafards et les moustiques. Et du coup, menace la santé des citoyens en raison de la présence dans ces amas d'ordures d'une infinité de microbes.
D'ailleurs une étude du ministère de la Santé réalisée en 1994 a révélé que le jus d'ordures ménagères contient 25 milliards de microbes par gramme. Ces microbes sont souvent transportés vers l'homme par les mouches qui se déposent sur ces ordures.
La situation actuelle risque de perdurer puisque le service actuel de nettoiement ne dispose pas apparemment de suffisamment de moyens ni d'effectifs pour assurer comme convenablement la collecte sur l'ensemble du territoire de la ville. En outre, la ville n'est pas concernée par l'appel d'offres international concernant le projet de gestion déléguée des services d'évacuation et de nettoiement des déchets ménagers lancé par la commune de Casablanca.
L'espoir placé dans le nouveau conseil de la ville commence déjà à s'effriter trois mois seulement après son arrivée à la tête de la ville. Et à moins d'une implication réelle de la commune, El Alia et ces alentours continueront d'étouffer sous le poids des ordures qui jonchent l'ensemble des rues et des trottoirs de cette zone. Il est inacceptable de nos jours de laisser pousser des décharges publiques à chaque coin de la ville.
C'est tout simplement une atteinte à la dignité de l'Homme.
Les citoyens de la municipalité El Alia parlent ouvertement de deux poids deux mesures. Ils ne comprennent pas comment se fait-il que la commune fait du bon boulot dans une partie de la ville et délaisse complètement ou presque l'autre partie comme si El Alia ne relève pas de la ville. Parfois ils passent plus de trois jours sans voir passer les éboueurs. Pourtant, ils sont censés assurés ce service quotidiennement. Ce retard dans le ramassage des déchets ménagers transforment les rues et les artères de cette partie de la ville à des dépotoirs. Certains citoyens ne cachent pas leur amertume et leur colère contre ce spectacle dégradant et inhumain rencontré chaque jour dans ces rues défigurées par la saleté.
Cette situation peu reluisante est aggravée par le comportement de certains habitants qui trouvent le malin plaisir à jeter dans la rue les emballages, les sachets de plastiques, les papiers et même de la nourriture. Ce comportement irresponsable accentue la dégradation de l'environnement dans cette partie de la ville. Il faut également signaler l'inexistence de poubelles dans les artères d'El Alia. Les habitants mettent tous leurs déchets ménagers dans des sacs de plastiques noirs. Ces ordures sont souvent mises par terre par les chiens et les chats qui fouinent dans ces sacs à la recherche de la nourriture. Ce spectacle dégradant attirent les rats, les mouches, les cafards et les moustiques. Et du coup, menace la santé des citoyens en raison de la présence dans ces amas d'ordures d'une infinité de microbes.
D'ailleurs une étude du ministère de la Santé réalisée en 1994 a révélé que le jus d'ordures ménagères contient 25 milliards de microbes par gramme. Ces microbes sont souvent transportés vers l'homme par les mouches qui se déposent sur ces ordures.
La situation actuelle risque de perdurer puisque le service actuel de nettoiement ne dispose pas apparemment de suffisamment de moyens ni d'effectifs pour assurer comme convenablement la collecte sur l'ensemble du territoire de la ville. En outre, la ville n'est pas concernée par l'appel d'offres international concernant le projet de gestion déléguée des services d'évacuation et de nettoiement des déchets ménagers lancé par la commune de Casablanca.
L'espoir placé dans le nouveau conseil de la ville commence déjà à s'effriter trois mois seulement après son arrivée à la tête de la ville. Et à moins d'une implication réelle de la commune, El Alia et ces alentours continueront d'étouffer sous le poids des ordures qui jonchent l'ensemble des rues et des trottoirs de cette zone. Il est inacceptable de nos jours de laisser pousser des décharges publiques à chaque coin de la ville.
C'est tout simplement une atteinte à la dignité de l'Homme.
