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La province d'El Jadida, située dans la région Doukkala – Abda, qui se distingue par sa richesse agro-alimentaire et ses potentialités industrielles, constitue la plaque tournante d'un pôle économique émergent. Cette province a un littoral de 150 km, doté de deux ports, l'un est situé dans la ville d'El Jadida et l'autre au port de Jorf Lasfar. Celui de la ville est intégré dans le tissu urbain et contribue dans l'activité de la ville, celui de Jorf Lasfar est considéré, actuellement, comme deuxième port, après celui de Casablanca, selon l'importance des échanges de marchandises.
Ces ouvrages portuaires constituent une ouverture vers l'extérieur, participent dans le développement local, régional et national et offrent une plus-value en richesse du pays.
Caractéristiques et contraintes
La zone littoral des Doukkala est caractérisée par une grande diversité morphologique et plusieurs types de côtes peuvent y être distinguées : la brie d'El Jadida, Azemmour caractérisée par l'existence de l'estuaire de Oumrbia, et les plages sableuses de part et d'autre, de l'embouchure, la côte rocheuse entre El Jadida et Jorf Lasfar, interrompue par la plage de Sidi Bouzid et le complexe lagunaire de Oualidia, Sidi Moussa, ce littoral peut être considéré comme une zone atelier, où les études menées, peuvent êtres transposées sur d'autres littoraux de la côte marocaine.
D'autre part, on retrouve, au niveau des Doukkala, un phénomène océanographique majeur, à savoir “L'upwelling” (remontées d'eaux froides, du fond de l'océan, riches en nutriments, à la suite du déplacement vers le large, des masses d'eaux superficielles. Ce phénomène permanent, sur les côtes de Doukkala, constitue un atout majeur de cette région. Il est à l'origine d'une grande richesse et diversité biologique. Le littoral du Doukkala a toujours été un lieu privilégié de l'implantation humaine, en raison de son accessibilité , des ressources qu'il recèle et de sa situation stratégique.
Cette occupation s'est traduite surtout dans la période récente, par le développement d'activités multiformes (pêches, agriculture, exploitation du sel, exploitation des sables, activité portuaires, tourisme…) et de nombreux aménagements ont ainsi vu le jour.
Le littoral des Doukkala , à l'instar des littoraux du monde, est le siège de contraintes anthropiques diverses qui sont le rejets direct en mer (domestiques et industriels), l'exploitations des ressources vivantes (pêches et collectes d'algues) et des ressources non vivantes (carrières de sables), les activités portuaires, le tourisme estival. Plusieurs études ont été réalisées pour évaluer l'impact de ces contraintes sur l'environnement littoral, les ressources marines et le fonctionnement des écosystèmes côtiers (plages, estuaires Oum Er Rbia, complexes lagunaires Oualidia.- Sidi Moussa).
Il est certain que ces écosystèmes connaissent des perturbations écologiques, dont la gravité est variable.
Planification urbaine
Les différentes formes d'urbanisation de cet espace, fort convoité, nous interpellent à plusieurs titres ; d'une part, ce milieu est porteur d'un espoir certain, quant à l'investissement immobilier et particulièrement touristique, d'autre part, les risques inhérents à ce type d'activité, notamment, la durcification rampante du front de mer sont réels.
Le maintien d'un équilibre stable entre les données de cette équation difficile passe indéniablement par une planification urbaine rationnelle qui respecte les spécificités du milieu, les impératifs économiques et qui s'inscrit dans une vision de développement durable.
Les pêches maritimes
Le secteur de la pêche maritime représente 3,5% du PIB national.
Les exportations ont représenté 58% des exportations agricoles et 22% des exportations globales du pays, en 2002. D'où l'importance de ce secteur, du point de vue économique.
La circonscription maritime d'El Jadida s'étend sur 150 km de Sidi Rahal à Oualidia.
Le secteur emploie 7.000 personnes environ et produit 3.700 tonnes pour une valeur de 26 millions de dirhams en 2003.
La mer entre la nécessité du développement et l'exigence du développement durable
Le développement est une nécessité pour la modernisation du pays aux plans économique, social et culturel.
L'espace maritime, eu égard à l'importance qu'il occupe dans le paysage marocain, joue et jouerait un rôle primordial dans ce même développement.
Déjà 60% de la population active se situe sur l'axe Kénitra Agadir du seul littoral Atlantique. Cette tendance va encore s'amplifier dans un avenir proche.
Toutefois, la mer en tant que composante naturelle et en tant que ressource majeure, devrait s'impliquer encore davantage dans le processus de développement, tout en l'épargnant des dangers écologiques et environnementaux qui pourraient compromettre le cours de ce processus.
Cette réalité impose à ce qu'il ait introduction d'une approche de développement intégré, garantissant un développement durable, assurant la qualité de vie pour les communautés humaines actuelles, sans pour autant hypothéquer l'avenir des futurs générations.
La province d'El Jadida, et ses côtes maritimes, de 150 km est illigible pour être un exemple de conception, d'adaptation et de concrétisation d'un tel projet économique, intégré autour de l'espace maritime.
Des secteurs industriels produisant l'énergie, transformant les matières premières ou produisant des biens et services, tels que le secteur touristique, ainsi que l'industrie de pêche maritime côtière et artisanale, devraient encore se développer, tout en vivant en symbiose avec l'espace maritime. Les coopératives, les associations professionnelles, ainsi que les associations de la société civile et tous les intervenants, d'horizons multiples et variés, pourraient aider à la concrétisation de ce projet de développement de la province d'El Jadida, pour reconcilier à jamais avec son espace maritime, après lui avoir tourné le dos des années durant”.
Recommandations
L'ensemble des professeurs universitaires, des communicateurs, experts dans le domaine et les armateurs qui ont participé à la journée de réflexion sur la mer, ont adopté plusieurs recommandations qui tendent à maîtriser le développement de cette région en s'appuyant sur les atouts qu'offre son littoral.
Ces ouvrages portuaires constituent une ouverture vers l'extérieur, participent dans le développement local, régional et national et offrent une plus-value en richesse du pays.
Caractéristiques et contraintes
La zone littoral des Doukkala est caractérisée par une grande diversité morphologique et plusieurs types de côtes peuvent y être distinguées : la brie d'El Jadida, Azemmour caractérisée par l'existence de l'estuaire de Oumrbia, et les plages sableuses de part et d'autre, de l'embouchure, la côte rocheuse entre El Jadida et Jorf Lasfar, interrompue par la plage de Sidi Bouzid et le complexe lagunaire de Oualidia, Sidi Moussa, ce littoral peut être considéré comme une zone atelier, où les études menées, peuvent êtres transposées sur d'autres littoraux de la côte marocaine.
D'autre part, on retrouve, au niveau des Doukkala, un phénomène océanographique majeur, à savoir “L'upwelling” (remontées d'eaux froides, du fond de l'océan, riches en nutriments, à la suite du déplacement vers le large, des masses d'eaux superficielles. Ce phénomène permanent, sur les côtes de Doukkala, constitue un atout majeur de cette région. Il est à l'origine d'une grande richesse et diversité biologique. Le littoral du Doukkala a toujours été un lieu privilégié de l'implantation humaine, en raison de son accessibilité , des ressources qu'il recèle et de sa situation stratégique.
Cette occupation s'est traduite surtout dans la période récente, par le développement d'activités multiformes (pêches, agriculture, exploitation du sel, exploitation des sables, activité portuaires, tourisme…) et de nombreux aménagements ont ainsi vu le jour.
Le littoral des Doukkala , à l'instar des littoraux du monde, est le siège de contraintes anthropiques diverses qui sont le rejets direct en mer (domestiques et industriels), l'exploitations des ressources vivantes (pêches et collectes d'algues) et des ressources non vivantes (carrières de sables), les activités portuaires, le tourisme estival. Plusieurs études ont été réalisées pour évaluer l'impact de ces contraintes sur l'environnement littoral, les ressources marines et le fonctionnement des écosystèmes côtiers (plages, estuaires Oum Er Rbia, complexes lagunaires Oualidia.- Sidi Moussa).
Il est certain que ces écosystèmes connaissent des perturbations écologiques, dont la gravité est variable.
Planification urbaine
Les différentes formes d'urbanisation de cet espace, fort convoité, nous interpellent à plusieurs titres ; d'une part, ce milieu est porteur d'un espoir certain, quant à l'investissement immobilier et particulièrement touristique, d'autre part, les risques inhérents à ce type d'activité, notamment, la durcification rampante du front de mer sont réels.
Le maintien d'un équilibre stable entre les données de cette équation difficile passe indéniablement par une planification urbaine rationnelle qui respecte les spécificités du milieu, les impératifs économiques et qui s'inscrit dans une vision de développement durable.
Les pêches maritimes
Le secteur de la pêche maritime représente 3,5% du PIB national.
Les exportations ont représenté 58% des exportations agricoles et 22% des exportations globales du pays, en 2002. D'où l'importance de ce secteur, du point de vue économique.
La circonscription maritime d'El Jadida s'étend sur 150 km de Sidi Rahal à Oualidia.
Le secteur emploie 7.000 personnes environ et produit 3.700 tonnes pour une valeur de 26 millions de dirhams en 2003.
La mer entre la nécessité du développement et l'exigence du développement durable
Le développement est une nécessité pour la modernisation du pays aux plans économique, social et culturel.
L'espace maritime, eu égard à l'importance qu'il occupe dans le paysage marocain, joue et jouerait un rôle primordial dans ce même développement.
Déjà 60% de la population active se situe sur l'axe Kénitra Agadir du seul littoral Atlantique. Cette tendance va encore s'amplifier dans un avenir proche.
Toutefois, la mer en tant que composante naturelle et en tant que ressource majeure, devrait s'impliquer encore davantage dans le processus de développement, tout en l'épargnant des dangers écologiques et environnementaux qui pourraient compromettre le cours de ce processus.
Cette réalité impose à ce qu'il ait introduction d'une approche de développement intégré, garantissant un développement durable, assurant la qualité de vie pour les communautés humaines actuelles, sans pour autant hypothéquer l'avenir des futurs générations.
La province d'El Jadida, et ses côtes maritimes, de 150 km est illigible pour être un exemple de conception, d'adaptation et de concrétisation d'un tel projet économique, intégré autour de l'espace maritime.
Des secteurs industriels produisant l'énergie, transformant les matières premières ou produisant des biens et services, tels que le secteur touristique, ainsi que l'industrie de pêche maritime côtière et artisanale, devraient encore se développer, tout en vivant en symbiose avec l'espace maritime. Les coopératives, les associations professionnelles, ainsi que les associations de la société civile et tous les intervenants, d'horizons multiples et variés, pourraient aider à la concrétisation de ce projet de développement de la province d'El Jadida, pour reconcilier à jamais avec son espace maritime, après lui avoir tourné le dos des années durant”.
Recommandations
L'ensemble des professeurs universitaires, des communicateurs, experts dans le domaine et les armateurs qui ont participé à la journée de réflexion sur la mer, ont adopté plusieurs recommandations qui tendent à maîtriser le développement de cette région en s'appuyant sur les atouts qu'offre son littoral.
