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Cette manifestation, qui s'articule autour d'une exposition de panneaux et d'affiches, de visites guidées et de la projection de documentaires sur le programme en alimentation groupée en milieu rural (PAGER), a également pour but de mettre en lumière les procédures à suivre pour l'utilisation du domaine public hydraulique, de donner un aperçu sur le bassin du Sebou, ses ressources et qualités ainsi que les problèmes auxquels il est confronté.
Cette journée portes ouvertes, a expliqué à la MAP M. Ahmed Belkheiri, directeur de l'agence, a pour ambition de sensibiliser le grand public de la région aux risques d'inondations, qui constituent une des catastrophes aux côtés de la sécheresse et de la pollution. Affirmant que "là où il y a inondation, il y a urbanisation notamment sur les lits de rivières", ce responsable a précisé qu'une étude nationale a été réalisée par son établissement et qu'un schéma-directeur de protection de la ville de Fès et de la plaine de Guigou devant lutter contre les inondations est en cours de réalisation.
Donnant un aperçu sur les aménagements conduits au niveau de Fès pour prévenir les crues, il a mentionné ceux relatifs au centre-ville (digue oued El Mahraz), au barrage collinaire El Gaada et au barrage El Mahraz qui protège le quartier de Montfleuri sur la route de Sefrou. Par ailleurs, le bassin de Sebou, comprend environ 40.000 Km2, soit 6% du territoire national et 5.349.823 habitants, soit 21% de la population marocaine. Le coût estimé pour l'aménagement des sites vulnérables au niveau du bassin du Sebou est de l'ordre de 290 millions de dirhams".
C'est ainsi que l'agence, qui travaille en étroite collaboration avec les agences urbaines des cinq régions économiques pour identifier les zones inondables, avant l'octroi des autorisations de construction, prévoit dans son programme des actions de sensibilisation pour inciter les gens à éviter les superficies à risque. Concernant le choix du thème de la journée, le responsable a souligné qu'il traduit les risques des catastrophes naturelles et leur effet dévastateur observé durant les dernières décennies.
Ces catastrophes, a-t-il poursuivi, causent des dégâts humains et matériels de plus en plus importants et bouleversent le vécu de millions de gens à travers le monde. Par conséquent, l'accent est mis sur le rôle déterminant de la prévision et de l'alerte que jouent les services météorologiques et hydrologiques dans les différents pays et qui permettent, à travers leurs réseaux de suivi et d'alerte, de prendre a priori les dispositions nécessaires dans le but de réduire considérablement les dégâts.
Cette journée constitue une occasion unique de rappeler à tout un chacun le rôle de l'eau et d'accroître la sensibilisation et l'implication de tous en vue de trouver des solutions concrètes aux problèmes liés à cette ressource.
L'agence du bassin hydraulique du Sebou dispose d'un réseau d'annonce de crues réparti à travers le bassin et de 39 stations d'annonce de crues qui jouent un rôle déterminant dans la prévision des catastrophes.
Zones à risque
L'objectif de ce réseau, selon M. Belkheiri, est de gérer d'une manière optimale les eaux de barrages, prévenir et annoncer les crues au niveau des zones à risque et suivre l'évolution de la situation hydrologique en période de crue pour informer les services concernés. Le bassin hydraulique du Sebou de par ses ressources hydriques, ses potentialités agricoles et les activités économiques qui s'y sont développées, est l'un des bassins les plus importants du Maroc.
Un document fournit par l'agence du bassin hydraulique du Sebou, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, indique que ce bassin qui s'étend sur 40.000 km2 représente 6% du territoire national et englobe une population de 5,35 millions d'habitants concentrée dans les villes de Fès, Meknès, Kénitra, Sidi Kacem, Taza, Khemisset, Taounate, Ifrane, El Hajeb et Sefrou.
L'agriculture constitue la principale activité économique du Bassin avec plus de 1.881.000 ha de terres cultivées dont 375.000 ha sont irrigables à partir des eaux des cours d'eau, du Sebou, de l'Ouergha, du Beht et des nappes.
L'activité industrielle est également très développée notamment par l'existence d'unités de sucreries, de papeteries, de raffinage de pétrole, des huileries et des tanneries. La production industrielle annuelle est de 208.900 tonnes de papier et pâte à papier, 80 000 tonnes d'huiles, 12.000 tonnes du cuir, 3.300 tonnes de pétrole raffiné et 1.845 tonnes de sucre produit. Le secteur industriel consomme annuellement 35 millions de m3 d'eau à partir des cours d'eau, des retenues de barrages, des puits et des forages.
Concernant les potentialités hydriques du bassin, l'Oued Sebou est le principal oued du bassin qui prend sa source dans le Moyen Atlas sous l'appellation de oued Guigou et se jette dans l'Océan Atlantique près de Kénitra. Long de 500 km, il est considéré comme l'un des plus importants fleuves du pays mais aussi l'un des plus pollués en raison des rejets domestiques estimés à 2,3 M3/s, industriels (2,7 millions équivalent habitants) et agricole génèrant 6300 tonnes d'azote et 1500 tonnes de phosphore.
Le bassin du Sebou a une pluviométrie moyenne annuelle de 750 mm. Les apports d'eau sont en moyenne de 5000 millions de m3 .
Le bassin englobe également d'importantes sources utilisées pour couvrir les besoins en eau potable des populations et ceux de l'irrigation. Les ressources en eau souterraine font que la douzaine de nappes d'eau souterraine constituent des atouts majeurs pour le développement des activités liées à l'eau et pour le développement économique de la région. Elles sont exploitées pour l'alimentation en eau potable et industrielle des principales villes du bassin et pour l'alimentation en eau potable du milieu rural et pour l'irrigation.
Le bassin du Sebou compte actuellement 37 ouvrages dont 10 grands barrages, 9 petits barrages et 18 lacs colinéaires. Leur capacité de stockage avoisine les 5900 Mm3. Le volume d'eau utilisé actuellement dans le bassin a atteint 1680 Mm3 dont 1000 Mm3 à partir des eaux de surface et 680 Mm3 à partir des eaux souterraines. La production de l'énergie hydro-électrique est à hydraulicité moyenne de 814 GWH/an. Elle permet au Maroc d'éviter l'importation de près de 285.000 tonnes de fuel.
Cette journée portes ouvertes, a expliqué à la MAP M. Ahmed Belkheiri, directeur de l'agence, a pour ambition de sensibiliser le grand public de la région aux risques d'inondations, qui constituent une des catastrophes aux côtés de la sécheresse et de la pollution. Affirmant que "là où il y a inondation, il y a urbanisation notamment sur les lits de rivières", ce responsable a précisé qu'une étude nationale a été réalisée par son établissement et qu'un schéma-directeur de protection de la ville de Fès et de la plaine de Guigou devant lutter contre les inondations est en cours de réalisation.
Donnant un aperçu sur les aménagements conduits au niveau de Fès pour prévenir les crues, il a mentionné ceux relatifs au centre-ville (digue oued El Mahraz), au barrage collinaire El Gaada et au barrage El Mahraz qui protège le quartier de Montfleuri sur la route de Sefrou. Par ailleurs, le bassin de Sebou, comprend environ 40.000 Km2, soit 6% du territoire national et 5.349.823 habitants, soit 21% de la population marocaine. Le coût estimé pour l'aménagement des sites vulnérables au niveau du bassin du Sebou est de l'ordre de 290 millions de dirhams".
C'est ainsi que l'agence, qui travaille en étroite collaboration avec les agences urbaines des cinq régions économiques pour identifier les zones inondables, avant l'octroi des autorisations de construction, prévoit dans son programme des actions de sensibilisation pour inciter les gens à éviter les superficies à risque. Concernant le choix du thème de la journée, le responsable a souligné qu'il traduit les risques des catastrophes naturelles et leur effet dévastateur observé durant les dernières décennies.
Ces catastrophes, a-t-il poursuivi, causent des dégâts humains et matériels de plus en plus importants et bouleversent le vécu de millions de gens à travers le monde. Par conséquent, l'accent est mis sur le rôle déterminant de la prévision et de l'alerte que jouent les services météorologiques et hydrologiques dans les différents pays et qui permettent, à travers leurs réseaux de suivi et d'alerte, de prendre a priori les dispositions nécessaires dans le but de réduire considérablement les dégâts.
Cette journée constitue une occasion unique de rappeler à tout un chacun le rôle de l'eau et d'accroître la sensibilisation et l'implication de tous en vue de trouver des solutions concrètes aux problèmes liés à cette ressource.
L'agence du bassin hydraulique du Sebou dispose d'un réseau d'annonce de crues réparti à travers le bassin et de 39 stations d'annonce de crues qui jouent un rôle déterminant dans la prévision des catastrophes.
Zones à risque
L'objectif de ce réseau, selon M. Belkheiri, est de gérer d'une manière optimale les eaux de barrages, prévenir et annoncer les crues au niveau des zones à risque et suivre l'évolution de la situation hydrologique en période de crue pour informer les services concernés. Le bassin hydraulique du Sebou de par ses ressources hydriques, ses potentialités agricoles et les activités économiques qui s'y sont développées, est l'un des bassins les plus importants du Maroc.
Un document fournit par l'agence du bassin hydraulique du Sebou, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, indique que ce bassin qui s'étend sur 40.000 km2 représente 6% du territoire national et englobe une population de 5,35 millions d'habitants concentrée dans les villes de Fès, Meknès, Kénitra, Sidi Kacem, Taza, Khemisset, Taounate, Ifrane, El Hajeb et Sefrou.
L'agriculture constitue la principale activité économique du Bassin avec plus de 1.881.000 ha de terres cultivées dont 375.000 ha sont irrigables à partir des eaux des cours d'eau, du Sebou, de l'Ouergha, du Beht et des nappes.
L'activité industrielle est également très développée notamment par l'existence d'unités de sucreries, de papeteries, de raffinage de pétrole, des huileries et des tanneries. La production industrielle annuelle est de 208.900 tonnes de papier et pâte à papier, 80 000 tonnes d'huiles, 12.000 tonnes du cuir, 3.300 tonnes de pétrole raffiné et 1.845 tonnes de sucre produit. Le secteur industriel consomme annuellement 35 millions de m3 d'eau à partir des cours d'eau, des retenues de barrages, des puits et des forages.
Concernant les potentialités hydriques du bassin, l'Oued Sebou est le principal oued du bassin qui prend sa source dans le Moyen Atlas sous l'appellation de oued Guigou et se jette dans l'Océan Atlantique près de Kénitra. Long de 500 km, il est considéré comme l'un des plus importants fleuves du pays mais aussi l'un des plus pollués en raison des rejets domestiques estimés à 2,3 M3/s, industriels (2,7 millions équivalent habitants) et agricole génèrant 6300 tonnes d'azote et 1500 tonnes de phosphore.
Le bassin du Sebou a une pluviométrie moyenne annuelle de 750 mm. Les apports d'eau sont en moyenne de 5000 millions de m3 .
Le bassin englobe également d'importantes sources utilisées pour couvrir les besoins en eau potable des populations et ceux de l'irrigation. Les ressources en eau souterraine font que la douzaine de nappes d'eau souterraine constituent des atouts majeurs pour le développement des activités liées à l'eau et pour le développement économique de la région. Elles sont exploitées pour l'alimentation en eau potable et industrielle des principales villes du bassin et pour l'alimentation en eau potable du milieu rural et pour l'irrigation.
Le bassin du Sebou compte actuellement 37 ouvrages dont 10 grands barrages, 9 petits barrages et 18 lacs colinéaires. Leur capacité de stockage avoisine les 5900 Mm3. Le volume d'eau utilisé actuellement dans le bassin a atteint 1680 Mm3 dont 1000 Mm3 à partir des eaux de surface et 680 Mm3 à partir des eaux souterraines. La production de l'énergie hydro-électrique est à hydraulicité moyenne de 814 GWH/an. Elle permet au Maroc d'éviter l'importation de près de 285.000 tonnes de fuel.
