Sopriam et Renault qui ont signé, mardi à Rabat, avec le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Télécommunications, deux conventions pour entamer incessamment la production de ces marques après l'arrêt de l'activité industrielle de Fiat-Auto au Maroc, vont utiliser la chaîne de montage de la Somaca pour lancer sur le marché marocain ces trois marques de voiture économique.
Les documents ont été paraphés par Talbi El Alami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Télécommunications, Pereira Dos Santos, P.-D.G. de Renault-Maroc et Abdellatif Ajana, P.-D.G. de Sopriam, qui développe au Maroc les gammes Peugeot et Citroën. Le Maroc, rappelle-t-on, avait cédé, en juillet dernier, sa part dans le capital de la Somaca (38%) à Renault, pour environ 95 millions de DH.
Par l'entremise de cette acquisition, il est prévu que le groupe français porte sa participation dans la Somaca à 46 % pour devenir le premier actionnaire de la société, suivi par Fiat et Peugeot qui détiennent 20% chacun.
Avec la cession de la part de l'Etat (38%) au français Renault, Somaca est à 100% privée. Outre les 95 MDH qu'elle doit procurer au Trésor, cette cession au profit d'un constructeur européen de premier ordre a comme objectif de faire du Maroc une des plates-formes industrielles de Renault.
Destinée à couvrir une partie de la demande marocaine, elle vise aussi les marchés africain et sud-européen. C'est, certes, ce même objectif qui avait été visé lors de la signature de la convention avec Fiat, mais avec la nouvelle démarche adoptée, il y a fort à parier que la question de savoir pourquoi Somaca et Fiat n'ont-elles pas réussi à atteindre cet objectif ne se posera sans nul doute pas et en tout cas pas avec une certaine acuité. Bien des conditions sont réunies pour qu'il en soit autrement avec Renault.
Dans une déclaration à l'agence MAP, M. Al Alami a indiqué, lors de la cérémonie de signature de ces conventions, que cet investissement témoigne de la confiance de Renault et de Sopriam dans les perspectives de développement du marché marocain.
Mettant en relief ce regain de confiance entre les deux sociétés, il a estimé que cette propension peut "se consolider et grandir à l'égard du secteur automobile au Maroc et ce, en renforçant leur présence industrielle à travers l'élargissement de leur gamme de production". Le secteur automobile au Maroc qui doit son développement à l'effort inlassable des synergies aura permis au parc national d'accueillir plus de 32 des plus grandes marques mondiales. Ce qui contribue à la diversification de l'offre à l'avantage du consommateur avec des prix de vente attractifs en plus du développement des réseaux de distribution, de service après-vente, des formules d'achat simplifiées. Passant par là, la lutte tous azimuts contre l'importation des voitures d'occasion a permis de rehausser le professionnalisme des importateurs marocains qui a fini par être payant en rendant l'automobile plus accessible.
Le ministre a également réaffirmé la détermination du gouvernement à faire du secteur automobile un pilier de l'industrie nationale à même de se positionner à l'international aussi pour les véhicules que pour les composants.
Fruit d'une collaboration entre le département de l'Industrie et du Commerce et les deux constructeurs, ces conventions contribueront, sans doute, à assurer une meilleure transition au secteur automobile dans ses différentes composantes, à savoir les équipementiers et la Somaca et ce, à la veille du lancement du projet "véhicule familiale-L90" en juillet 2005 et au lendemain de l'arrêt de l'activité industrielle de Fiat-Auto au Maroc, a-t-il précisé.
Renault-Maroc et Sopriam ont décidé d'augmenter leurs volumes prévisionnels de production de véhicules particuliers et utilitaires, pour la période janvier 2004-juillet 2005. Cet effort de production permettra à la Somaca et par ricochet aux équipementiers, de continuer normalement leurs efforts de restructuration, en attendant le développement substantiel devant accompagner le lancement de la "L90", a indiqué M. El Alami.
Pour sa part, le directeur de la région Maghreb-Moyen-Orient de Renault, Jacky Jubien, a indiqué que le constructeur français "a prévu un processus industriel d'assez longue date qui porte sur la fabrication du nouveau Kangoo avec un nouveau design et une nouvelle motorisation".
Il s'est montré également optimiste quant à l'évolution "favorable" du marché marocain en 2004. "Il y a un potentiel pour les véhicules qui ont un usage mixte (utilitaire et familial). La mixité est un caractère important pour l'usager de l'automobile au Maroc", a-t-il dit, précisant que le nouveau Kangoo sera proposé à partir de 110.900 DH TTC.
Les documents ont été paraphés par Talbi El Alami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Télécommunications, Pereira Dos Santos, P.-D.G. de Renault-Maroc et Abdellatif Ajana, P.-D.G. de Sopriam, qui développe au Maroc les gammes Peugeot et Citroën. Le Maroc, rappelle-t-on, avait cédé, en juillet dernier, sa part dans le capital de la Somaca (38%) à Renault, pour environ 95 millions de DH.
Par l'entremise de cette acquisition, il est prévu que le groupe français porte sa participation dans la Somaca à 46 % pour devenir le premier actionnaire de la société, suivi par Fiat et Peugeot qui détiennent 20% chacun.
Avec la cession de la part de l'Etat (38%) au français Renault, Somaca est à 100% privée. Outre les 95 MDH qu'elle doit procurer au Trésor, cette cession au profit d'un constructeur européen de premier ordre a comme objectif de faire du Maroc une des plates-formes industrielles de Renault.
Destinée à couvrir une partie de la demande marocaine, elle vise aussi les marchés africain et sud-européen. C'est, certes, ce même objectif qui avait été visé lors de la signature de la convention avec Fiat, mais avec la nouvelle démarche adoptée, il y a fort à parier que la question de savoir pourquoi Somaca et Fiat n'ont-elles pas réussi à atteindre cet objectif ne se posera sans nul doute pas et en tout cas pas avec une certaine acuité. Bien des conditions sont réunies pour qu'il en soit autrement avec Renault.
Dans une déclaration à l'agence MAP, M. Al Alami a indiqué, lors de la cérémonie de signature de ces conventions, que cet investissement témoigne de la confiance de Renault et de Sopriam dans les perspectives de développement du marché marocain.
Mettant en relief ce regain de confiance entre les deux sociétés, il a estimé que cette propension peut "se consolider et grandir à l'égard du secteur automobile au Maroc et ce, en renforçant leur présence industrielle à travers l'élargissement de leur gamme de production". Le secteur automobile au Maroc qui doit son développement à l'effort inlassable des synergies aura permis au parc national d'accueillir plus de 32 des plus grandes marques mondiales. Ce qui contribue à la diversification de l'offre à l'avantage du consommateur avec des prix de vente attractifs en plus du développement des réseaux de distribution, de service après-vente, des formules d'achat simplifiées. Passant par là, la lutte tous azimuts contre l'importation des voitures d'occasion a permis de rehausser le professionnalisme des importateurs marocains qui a fini par être payant en rendant l'automobile plus accessible.
Le ministre a également réaffirmé la détermination du gouvernement à faire du secteur automobile un pilier de l'industrie nationale à même de se positionner à l'international aussi pour les véhicules que pour les composants.
Fruit d'une collaboration entre le département de l'Industrie et du Commerce et les deux constructeurs, ces conventions contribueront, sans doute, à assurer une meilleure transition au secteur automobile dans ses différentes composantes, à savoir les équipementiers et la Somaca et ce, à la veille du lancement du projet "véhicule familiale-L90" en juillet 2005 et au lendemain de l'arrêt de l'activité industrielle de Fiat-Auto au Maroc, a-t-il précisé.
Renault-Maroc et Sopriam ont décidé d'augmenter leurs volumes prévisionnels de production de véhicules particuliers et utilitaires, pour la période janvier 2004-juillet 2005. Cet effort de production permettra à la Somaca et par ricochet aux équipementiers, de continuer normalement leurs efforts de restructuration, en attendant le développement substantiel devant accompagner le lancement de la "L90", a indiqué M. El Alami.
Pour sa part, le directeur de la région Maghreb-Moyen-Orient de Renault, Jacky Jubien, a indiqué que le constructeur français "a prévu un processus industriel d'assez longue date qui porte sur la fabrication du nouveau Kangoo avec un nouveau design et une nouvelle motorisation".
Il s'est montré également optimiste quant à l'évolution "favorable" du marché marocain en 2004. "Il y a un potentiel pour les véhicules qui ont un usage mixte (utilitaire et familial). La mixité est un caractère important pour l'usager de l'automobile au Maroc", a-t-il dit, précisant que le nouveau Kangoo sera proposé à partir de 110.900 DH TTC.
