En général, la réhabilitation des casbahs et en l’occurrence celle de Ait Benhaddou est assez complexe parce que depuis son inscription sur la liste du patrimoine mondial en 1987 plusieurs travaux ont été dirigés par le Cerkas avec l’aide et l’assistance financière du programme des nations unies pour le développement.
En voulant entamer le programme, ses concepteurs ont été confrontés au problème de la situation foncière du site parce qu’ils ne pouvaient pas restaurer des habitations qui appartiennent à des particuliers car rappelons- le, au sein du ksar de Ait Benhaddou des personnes habitent toujours. Et il est certes inconcevable de rénover des maisons sans l’accord de leurs propriétaires.
D’où la décision de commencer par la restauration des espaces publics qui au fait appartiennent à tout le monde. citons entre autres, l’exemple de la mosquée, les passages couverts, la conservation des terrains agricoles, le pavage des ruelles ces travaux ont été fait entre 1990 et 1995
Et depuis 1995 aucune démarche n’a été faite parce que le PNUD s’est retiré du projet à cause de la rénovation de l’architecture de terre qui est très difficile car elle ne répond plus aux normes des habitants du moment et la rénover c’est répondre aux exigences d’une population qui n’existe plus. D’autant plus que le PNUD a exigé certaines réalisations qui sont très difficiles à concrétiser.
En 2000, un expert s’est proposé pour faire l’évaluation. Après accord nous avons commencé par la réalisation des structures de base notamment un pont, l’adduction d’eau potable et l’électrification.
Ces projets sont en cours de réalisation et nous projetons sérieusement de sauver cette casbah car il ne faut pas l’oublier, c’est un joyau de l’architecture dans le sud et un repère.
Qu’est ce que le CERKAS ?
Créer en 1989 par arrêté ministériel, le CERKAS, centre de conservation et de réhabilitation du patrimoine architectural des zones atlasiques et subatlasiques de Ouarzazate, est une institution d’utilité publique oeuvrant sous la tutelle du ministère de la Culture. Il a pour objectifs la conservation des architectures de terre, la réalisation d’études architecturales, ethnographiques et sociologiques. Ceci étant la diffusion de l’information est l’objectif principal du centre vu que la conservation du patrimoine doit passer à travers la communication.
Afin de mieux réaliser ses objectifs, le centre est subdivisé en quatre unités. La première, est administrative, elle est chargée de la gestion et du fonctionnement de l’établissement.
La seconde, est technique, elle est chargée du montage et du suivi des travaux de restauration et de réhabilitation des architectures.
La troisième réalise des enquêtes sur le patrimoine architectural et enfin une unité chargée de la documentation.
Le sud marocain regorge de Kasbas et Ksars qui font la fierté de la région d’où l’intérêt du CERKAS pour ce genre de patrimoine architectural. D’ailleurs, elle a réhabilité la casbah de Taourirt, le Ksar Ait Ben Haddou et le ksar Tamnougalt. Et prévoit une étude ethno- archéologique sur al vallée de l’Ounila en collaboration avec la Belgique et un inventaire sur la vallée de Draa à travers des photographies aériennes.
Repères
Le sud marocain a su conquérir l’attention et l’amour des aventuriers.
Des livres ont été édités pour raconter aux lecteurs et surtout les emporter dans un univers magique qui différent selon la vision de l’auteur.
Nous avons choisi des titres qui intéresseront le lecteur et qui lui donneront une idée plus détaillée sur le sud, l’architecture en terre, les portes berbères et la décoration dans la région :
- Les portes du sud marocain de Salima Naji (Edisud)
- Architecture berbère de Salima Naji
- Arts et architecture du sud marocain de Salima Naji, Edisud; 2001; cartonné / beau livre
- Maroc, tapis de tribus de Hubert Ayasse Edisud; 2000; broché/ catalogue d'exposition
- L’architecture de terre au Maroc de Salma Zerhouni Hubert Guillaud, elie Mouyal. Edit, ACR. Photographies : Michel Lebrun.
Intérieurs marocains de Lisa Lovatt smith. Edit : Taschen.
En voulant entamer le programme, ses concepteurs ont été confrontés au problème de la situation foncière du site parce qu’ils ne pouvaient pas restaurer des habitations qui appartiennent à des particuliers car rappelons- le, au sein du ksar de Ait Benhaddou des personnes habitent toujours. Et il est certes inconcevable de rénover des maisons sans l’accord de leurs propriétaires.
D’où la décision de commencer par la restauration des espaces publics qui au fait appartiennent à tout le monde. citons entre autres, l’exemple de la mosquée, les passages couverts, la conservation des terrains agricoles, le pavage des ruelles ces travaux ont été fait entre 1990 et 1995
Et depuis 1995 aucune démarche n’a été faite parce que le PNUD s’est retiré du projet à cause de la rénovation de l’architecture de terre qui est très difficile car elle ne répond plus aux normes des habitants du moment et la rénover c’est répondre aux exigences d’une population qui n’existe plus. D’autant plus que le PNUD a exigé certaines réalisations qui sont très difficiles à concrétiser.
En 2000, un expert s’est proposé pour faire l’évaluation. Après accord nous avons commencé par la réalisation des structures de base notamment un pont, l’adduction d’eau potable et l’électrification.
Ces projets sont en cours de réalisation et nous projetons sérieusement de sauver cette casbah car il ne faut pas l’oublier, c’est un joyau de l’architecture dans le sud et un repère.
Qu’est ce que le CERKAS ?
Créer en 1989 par arrêté ministériel, le CERKAS, centre de conservation et de réhabilitation du patrimoine architectural des zones atlasiques et subatlasiques de Ouarzazate, est une institution d’utilité publique oeuvrant sous la tutelle du ministère de la Culture. Il a pour objectifs la conservation des architectures de terre, la réalisation d’études architecturales, ethnographiques et sociologiques. Ceci étant la diffusion de l’information est l’objectif principal du centre vu que la conservation du patrimoine doit passer à travers la communication.
Afin de mieux réaliser ses objectifs, le centre est subdivisé en quatre unités. La première, est administrative, elle est chargée de la gestion et du fonctionnement de l’établissement.
La seconde, est technique, elle est chargée du montage et du suivi des travaux de restauration et de réhabilitation des architectures.
La troisième réalise des enquêtes sur le patrimoine architectural et enfin une unité chargée de la documentation.
Le sud marocain regorge de Kasbas et Ksars qui font la fierté de la région d’où l’intérêt du CERKAS pour ce genre de patrimoine architectural. D’ailleurs, elle a réhabilité la casbah de Taourirt, le Ksar Ait Ben Haddou et le ksar Tamnougalt. Et prévoit une étude ethno- archéologique sur al vallée de l’Ounila en collaboration avec la Belgique et un inventaire sur la vallée de Draa à travers des photographies aériennes.
Repères
Le sud marocain a su conquérir l’attention et l’amour des aventuriers.
Des livres ont été édités pour raconter aux lecteurs et surtout les emporter dans un univers magique qui différent selon la vision de l’auteur.
Nous avons choisi des titres qui intéresseront le lecteur et qui lui donneront une idée plus détaillée sur le sud, l’architecture en terre, les portes berbères et la décoration dans la région :
- Les portes du sud marocain de Salima Naji (Edisud)
- Architecture berbère de Salima Naji
- Arts et architecture du sud marocain de Salima Naji, Edisud; 2001; cartonné / beau livre
- Maroc, tapis de tribus de Hubert Ayasse Edisud; 2000; broché/ catalogue d'exposition
- L’architecture de terre au Maroc de Salma Zerhouni Hubert Guillaud, elie Mouyal. Edit, ACR. Photographies : Michel Lebrun.
Intérieurs marocains de Lisa Lovatt smith. Edit : Taschen.
