Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, l'IER souligne qu'elle veillera tout au long de son parcours à entretenir une communication large et régulière avec l'opinion publique et ce, tant par l'entremise de son président, qui en est le porte-parole officiel, qu'à travers des programmes d'activités et de manifestations d'information et de communication qui seront annoncés ultérieurement.
Par ailleurs, l'Instance Equité et Réconciliation note qu'en s'engageant dans l'accomplissement de ces missions, elle est “pleinement consciente que la clôture équitable et définitive du dossier délicat des violations des droits de l'Homme est l'affaire de la société entière”.
L'IER “n'a aucun doute qu'elle peut compter sur la synergie des efforts de tous les acteurs concernés, quelles que soient leurs positions et leurs préoccupations”, ajoute le communiqué, notant qu'elle voit précisément dans cette synergie le meilleur soutien garantissant le succès de l'œuvre dont elle est chargée.
Dans ce sens, l'IER considère que le plein concours des différents organes de l'Etat est un facteur indispensable à la réussite de l'œuvre d'équité et de réconciliation, “qui participe du projet national civilisationnel conduit par Sa Majesté le Roi pour l'édification de l'avenir du pays et le renforcement de ses capacités à relever les défis internes et externes”. L'approche préconisée par l'Instance pour accomplir ses missions en toute indépendance et impartialité se veut avant tout centrée sur la prise en compte des souffrances des victimes et de leurs familles, note le communiqué, ajoutant qu'elle ambitionne aussi de par les objectifs et l'essence même de sa mission, d'apporter des réponses aux questions et aux attentes de la société entière.
A cette fin, rappelle le communiqué, “l'investigation sereine et l'analyse pertinente des contextes et des circonstances des violations graves des droits de l'Homme que notre pays a connues par le passé, permettront de relever les dysfonctionnements et de saisir les causes qui ont engendré de telles violations, de tirer des douloureux drames du passé les enseignements qui s'imposent et de formuler dans un rapport final des propositions et des recommandations visant à mettre en place les garanties nécessaires pour prémunir le pays contre la réitération de ce qui s'est produit”. L'IER a pour mission d'élucider le sort des personnes ayant subi la disparition forcée, qu'elles soient encore en vie ou décédées, de poursuivre l'indemnisation des victimes ou de leurs ayant droit et de réparer les autres préjudices matériels et moraux.
L'Instance Equité et Réconciliation note que le discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 7 janvier à Agadir, le jour de l'installation de l'instance et de la tenue de sa première réunion, demeurera la référence d'orientation des activités de l'Instance et constitue d'ores et déjà le fondement de l'approche adéquate pour promouvoir l'équité et la réconciliation. L'Instance a enfin réitéré sa fierté pour la sollicitude dont Sa Majesté le Roi l'a entouré et rendu un vibrant hommage à la mesure de grâce simultanée en faveur de détenus condamnés dans des affaires à caractère politique, ajoute le communiqué.
Il s'agit, affirme le Centre, d'un des plus importants développements en matière de respect des droits de l'Homme à avoir été enregistrés dans le monde arabe durant les cinq dernières décennies. Cette installation constitue de surcroît le couronnement d'une série de réalisations importantes accomplies dans ce sens au Maroc durant près d'une décennie au cours de laquelle les perspectives du changement démocratique ont été ouvertes dans le Royaume en vue de clore définitivement le dossier épineux des séquelles des violations douloureuses des droits de l'Homme. Le communiqué rappelle par la suite la composition de cette Instance qui, relève-t-il, comprend nombre d'opposants, de défenseurs des droits de l'Homme et de victimes ainsi que ses attributions consistant à procéder à une évaluation globale du dossier des droits de l'Homme, à établir la vérité et les faits, à rendre justice aux victimes des violations passées et à réaliser la réconciliation.
Le Centre indique à cet égard que le changement au Maroc avait été amorcé depuis une décennie à travers l'élargissement des détenus politiques, le retour des exilés, la responsabilité confiée au principal parti d'opposition de constituer un gouvernement d'alternance sous la présidence de Me Abderrahmane Youssoufi et la création d'une instance d'arbitrage et d'indemnisation des victimes de détentions, laquelle a traité près de 5.000 dossiers. Ce changement, poursuit-il, s'est traduit en outre par la levée des obstacles entravant l'établissement de la vérité sur un passé douloureux, par tous les moyens d'édition et d'expression individuels et collectifs et l'amendement d'un certain nombre de lois afin de les adapter aux normes des droits de l'Homme, l'élaboration de nouvelles lois, l'organisation d'élections empreintes d'honnêteté en permettant à des organisations des droits de l'Homme de les superviser et d'accomplir librement leur mission.
Par ailleurs, l'Instance Equité et Réconciliation note qu'en s'engageant dans l'accomplissement de ces missions, elle est “pleinement consciente que la clôture équitable et définitive du dossier délicat des violations des droits de l'Homme est l'affaire de la société entière”.
L'IER “n'a aucun doute qu'elle peut compter sur la synergie des efforts de tous les acteurs concernés, quelles que soient leurs positions et leurs préoccupations”, ajoute le communiqué, notant qu'elle voit précisément dans cette synergie le meilleur soutien garantissant le succès de l'œuvre dont elle est chargée.
Dans ce sens, l'IER considère que le plein concours des différents organes de l'Etat est un facteur indispensable à la réussite de l'œuvre d'équité et de réconciliation, “qui participe du projet national civilisationnel conduit par Sa Majesté le Roi pour l'édification de l'avenir du pays et le renforcement de ses capacités à relever les défis internes et externes”. L'approche préconisée par l'Instance pour accomplir ses missions en toute indépendance et impartialité se veut avant tout centrée sur la prise en compte des souffrances des victimes et de leurs familles, note le communiqué, ajoutant qu'elle ambitionne aussi de par les objectifs et l'essence même de sa mission, d'apporter des réponses aux questions et aux attentes de la société entière.
A cette fin, rappelle le communiqué, “l'investigation sereine et l'analyse pertinente des contextes et des circonstances des violations graves des droits de l'Homme que notre pays a connues par le passé, permettront de relever les dysfonctionnements et de saisir les causes qui ont engendré de telles violations, de tirer des douloureux drames du passé les enseignements qui s'imposent et de formuler dans un rapport final des propositions et des recommandations visant à mettre en place les garanties nécessaires pour prémunir le pays contre la réitération de ce qui s'est produit”. L'IER a pour mission d'élucider le sort des personnes ayant subi la disparition forcée, qu'elles soient encore en vie ou décédées, de poursuivre l'indemnisation des victimes ou de leurs ayant droit et de réparer les autres préjudices matériels et moraux.
L'Instance Equité et Réconciliation note que le discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 7 janvier à Agadir, le jour de l'installation de l'instance et de la tenue de sa première réunion, demeurera la référence d'orientation des activités de l'Instance et constitue d'ores et déjà le fondement de l'approche adéquate pour promouvoir l'équité et la réconciliation. L'Instance a enfin réitéré sa fierté pour la sollicitude dont Sa Majesté le Roi l'a entouré et rendu un vibrant hommage à la mesure de grâce simultanée en faveur de détenus condamnés dans des affaires à caractère politique, ajoute le communiqué.
L'hommage du centre du Caire des études des droits de l'Homme
Le Centre du Caire des études des droits de l'Homme a salué la création au Maroc de l'Instance Equité et Réconciliation chargée d'examiner le dossier des droits de l'Homme et de rendre justice aux victimes des violations passées. Dans un communiqué de presse publié à ce sujet, le Centre souligne que le Maroc a accompli une réalisation sans précédent dans le monde arabe en matière de respect des droits de l'Homme, exaltant l'installation officielle par S.M. le Roi Mohammed VI de cette instance, le 7 janvier dernier.Il s'agit, affirme le Centre, d'un des plus importants développements en matière de respect des droits de l'Homme à avoir été enregistrés dans le monde arabe durant les cinq dernières décennies. Cette installation constitue de surcroît le couronnement d'une série de réalisations importantes accomplies dans ce sens au Maroc durant près d'une décennie au cours de laquelle les perspectives du changement démocratique ont été ouvertes dans le Royaume en vue de clore définitivement le dossier épineux des séquelles des violations douloureuses des droits de l'Homme. Le communiqué rappelle par la suite la composition de cette Instance qui, relève-t-il, comprend nombre d'opposants, de défenseurs des droits de l'Homme et de victimes ainsi que ses attributions consistant à procéder à une évaluation globale du dossier des droits de l'Homme, à établir la vérité et les faits, à rendre justice aux victimes des violations passées et à réaliser la réconciliation.
Le Centre indique à cet égard que le changement au Maroc avait été amorcé depuis une décennie à travers l'élargissement des détenus politiques, le retour des exilés, la responsabilité confiée au principal parti d'opposition de constituer un gouvernement d'alternance sous la présidence de Me Abderrahmane Youssoufi et la création d'une instance d'arbitrage et d'indemnisation des victimes de détentions, laquelle a traité près de 5.000 dossiers. Ce changement, poursuit-il, s'est traduit en outre par la levée des obstacles entravant l'établissement de la vérité sur un passé douloureux, par tous les moyens d'édition et d'expression individuels et collectifs et l'amendement d'un certain nombre de lois afin de les adapter aux normes des droits de l'Homme, l'élaboration de nouvelles lois, l'organisation d'élections empreintes d'honnêteté en permettant à des organisations des droits de l'Homme de les superviser et d'accomplir librement leur mission.
