Selon la fiche technique du stade, ce dernier se compose d'une piste de 350 m et de seulement 4 couloirs, d'une aire de sauts et de lancers, de 8 vestiaires, de 3 estrades, un logement du gardien, une salle de boxe et une arène de catch. Lors des années de gloire, 18 clubs bénéficient des prestations du stade.
Le transfert de certains sièges des ligues et clubs sportifs de La Casablancaise vers le stade Mohammed V au début des années 80, coïncidait avec des rumeurs sur un éventuel projet de construction d'un complexe touristique sur le terrain sis au parc de la Ligue arabe. Un projet qui a été abandonné pour des raisons que l'on ignore, mais ceci n'a changé en rien le destin malheureux de La Casablancaise. L'éventuel construction d'un complexe touristique a probablement contraint la délégation du ministère de la Jeunesse et des Sports qui assurait l'encadrement technique des clubs adhérents, ainsi que la programmation et le suivi des activités sportives, a abandonné l'encadrement.
Depuis, on assiste à une détérioration de l'état du stade, à cause de la déficience des travaux d'entretien, de gardiennage et du jardinage qui fusent auparavant la tâche de la préfecture.
Du coup, La Casablancaise s'est transformée en un refuge pour les alcooliques et les sans abri de tous bord, qui venaient squatter ses gradins.
Les passants irrespectueux y font, à leurs tours, leurs besoins. Bref, le joyau d'autrefois est devenu un vrai dépotoir public. Les rares sportifs en herbe qui osent encore s'y aventurer et fouler sa piste subissent les jurons des occupants qui s'excitent par leurs attitudes à les déranger dans leur allégresse.
Dans ces conditions, La Casablancaise, a perdu son prestige et son rôle de « pépinière de jeunes athlètes d'exception » qui arriveront à lever haut les couleurs nationales, comme l'ont fait ( El Maachi Bouchaib et Benacoun, Samsam Akka , Medkoury Abderrahman, El Ghazi, Naoual El Moutaouakil, etc.).
En dépit de cet état lamentable, certains clubs exploitent les vestiaires du stade et les utilisent, pour leur propre compte, comme dépôts commerciaux, abstraction faite des buts nobles du sport. Et c'est d'ailleurs, l'une des causes de l'état déplorable où se trouve aujourd'hui La Casablancaise.
A ces causes s'ajoutent l'absence du suivi des inspections et du contrôle des autorités et services concernés pour mettre fin à cette pagaille au sein du stade et l'absence d'une direction technique qui dirige directement les affaires du stade. En 2002, un projet de réaménagement du stade d'athlétisme du parc de la Ligue arabe fut envisagé pour la sauvegarde de ce patrimoine sportif et historique de la ville du Grand Casablanca. Les travaux devraient concerner la zone intérieure du stade avec l'instauration d'une aire de jeu aménagée conformément aux normes requises par la Fédération internationale : piste de 400m avec 8 couloirs, des aires de sauts et des aires de lancers. En parallèle, le projet prévoit également la réfection des vestiaires, des douches, d'un logement du gardien, ainsi que l'élargissement des tribunes pour accueillir 5.000 places au lieu de 3.000. En outre, Le projet prévoit la construction des locaux administratifs, d'une infirmerie et d'un entrepôt à matériel.
Selon ce même projet, la zone extérieure, jouxtant le Bd Hassan II et My. Youssef, serait réservée à la construction d'un musée des sports et de magasins représentant les sociétés spécialisées dans la fabrication et la vente d'articles et du matériel du sport. Malheureusement, ce projet est resté lettre morte comme d'ailleurs, celui de l'accord de coopération entre le Conseil régional de Casablanca, le Conseil de la communauté urbaine, le Conseil de la commune urbaine de Casablanca et le ministère de la Jeunesse et des Sports pour le réaménagement du stade .
Si tous ces projets sont avortés, c'est apparemment parce que le stade pose un problème de propriété puisque sa situation juridique n'est pas clairement déterminée, ce qui explique la nonchalance dont souffre le havre d'apaisement et de confort pour l'épanouissement corporel et culturel de la jeunesse casablancaise. Elle en a vraiment besoin…plus que jamais.
Le transfert de certains sièges des ligues et clubs sportifs de La Casablancaise vers le stade Mohammed V au début des années 80, coïncidait avec des rumeurs sur un éventuel projet de construction d'un complexe touristique sur le terrain sis au parc de la Ligue arabe. Un projet qui a été abandonné pour des raisons que l'on ignore, mais ceci n'a changé en rien le destin malheureux de La Casablancaise. L'éventuel construction d'un complexe touristique a probablement contraint la délégation du ministère de la Jeunesse et des Sports qui assurait l'encadrement technique des clubs adhérents, ainsi que la programmation et le suivi des activités sportives, a abandonné l'encadrement.
Depuis, on assiste à une détérioration de l'état du stade, à cause de la déficience des travaux d'entretien, de gardiennage et du jardinage qui fusent auparavant la tâche de la préfecture.
Du coup, La Casablancaise s'est transformée en un refuge pour les alcooliques et les sans abri de tous bord, qui venaient squatter ses gradins.
Les passants irrespectueux y font, à leurs tours, leurs besoins. Bref, le joyau d'autrefois est devenu un vrai dépotoir public. Les rares sportifs en herbe qui osent encore s'y aventurer et fouler sa piste subissent les jurons des occupants qui s'excitent par leurs attitudes à les déranger dans leur allégresse.
Dans ces conditions, La Casablancaise, a perdu son prestige et son rôle de « pépinière de jeunes athlètes d'exception » qui arriveront à lever haut les couleurs nationales, comme l'ont fait ( El Maachi Bouchaib et Benacoun, Samsam Akka , Medkoury Abderrahman, El Ghazi, Naoual El Moutaouakil, etc.).
En dépit de cet état lamentable, certains clubs exploitent les vestiaires du stade et les utilisent, pour leur propre compte, comme dépôts commerciaux, abstraction faite des buts nobles du sport. Et c'est d'ailleurs, l'une des causes de l'état déplorable où se trouve aujourd'hui La Casablancaise.
A ces causes s'ajoutent l'absence du suivi des inspections et du contrôle des autorités et services concernés pour mettre fin à cette pagaille au sein du stade et l'absence d'une direction technique qui dirige directement les affaires du stade. En 2002, un projet de réaménagement du stade d'athlétisme du parc de la Ligue arabe fut envisagé pour la sauvegarde de ce patrimoine sportif et historique de la ville du Grand Casablanca. Les travaux devraient concerner la zone intérieure du stade avec l'instauration d'une aire de jeu aménagée conformément aux normes requises par la Fédération internationale : piste de 400m avec 8 couloirs, des aires de sauts et des aires de lancers. En parallèle, le projet prévoit également la réfection des vestiaires, des douches, d'un logement du gardien, ainsi que l'élargissement des tribunes pour accueillir 5.000 places au lieu de 3.000. En outre, Le projet prévoit la construction des locaux administratifs, d'une infirmerie et d'un entrepôt à matériel.
Selon ce même projet, la zone extérieure, jouxtant le Bd Hassan II et My. Youssef, serait réservée à la construction d'un musée des sports et de magasins représentant les sociétés spécialisées dans la fabrication et la vente d'articles et du matériel du sport. Malheureusement, ce projet est resté lettre morte comme d'ailleurs, celui de l'accord de coopération entre le Conseil régional de Casablanca, le Conseil de la communauté urbaine, le Conseil de la commune urbaine de Casablanca et le ministère de la Jeunesse et des Sports pour le réaménagement du stade .
Si tous ces projets sont avortés, c'est apparemment parce que le stade pose un problème de propriété puisque sa situation juridique n'est pas clairement déterminée, ce qui explique la nonchalance dont souffre le havre d'apaisement et de confort pour l'épanouissement corporel et culturel de la jeunesse casablancaise. Elle en a vraiment besoin…plus que jamais.
