Connexion
El Guedra, célèbre danse du sud du Maroc, connaît les habitants des régions de Tissint, Tata et Sakia Hamra. Pourtant, cet art rythmé, qui crée une harmonie entre la voie et le mouvement, reste lié à la région de Oued Noun située au sud-ouest du petit Atlas.
Le Cadre musical d'El Guedra est composé d'un cercle d'hommes dont l'un d'eux nommé «Ennakar» exécute un rythme régulier en frappant avec les «Maghazels» sur un tambour en poterie «El Gudra» qui donne le nom à cette danse.
La danse est effectuée par une femme située au milieu d'un groupe de chanteurs.
Dans la lignée d'un rite ancestrale qui nous renvoie aux confins du désert africains, la danseuse drapée, voilée se plonge, assise sur ses genoux, dans un mouvement extatique. Sous le voile qui recouvre son visage, elle exprime une chorégraphie de la possession à la fois violente et gracieuse. Le langage des mains et des esprits se mêle dans l'enchevêtrement des doigts ponctués par El Guedra .
Suivant le rythme de la danseuse, le groupe accomplit des mouvements appelés «Tadaoui» accompagnés de chants collectifs «Hammayets» qui s'étendent sur trois étapes avant d'atteindre l'apogée avec les chants «Ahoutch».
Les hammayets connues pour être des chants de romance sont aussi une profonde expression de soufisme, estiment certains chercheurs spécialisés dans le patrimoine Hassani.
Les chants rythmés des Hammayets développent l'esprit de combat collectif qui puisent son fondement dans les chants religieux ayant pour but de renforcer la foi et demander le pardon de Dieu, a déclaré à la MAP, M. Brahim El Houceine, chercheur dans le patrimoine populaire Hassani.
«Portée dans cette chorégraphie, la danseuse, envoûtée, se retrouve emporté, à travers des mots particuliers et souvent une musique spéciale et rythmique, dans un élan de soufisme et de spiritualité difficile à expliquer», a-t-il souligné. Pourtant la danse El Guedra, tradition ancrée de la culture de l'homme sahraoui, souffre toujours de l'absence d'une manifestation ou d'un festival permanent à même de préserver et promouvoir son étendu.
Le Cadre musical d'El Guedra est composé d'un cercle d'hommes dont l'un d'eux nommé «Ennakar» exécute un rythme régulier en frappant avec les «Maghazels» sur un tambour en poterie «El Gudra» qui donne le nom à cette danse.
La danse est effectuée par une femme située au milieu d'un groupe de chanteurs.
Dans la lignée d'un rite ancestrale qui nous renvoie aux confins du désert africains, la danseuse drapée, voilée se plonge, assise sur ses genoux, dans un mouvement extatique. Sous le voile qui recouvre son visage, elle exprime une chorégraphie de la possession à la fois violente et gracieuse. Le langage des mains et des esprits se mêle dans l'enchevêtrement des doigts ponctués par El Guedra .
Suivant le rythme de la danseuse, le groupe accomplit des mouvements appelés «Tadaoui» accompagnés de chants collectifs «Hammayets» qui s'étendent sur trois étapes avant d'atteindre l'apogée avec les chants «Ahoutch».
Les hammayets connues pour être des chants de romance sont aussi une profonde expression de soufisme, estiment certains chercheurs spécialisés dans le patrimoine Hassani.
Les chants rythmés des Hammayets développent l'esprit de combat collectif qui puisent son fondement dans les chants religieux ayant pour but de renforcer la foi et demander le pardon de Dieu, a déclaré à la MAP, M. Brahim El Houceine, chercheur dans le patrimoine populaire Hassani.
«Portée dans cette chorégraphie, la danseuse, envoûtée, se retrouve emporté, à travers des mots particuliers et souvent une musique spéciale et rythmique, dans un élan de soufisme et de spiritualité difficile à expliquer», a-t-il souligné. Pourtant la danse El Guedra, tradition ancrée de la culture de l'homme sahraoui, souffre toujours de l'absence d'une manifestation ou d'un festival permanent à même de préserver et promouvoir son étendu.
