En mauvaise santé, elle avait passé l'été, alitée, dans le manoir de Breuil, près de Honfleur, acheté en 1958 mais qui ne lui appartenait plus, même si elle y résidait parfois. Elle était ruinée. Le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, s'est dit «bouleversé par la solitude de sa fin de vie».
Des portraits publiés, des témoignages de ses proches, des articles qui lui sont consacrés, en France et dans toute l'Europe, ressort l'idée que, si on peut toujours discuter de sa véritable place dans le panthéon littéraire, Françoise Sagan était avant tout un être vrai et libre.
«Elle n'a pas été accueillie comme un grand auteur littéraire mais qu'importe. Elle écrivait ce qu'elle voulait, sans se soucier des autres, des prix, des académies. Elle écrivait pour elle», a dit l'éditeur Robert Laffont. «Le mystère Sagan ? Tout simplement l'art d'être soi», a estimé l'académicien Bernard Poirot-Delpech selon lequel «elle a rendu plus de gens heureux avec sa littérature qu'elle n'a été elle-même heureuse». Françoise Sagan était drôle, jamais mesquine, et ne se prenait pas au sérieux. Elle continuait sur le tard à dire que le succès phénoménal de «Bonjour tristesse» (1954) avait été disproportionné.
«J'ai lu Proust, Stendhal, des gens comme ça, ça vous rabat le caquet», estimait-elle avec son inimitable manière d'avaler les mots.
Avec sa mort, s'en va «la couleur, l'humeur d'une époque», a résumé l'acteur Laurent Terzieff tandis que l'écrivain Edmonde Charles-Roux a parlé à son sujet d'un «mythe» et que le photographe Jean-Marie Périer l'a qualifiée de «Rolling Stone avant la lettre». Car, elle a été avec «Bonjour tristesse» le symbole de la libération des moeurs.
La romancière française Françoise Sagan, auteur de "Bonjour tristesse", est décédée vendredi à l'hôpital de Honfleur (ouest), à l'âge de 69 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.
Elle avait été admise "il y a quelques jours" a l'hôpital de ce petit port où elle est décédée d'une "décompensation cardio-respiratoire".
L'auteur de "Bonjour tristesse" "Aimez-vous Brahms", "La chamade", était malade depuis quelques années. Elle avait été hospitalisée à plusieurs reprises au cours des derniers mois et vivait retirée, la plupart du temps dans sa propriété proche de Honfleur.
On lui attribuait une jeunesse éternelle mais Françoise Sagan, entrée à 18 ans dans la gloire littéraire avec «Bonjour tristesse» et qui n'était jamais sortie de la célébrité depuis un demi-siècle, a quitté le monde à l'âge de 69 ans.
Depuis longtemps, on avait un peu oublié ses livres pour ne retenir qu'une invraisemblable accumulation d'histoires qui n'ont fait que renforcer sa légende :
goût immodéré pour la vitesse et l'alcool, cures de désintoxication, grave accident de voiture de 1957, casinos, prise assumée de stupéfiants, plèvre déchirée lors d'un voyage en 1985 en Colombie avec son ami, le président François Mitterrand, procès Elf où certains auraient tenté de lui faire jouer les espionnes etc.
De son vrai nom Françoise Quoirez, née le 21 juin 1935 à Cajarc (sud-ouest), Françoise Sagan, fille d'industriels aisés, avait publié son premier roman, «Bonjour tristesse» en 1954, à l'âge de 18 ans, sous un pseudonyme choisi dans l'œuvre de Proust. Fille de bonne famille, Françoise entre au couvent des Oiseaux en 1947. Elle est renvoyée pour son «dégoût de l'effort». Elle rate le bac en 1951, après une année surtout consacrée à écouter du jazz à Saint Germain des Prés où, plus tard, elle se liera à Juliette Gréco, Jean-Paul Sartre et tant d'autres.
Françoise Sagan, qui aimait la vitesse, le jeu, et les excès, laisse à la littérature une inimitable «petite musique», caractéristique de son style distancié et léger.
«La gloire et le succès me délivrèrent très tôt de mes rêves de gloire et de succès», a-t-elle dit plus tard.
Les soirées folles auxquelles elle prend goût ne l'empêchent pas de travailler. «Je suis futile. Mais la futilité consiste à s'occuper de choses intéressantes», a-t-elle déclaré.
La «dernière des existentialistes» a marqué son époque avec une cinquantaine de livres, en majorité des romans, dans lesquels elle parlait légèrement de sujets graves.
Elle puisait son inspiration dans le paradoxe de son existence, entre une hyper-activité créatrice, une vie mondaine mouvementée et aussi une grande solitude intérieure. Elle disait d'ailleurs que ses livres parlaient essentiellement de la solitude et de la manière, si elle existe, de «s'en débarrasser».
C'est une certaine idée de la liberté d'esprit mais aussi de la France des années 60 qui a disparu avec l'écrivain à la mèche blonde en bataille, à la cigarette au bout des lèvres et à la diction rapide et saccadée.
«J'ai toujours eu envie de vivre et d'écrire. Et j'ai eu le pot d'y parvenir», disait en 1998 celle qui aura presque réussi à faire naître un adjectif: être «saganesque», c'est être nostalgique et drôle, faussement futile et très lucide.
En juin 1953, elle écrit en sept semaines «Bonjour Tristesse», qui se vendra à plusieurs millions d'exemplaires dont 1 million aux Etats-Unis, et lui ouvrira les portes d'une célébrité jamais démentie. Elle s'en agacera: «J'en ai par dessus la tête de ce petit succès devenu refrain éternel». La jeune fille gagne, toute jeune, énormément d'argent mais en dépense plus encore. Ce qu'elle fera toute sa vie.
Beaucoup de livres suivront et chaque nouvelle publication retiendra l'attention de la presse et du public, même si son oeuvre est parfois jugée superficielle. Est-ce pour lui faire payer son succès ? Toujours est-il que Françoise Sagan, un des écrivains français les plus lus du demi-siècle, n'a jamais été lauréate d'un grand prix littéraire français.
A travers ses livres, dans lesquels elle peint la vie sentimentale d'une bourgeoisie oisive, elle a su trouver la fameuse «petite musique», celle que tout écrivain cherche, faite de coups de griffes et de sensualité, de tendresse et d'élégance.
Françoise Sagan, qui était une femme de gauche, a aussi goûté avec bonheur à l'exercice du théâtre, «Château en Suède» représentant dans sa carrière théâtrale l'équivalent de «Bonjour tristesse» dans ses fictions.
Elle publiera de nombreux romans consacrés pour l'essentiel aux amours d'une société riche et oisive, un monde qu'elle connaissait bien. Parmi ses plus grands succès, «Un certain sourire» (1956), «Aimez-vous Brahms?» (1959), «La Chamade» (1965), «Le lit défait» (1977) imposent un style léger, amer et sans prétention.
Au théâtre, elle triomphe avec «Château en Suède» (1959) et «La robe mauve de Valentine» (1963), mais connaît aussi l'échec avec «Les violons parfois» (1961) ou «Il fait beau jour et nuit» (1978).
En 1984, la romancière publie un livre de souvenirs, intitulé «Avec mon meilleur souvenir», et un an plus tard, «De guerre lasse». Puis «Les Faux-Fuyants» (1992), «Et toute ma sympathie» (1993), «Un chagrin de passage» (1994) et, en 1998, «Derrière l'épaule», son dernier ouvrage, dans lequel elle porte un regard critique sur sa carrière. Elle a aussi écrit pour le cinéma.
Françoise Sagan était divorcée de l'éditeur Guy Schoeller, puis de l'américain Robert Westhoff, avec qui elle avait eu un fils, Denis.
Le jet-setter Massimo Gargia, ancien compagnon de Françoise Sagan, devenu l'un de ses plus proches amis, s'est déclaré samedi «anéanti» par la disparition de la romancière.
«Je savais qu'elle était mal. On s'était vus il y a quelques jours. Je pensais vraiment qu'elle s'en sortirait encore cette fois-ci», a-t-il dit à l'AFP. «Je garde de Françoise le souvenir d'une extraordinaire histoire d'amour. Notre idylle s'était transformée en amitié amoureuse. Dans les années 80, on avait vraiment évoqué notre mariage mais nos vies étaient devenues trop différentes. Je sortais encore beaucoup. Françoise, qui avait déjà tout vécu, voulait une vie plus calme», a ajouté M. Gargia.
«Françoise n'avait plus un sou dans les dernières années. Absolument rien. Des amis communs l'hébergeaient. Elle avait même dû vendre ses bijoux et les plus beaux cadeaux qu'elle avait reçus dans sa vie. Les droits sur ses derniers livres partaient directement aux impôts», a-t-il indiqué.
Dans un livre de souvenirs paru en 2000 et préfacé par Françoise Sagan, il avait révélé leur histoire d'amour et raconté, avec son accord, leur première nuit dans une chambre de chauffeur sous les toits d'un palace, premier logement parisien de l'étudiant en droit Massimo Gargia.
En découvrant la modeste chambre qu'il lui avait présentée comme ses «appartements», Françoise Sagan lui avait donné ce conseil: «la trahison est le seul moyen d'assurer la survie d'un mariage». Ils avaient fait connaissance la veille, lors d'un dîner en 1963 donné à Paris par Betty Estevez, l'épouse du couturier américain Luis Estevez.
Les obsèques de la romancière française auront lieu mardi après-midi dans le petit village de Seuzac, à quelques kilomètres de Cajarc, sa ville natale du sud-ouest de la France, a-t-on appris samedi dans son entourage.
Le ministre français de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a prévu d'y assister, a indiqué à l'AFP le ministère.
Des portraits publiés, des témoignages de ses proches, des articles qui lui sont consacrés, en France et dans toute l'Europe, ressort l'idée que, si on peut toujours discuter de sa véritable place dans le panthéon littéraire, Françoise Sagan était avant tout un être vrai et libre.
«Elle n'a pas été accueillie comme un grand auteur littéraire mais qu'importe. Elle écrivait ce qu'elle voulait, sans se soucier des autres, des prix, des académies. Elle écrivait pour elle», a dit l'éditeur Robert Laffont. «Le mystère Sagan ? Tout simplement l'art d'être soi», a estimé l'académicien Bernard Poirot-Delpech selon lequel «elle a rendu plus de gens heureux avec sa littérature qu'elle n'a été elle-même heureuse». Françoise Sagan était drôle, jamais mesquine, et ne se prenait pas au sérieux. Elle continuait sur le tard à dire que le succès phénoménal de «Bonjour tristesse» (1954) avait été disproportionné.
«J'ai lu Proust, Stendhal, des gens comme ça, ça vous rabat le caquet», estimait-elle avec son inimitable manière d'avaler les mots.
Avec sa mort, s'en va «la couleur, l'humeur d'une époque», a résumé l'acteur Laurent Terzieff tandis que l'écrivain Edmonde Charles-Roux a parlé à son sujet d'un «mythe» et que le photographe Jean-Marie Périer l'a qualifiée de «Rolling Stone avant la lettre». Car, elle a été avec «Bonjour tristesse» le symbole de la libération des moeurs.
La romancière française Françoise Sagan, auteur de "Bonjour tristesse", est décédée vendredi à l'hôpital de Honfleur (ouest), à l'âge de 69 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.
Elle avait été admise "il y a quelques jours" a l'hôpital de ce petit port où elle est décédée d'une "décompensation cardio-respiratoire".
L'auteur de "Bonjour tristesse" "Aimez-vous Brahms", "La chamade", était malade depuis quelques années. Elle avait été hospitalisée à plusieurs reprises au cours des derniers mois et vivait retirée, la plupart du temps dans sa propriété proche de Honfleur.
On lui attribuait une jeunesse éternelle mais Françoise Sagan, entrée à 18 ans dans la gloire littéraire avec «Bonjour tristesse» et qui n'était jamais sortie de la célébrité depuis un demi-siècle, a quitté le monde à l'âge de 69 ans.
Depuis longtemps, on avait un peu oublié ses livres pour ne retenir qu'une invraisemblable accumulation d'histoires qui n'ont fait que renforcer sa légende :
goût immodéré pour la vitesse et l'alcool, cures de désintoxication, grave accident de voiture de 1957, casinos, prise assumée de stupéfiants, plèvre déchirée lors d'un voyage en 1985 en Colombie avec son ami, le président François Mitterrand, procès Elf où certains auraient tenté de lui faire jouer les espionnes etc.
De son vrai nom Françoise Quoirez, née le 21 juin 1935 à Cajarc (sud-ouest), Françoise Sagan, fille d'industriels aisés, avait publié son premier roman, «Bonjour tristesse» en 1954, à l'âge de 18 ans, sous un pseudonyme choisi dans l'œuvre de Proust. Fille de bonne famille, Françoise entre au couvent des Oiseaux en 1947. Elle est renvoyée pour son «dégoût de l'effort». Elle rate le bac en 1951, après une année surtout consacrée à écouter du jazz à Saint Germain des Prés où, plus tard, elle se liera à Juliette Gréco, Jean-Paul Sartre et tant d'autres.
Françoise Sagan, qui aimait la vitesse, le jeu, et les excès, laisse à la littérature une inimitable «petite musique», caractéristique de son style distancié et léger.
«La gloire et le succès me délivrèrent très tôt de mes rêves de gloire et de succès», a-t-elle dit plus tard.
Les soirées folles auxquelles elle prend goût ne l'empêchent pas de travailler. «Je suis futile. Mais la futilité consiste à s'occuper de choses intéressantes», a-t-elle déclaré.
La «dernière des existentialistes» a marqué son époque avec une cinquantaine de livres, en majorité des romans, dans lesquels elle parlait légèrement de sujets graves.
Elle puisait son inspiration dans le paradoxe de son existence, entre une hyper-activité créatrice, une vie mondaine mouvementée et aussi une grande solitude intérieure. Elle disait d'ailleurs que ses livres parlaient essentiellement de la solitude et de la manière, si elle existe, de «s'en débarrasser».
C'est une certaine idée de la liberté d'esprit mais aussi de la France des années 60 qui a disparu avec l'écrivain à la mèche blonde en bataille, à la cigarette au bout des lèvres et à la diction rapide et saccadée.
«J'ai toujours eu envie de vivre et d'écrire. Et j'ai eu le pot d'y parvenir», disait en 1998 celle qui aura presque réussi à faire naître un adjectif: être «saganesque», c'est être nostalgique et drôle, faussement futile et très lucide.
En juin 1953, elle écrit en sept semaines «Bonjour Tristesse», qui se vendra à plusieurs millions d'exemplaires dont 1 million aux Etats-Unis, et lui ouvrira les portes d'une célébrité jamais démentie. Elle s'en agacera: «J'en ai par dessus la tête de ce petit succès devenu refrain éternel». La jeune fille gagne, toute jeune, énormément d'argent mais en dépense plus encore. Ce qu'elle fera toute sa vie.
Beaucoup de livres suivront et chaque nouvelle publication retiendra l'attention de la presse et du public, même si son oeuvre est parfois jugée superficielle. Est-ce pour lui faire payer son succès ? Toujours est-il que Françoise Sagan, un des écrivains français les plus lus du demi-siècle, n'a jamais été lauréate d'un grand prix littéraire français.
A travers ses livres, dans lesquels elle peint la vie sentimentale d'une bourgeoisie oisive, elle a su trouver la fameuse «petite musique», celle que tout écrivain cherche, faite de coups de griffes et de sensualité, de tendresse et d'élégance.
Françoise Sagan, qui était une femme de gauche, a aussi goûté avec bonheur à l'exercice du théâtre, «Château en Suède» représentant dans sa carrière théâtrale l'équivalent de «Bonjour tristesse» dans ses fictions.
Elle publiera de nombreux romans consacrés pour l'essentiel aux amours d'une société riche et oisive, un monde qu'elle connaissait bien. Parmi ses plus grands succès, «Un certain sourire» (1956), «Aimez-vous Brahms?» (1959), «La Chamade» (1965), «Le lit défait» (1977) imposent un style léger, amer et sans prétention.
Au théâtre, elle triomphe avec «Château en Suède» (1959) et «La robe mauve de Valentine» (1963), mais connaît aussi l'échec avec «Les violons parfois» (1961) ou «Il fait beau jour et nuit» (1978).
En 1984, la romancière publie un livre de souvenirs, intitulé «Avec mon meilleur souvenir», et un an plus tard, «De guerre lasse». Puis «Les Faux-Fuyants» (1992), «Et toute ma sympathie» (1993), «Un chagrin de passage» (1994) et, en 1998, «Derrière l'épaule», son dernier ouvrage, dans lequel elle porte un regard critique sur sa carrière. Elle a aussi écrit pour le cinéma.
Françoise Sagan était divorcée de l'éditeur Guy Schoeller, puis de l'américain Robert Westhoff, avec qui elle avait eu un fils, Denis.
Le jet-setter Massimo Gargia, ancien compagnon de Françoise Sagan, devenu l'un de ses plus proches amis, s'est déclaré samedi «anéanti» par la disparition de la romancière.
«Je savais qu'elle était mal. On s'était vus il y a quelques jours. Je pensais vraiment qu'elle s'en sortirait encore cette fois-ci», a-t-il dit à l'AFP. «Je garde de Françoise le souvenir d'une extraordinaire histoire d'amour. Notre idylle s'était transformée en amitié amoureuse. Dans les années 80, on avait vraiment évoqué notre mariage mais nos vies étaient devenues trop différentes. Je sortais encore beaucoup. Françoise, qui avait déjà tout vécu, voulait une vie plus calme», a ajouté M. Gargia.
«Françoise n'avait plus un sou dans les dernières années. Absolument rien. Des amis communs l'hébergeaient. Elle avait même dû vendre ses bijoux et les plus beaux cadeaux qu'elle avait reçus dans sa vie. Les droits sur ses derniers livres partaient directement aux impôts», a-t-il indiqué.
Dans un livre de souvenirs paru en 2000 et préfacé par Françoise Sagan, il avait révélé leur histoire d'amour et raconté, avec son accord, leur première nuit dans une chambre de chauffeur sous les toits d'un palace, premier logement parisien de l'étudiant en droit Massimo Gargia.
En découvrant la modeste chambre qu'il lui avait présentée comme ses «appartements», Françoise Sagan lui avait donné ce conseil: «la trahison est le seul moyen d'assurer la survie d'un mariage». Ils avaient fait connaissance la veille, lors d'un dîner en 1963 donné à Paris par Betty Estevez, l'épouse du couturier américain Luis Estevez.
Les obsèques de la romancière française auront lieu mardi après-midi dans le petit village de Seuzac, à quelques kilomètres de Cajarc, sa ville natale du sud-ouest de la France, a-t-on appris samedi dans son entourage.
Le ministre français de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a prévu d'y assister, a indiqué à l'AFP le ministère.
