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Du 27 au 29 juin, le public casablancais a pu vivre pleinement la fête du cinéma. Des places de cinéma à 15 dhs «Pour toutes les séances et tous les films» explique un responsable au complexe cinématographique Le Mégarama.
Les rentrées ont enregistré un énorme succès avec une hausse de 40 % dès la première journée. Les responsables du complexe s'attendaient à plus pour les journées à suivre surtout lorsqu'on sait qu'un ticket coûte entre 35 et 45 dhs et que les autres salles de cinéma ne se sont pas jointes à cette opération.
«J'ai pu voir trois films» explique Manal, 20 ans à peine ses examens terminés. Aller au cinéma est évidemment le meilleur moyen de chasser le stress et faire le vide après une année de cours et d'examens.
Des affiches placardées dans tous les coins de la ville et les grandes artères ont annoncé ce grand événement.
Rappelons toutefois que l'idée de la fête du cinéma a été lancée pour la première fois en 1985 et plus exactement le vendredi 14 juin par la Fédération Nationale des Cinémas Français, en collaboration avec le ministère de la Culture et l'ensemble des professions du cinéma, elle sera nommée dès lors «Le Jour le plus long du cinéma».
Cette initiative trouvera un succès incommensurable dépassant toutes les prévisions des organisateurs : files d'attente interminables, «complets» à répétition, ouvreuses débordées… Le public, séduit par le fameux «ticket géant» (lointain ancêtre de l'actuel carnet-passeport), retrouve en masse le chemin des salles obscures. 1 400 000 entrées seront finalement comptabilisées sur l'ensemble de la France.
La fête du cinéma se développera marquant petit à petit de plus en plus de succès.
L'année 92 sera celle du changement avec le lancement du «passeport», principe selon lequel, pour l'achat d'une place au tarif plein de la salle, ce passeport donne au spectateur droit à toutes les entrées suivantes au tarif de 1 franc symbolique.
En limitant la fête à un seul jour et un énorme succès. Une moyenne de 1,8 million d'entrées a été enregistrée à chaque édition, le succès ne se dément pas et la fête devient un rendez-vous très attendu par le public à la fin du mois de juin.
Toutefois, une journée demeurait insuffisante puisque tout le monde ne pouvait y avoir accès en raison des longues files indiennes et du nombre des salles.
Ce qui incitera les organisateurs à faire de cet événement une fête sur trois jours, cela permettra au spectateur d'avoir accès à un maximum de films et dans de bonnes conditions.
En France, la fête gagne un million d'entrées supplémentaires avec 2,8 millions de billets vendus en 1993, année qui a vu la naissance de la fête du cinéma étalée sur trois jours. Depuis, la formule n' a pas changé et la fréquentation a continué à se situer entre 3 et 4 millions d'entrées.
Seulement, ce concept reste très limité au Maroc puisque seul le complexe cinématographique, Le Mégarama fête le cinéma.
Les rentrées ont enregistré un énorme succès avec une hausse de 40 % dès la première journée. Les responsables du complexe s'attendaient à plus pour les journées à suivre surtout lorsqu'on sait qu'un ticket coûte entre 35 et 45 dhs et que les autres salles de cinéma ne se sont pas jointes à cette opération.
«J'ai pu voir trois films» explique Manal, 20 ans à peine ses examens terminés. Aller au cinéma est évidemment le meilleur moyen de chasser le stress et faire le vide après une année de cours et d'examens.
Des affiches placardées dans tous les coins de la ville et les grandes artères ont annoncé ce grand événement.
Rappelons toutefois que l'idée de la fête du cinéma a été lancée pour la première fois en 1985 et plus exactement le vendredi 14 juin par la Fédération Nationale des Cinémas Français, en collaboration avec le ministère de la Culture et l'ensemble des professions du cinéma, elle sera nommée dès lors «Le Jour le plus long du cinéma».
Cette initiative trouvera un succès incommensurable dépassant toutes les prévisions des organisateurs : files d'attente interminables, «complets» à répétition, ouvreuses débordées… Le public, séduit par le fameux «ticket géant» (lointain ancêtre de l'actuel carnet-passeport), retrouve en masse le chemin des salles obscures. 1 400 000 entrées seront finalement comptabilisées sur l'ensemble de la France.
La fête du cinéma se développera marquant petit à petit de plus en plus de succès.
L'année 92 sera celle du changement avec le lancement du «passeport», principe selon lequel, pour l'achat d'une place au tarif plein de la salle, ce passeport donne au spectateur droit à toutes les entrées suivantes au tarif de 1 franc symbolique.
En limitant la fête à un seul jour et un énorme succès. Une moyenne de 1,8 million d'entrées a été enregistrée à chaque édition, le succès ne se dément pas et la fête devient un rendez-vous très attendu par le public à la fin du mois de juin.
Toutefois, une journée demeurait insuffisante puisque tout le monde ne pouvait y avoir accès en raison des longues files indiennes et du nombre des salles.
Ce qui incitera les organisateurs à faire de cet événement une fête sur trois jours, cela permettra au spectateur d'avoir accès à un maximum de films et dans de bonnes conditions.
En France, la fête gagne un million d'entrées supplémentaires avec 2,8 millions de billets vendus en 1993, année qui a vu la naissance de la fête du cinéma étalée sur trois jours. Depuis, la formule n' a pas changé et la fréquentation a continué à se situer entre 3 et 4 millions d'entrées.
Seulement, ce concept reste très limité au Maroc puisque seul le complexe cinématographique, Le Mégarama fête le cinéma.
