L'épizootie, qui a provoqué la mort de plus de 80 millions de volailles en Asie depuis décembre, promet de s'inviter à l'ordre du jour d'une réunion au sommet que tiennent les deux pays les plus touchés par l'épizootie, le Vietnam et la Thaïlande. La rencontre regroupe notamment les Premiers ministres des deux pays, vendredi à Danang (centre du Vietnam), et samedi à Nakhon Phanom (nord-ouest de la Thaïlande).
Le virus H5N1 a été détecté chez une panthère longibande et deux chats domestiques, tous trois morts, ainsi qu'un tigre blanc, qui est guéri, a déclaré Therapol Sirinaruemitr, chercheur à l'Université Kasetsart de Bangkok qui a pratiqué les tests sur les animaux. Le H5N1 est le plus virulent des virus de la grippe aviaire. Il est responsable de la mort de 22 personnes en Asie, 15 au Vietnam et sept en Thaïlande.
«C'est la première fois dans le monde que la grippe aviaire est détectée chez des chats et des tigres», a assuré le chercheur lors d'une conférence de presse.La présence de la maladie chez des mammifères, qui plus est proches de l'homme comme des chats domestiques, renforce les craintes d'une transmission de la maladie plus aisée aux êtres humains.
Des mammifères, en l'occurrence des porcs, avaient déjà été infectés lors des précédentes épizooties de grippe aviaire. Récemment, des porcs du Vietnam avaient été soupçonnés d'être porteurs de la maladie mais l'information avait été démentie. Un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait, il y a peu, averti que des «millions» de personnes dans le monde pourraient mourir si le virus, jusqu'alors essentiellement animal, venait à se conjuguer avec le virus humain de la grippe, mutant ainsi en une forme beaucoup plus dévastatrice.
Dhanirat Santivatr, doyen de la faculté de médecine vétérinaire de la même Université Kasetsart de Bangkok, a assuré que «la possibilité d'infection humaine par des chats est très faible». «Ne paniquons donc pas», a-t-il lancé. Bangkok a demandé à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), basée à Paris, de vérifier la découverte des chercheurs. Une possible transmission aux porcs ainsi qu'une contamination interhumaine, un temps évoquées, n'avaient finalement jamais été prouvées par l'OMS.
La maladie, qui frappe déjà dix nations en Asie, continuait parallèlement à se propager. Après les Etats-Unis, où trois Etats sont touchés, le Canada a annoncé jeudi un foyer de contamination dans la province de Colombie-Britannique (ouest). Mais, comme aux USA, le virus est de souche H7, soit une forme moins virulente que le H5N1 qui touche huit pays d'Asie. Le Pakistan et Taiwan assurent qu'ils sont infectés par des souches également moins virulentes.
La Chine, où 16 provinces ou régions sur 31 sont touchées, a confirmé deux foyers et la Thaïlande, qui avait promis de se débarrasser de la maladie à la fin du mois, a annoncé récemment de nouveaux foyers ainsi que deux morts. Le Vietnam se montrait quant à lui plus optimiste, en autorisant à nouveau la vente de viande de volailles dans les zones épargnées par le virus, à condition qu'elle soit préparée par les entreprises de l'Etat sous contrôle des services vétérinaire.
Le virus H5N1 a été détecté chez une panthère longibande et deux chats domestiques, tous trois morts, ainsi qu'un tigre blanc, qui est guéri, a déclaré Therapol Sirinaruemitr, chercheur à l'Université Kasetsart de Bangkok qui a pratiqué les tests sur les animaux. Le H5N1 est le plus virulent des virus de la grippe aviaire. Il est responsable de la mort de 22 personnes en Asie, 15 au Vietnam et sept en Thaïlande.
«C'est la première fois dans le monde que la grippe aviaire est détectée chez des chats et des tigres», a assuré le chercheur lors d'une conférence de presse.La présence de la maladie chez des mammifères, qui plus est proches de l'homme comme des chats domestiques, renforce les craintes d'une transmission de la maladie plus aisée aux êtres humains.
Des mammifères, en l'occurrence des porcs, avaient déjà été infectés lors des précédentes épizooties de grippe aviaire. Récemment, des porcs du Vietnam avaient été soupçonnés d'être porteurs de la maladie mais l'information avait été démentie. Un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait, il y a peu, averti que des «millions» de personnes dans le monde pourraient mourir si le virus, jusqu'alors essentiellement animal, venait à se conjuguer avec le virus humain de la grippe, mutant ainsi en une forme beaucoup plus dévastatrice.
Dhanirat Santivatr, doyen de la faculté de médecine vétérinaire de la même Université Kasetsart de Bangkok, a assuré que «la possibilité d'infection humaine par des chats est très faible». «Ne paniquons donc pas», a-t-il lancé. Bangkok a demandé à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), basée à Paris, de vérifier la découverte des chercheurs. Une possible transmission aux porcs ainsi qu'une contamination interhumaine, un temps évoquées, n'avaient finalement jamais été prouvées par l'OMS.
La maladie, qui frappe déjà dix nations en Asie, continuait parallèlement à se propager. Après les Etats-Unis, où trois Etats sont touchés, le Canada a annoncé jeudi un foyer de contamination dans la province de Colombie-Britannique (ouest). Mais, comme aux USA, le virus est de souche H7, soit une forme moins virulente que le H5N1 qui touche huit pays d'Asie. Le Pakistan et Taiwan assurent qu'ils sont infectés par des souches également moins virulentes.
La Chine, où 16 provinces ou régions sur 31 sont touchées, a confirmé deux foyers et la Thaïlande, qui avait promis de se débarrasser de la maladie à la fin du mois, a annoncé récemment de nouveaux foyers ainsi que deux morts. Le Vietnam se montrait quant à lui plus optimiste, en autorisant à nouveau la vente de viande de volailles dans les zones épargnées par le virus, à condition qu'elle soit préparée par les entreprises de l'Etat sous contrôle des services vétérinaire.
