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Le Haut commissariat au plan est assisté dans ce projet, ayant démarré en 2003, par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD). «La formulation des actions 2004-2005 du programme a été conçue pour continuer ce processus dans le contexte d'une synergie de ce travail avec la nouvelle approche de la planification que comprend le concept de planification que le Haut commissariat entend promouvoir», explique Ahmed Lahlimi Alami.
Les activités du programme 2004-2005 comprennent deux volets dont un premier fait d'ateliers-débats et un second consacré à l'élaboration de scénarios de prospective.
La réflexion sur la prospective Maroc 2030 affiche l'ambition de «dessiner les contours des futurs possibles et d'apporter des éléments de réponse aux questions posées par une planification de la mise en œuvre, par étapes, du projet de société».
La planification à laquele appellent les responsables du HCP doit ainsi "partir d'une vision claire des itinéraires possibles qui pourront conduire au projet de société auquel aspire la Nation marocaine" et consacrer à "une bonne analyse des scénarios compatibles et incompatibles pour consolider les uns et conjurer les autres par des stratégies appropriées".
Le Haut commissaire au plan a d'emblée invité les participants au programme de se défaire des approches abstraites, de "démomifier" certains concepts trop usités et de privilégier le langage direct et les analyses concrètes.
Le diagnostic de la situation du Maroc à la lumière du poids du passé et des exigences de l'avenir, les impacts de l'environnement extérieur, le changement social, culturel et des valeurs, la réflexion stratégique du Maroc visant à capitaliser les acquis et le Maroc dans la prospective mondiale, sont autant d'axes qui ont ainsi été fouillés avec minutie. Le discours était souvent audacieux et en tous les cas empreint de réalisme. Les défaillances soulignées sont nombreuses et embrassent des domaines et des secteurs variés. Globalement, on s'aperçoit à l'analyse des différentes données que les pesanteurs du passé et de certains choix stratégiques pèsent sur le présent et risquent d'influencer le futur.
Certains problèmes ont été mal posés et certaines stratégies mal conçues, le manque de cohérence des programmes et l'absence de communication et de coordinations entre les intervenants dans différents secteurs ont engendrés beaucoup de problèmes difficiles à résoudre aujourd'hui sans une vue d'ensemble et une approche horizontales des questions qui prend on compte le travail des uns et des autres. "Beaucoup d'études sérieuses et de qualités roupillent dans les tiroirs et trouvent des difficultés à se réaliser du fait même d'une absence de réflexion à ce sujet ". Un constat sans appel. Il provient des experts qui cumulent des années de travail dans le domaine.
La prise de conscience est aujourd'hui bien réelle de la nécessité de travailler à une vision prospective de l'avenir. Pour preuve, les initiatives qui se multiplient un peu partout pour pallier le manque de planification. Des actions que le Haut commissaire au plan croit nécessaires et non contradictoire. Certes, mais à conditions que les résultats soient communiqués à l'ensemble afin d'aboutir à une planification cohérente et pragmatique.
Les activités du programme 2004-2005 comprennent deux volets dont un premier fait d'ateliers-débats et un second consacré à l'élaboration de scénarios de prospective.
La réflexion sur la prospective Maroc 2030 affiche l'ambition de «dessiner les contours des futurs possibles et d'apporter des éléments de réponse aux questions posées par une planification de la mise en œuvre, par étapes, du projet de société».
La planification à laquele appellent les responsables du HCP doit ainsi "partir d'une vision claire des itinéraires possibles qui pourront conduire au projet de société auquel aspire la Nation marocaine" et consacrer à "une bonne analyse des scénarios compatibles et incompatibles pour consolider les uns et conjurer les autres par des stratégies appropriées".
Le Haut commissaire au plan a d'emblée invité les participants au programme de se défaire des approches abstraites, de "démomifier" certains concepts trop usités et de privilégier le langage direct et les analyses concrètes.
Le diagnostic de la situation du Maroc à la lumière du poids du passé et des exigences de l'avenir, les impacts de l'environnement extérieur, le changement social, culturel et des valeurs, la réflexion stratégique du Maroc visant à capitaliser les acquis et le Maroc dans la prospective mondiale, sont autant d'axes qui ont ainsi été fouillés avec minutie. Le discours était souvent audacieux et en tous les cas empreint de réalisme. Les défaillances soulignées sont nombreuses et embrassent des domaines et des secteurs variés. Globalement, on s'aperçoit à l'analyse des différentes données que les pesanteurs du passé et de certains choix stratégiques pèsent sur le présent et risquent d'influencer le futur.
Certains problèmes ont été mal posés et certaines stratégies mal conçues, le manque de cohérence des programmes et l'absence de communication et de coordinations entre les intervenants dans différents secteurs ont engendrés beaucoup de problèmes difficiles à résoudre aujourd'hui sans une vue d'ensemble et une approche horizontales des questions qui prend on compte le travail des uns et des autres. "Beaucoup d'études sérieuses et de qualités roupillent dans les tiroirs et trouvent des difficultés à se réaliser du fait même d'une absence de réflexion à ce sujet ". Un constat sans appel. Il provient des experts qui cumulent des années de travail dans le domaine.
La prise de conscience est aujourd'hui bien réelle de la nécessité de travailler à une vision prospective de l'avenir. Pour preuve, les initiatives qui se multiplient un peu partout pour pallier le manque de planification. Des actions que le Haut commissaire au plan croit nécessaires et non contradictoire. Certes, mais à conditions que les résultats soient communiqués à l'ensemble afin d'aboutir à une planification cohérente et pragmatique.
