Obligatoires et rares dans le marché, les manuels scolaires sont en vente au marché noir au double du prix. Les uniformes scolaires soulèvent, à leur tour, des débats houleux… Tristes les parents, bonjour la rentrée.
Aujourd'hui encore, les préoccupations des parents resurgissent et des questions sur le coût des fournitures scolaires ainsi que la qualité de l'enseignement dispensé dominent le quotidien du citoyen marocain.
A la veille de la rentrée scolaire, le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche scientifique a indiqué que « les éditeurs sont tenus, en vertu d'un cahier des charges, à respecter une série de critères d'ordres pédagogique, technique et esthétique pour assurer une bonne qualité des livres scolaires. Quant aux prix, ils varient entre 9 à 24 dirhams pour les manuels scolaires et 8 à 42 dirhams pour les guides des professeurs ». Une simple comparaison entre le contenu du communiqué ministériel et la réalité des prix pratiqués sur le marché, prouve la grande différence entre ce qui est dit et ce qui est vécu.
L'emballement des coûts est presque monnaie courante. Pour certains commerçants, il est normal d'augmenter les prix . « Nous avons des charges supplémentaires nous aussi », fait valoir Farid, un marchand de livre ambulant. La plupart de ces marchands de livre au marché noir, partage l'avis de Farid. Ils sont même plus prompts à augmenter les prix des manuels, dès que ces derniers seront plus rares au marché.
Il est à rappeler que le système éducatif national vit, depuis quatre années, au rythme de réformes qui ne cessent d'apporter du nouveau, à chaque nouvelle année scolaire.
Cette année, et c'est le cas de le dire, ne déroge pas à la règle et s'annonce chargée d'enjeux, non seulement par le ministère concerné, mais aussi par les autres composantes du gouvernement, les autorités régionales et locales, les forces vives de la société et les parents d'élèves... Ces derniers sont assujettis à plusieurs contraintes et non des moindres , les multiples charges supplémentaires allant crescendo.
Confrontés au manque de manuels scolaires dans le marché et avec des frais d'inscription qui sont annuellement en hausse, les parents se trouvent, avec la nouvelle réforme de l'uniforme scolaire, dans une situation délicate. Ils sont obligé de débourser 300 dirhams pour l'acquisition de la « fameuse » uniforme, et dont la qualité laisse à désirer et sans être surs qu'elles leur seront restituées…
Plusieurs efforts et divers idées s'écoulent pour faire face à l'incapacité financière des parents, dont la majorité a plus d'un enfant en âge de scolarisation. Sur ce, nous soulevons l'exemple d'un Groupe casablancais qui a assumé la responsabilité d'«aider », par le biais des sponsors, les parents de 180.000 écoliers, à acquérir l'uniforme scolaire, à moitié du prix. Et les autres ?
Il est important de mettre l'accent sur l'importance de la mobilisation générale dans ce sens, car ils existent des millions d'enfants dans le Maroc…Tel est, également, le problème des manuels qui sont presque rares dans le marché, ce qui engendre le renchérissement de leur prix au marché noir… Les éditeurs expliquent cette situation par la rupture des stocks, si ce ne sont « les démarches douanières qui en sont la cause », nous ont dit la plupart d'entre eux. «Nous sommes obligés d'acheter les manuels à n'importe quel prix. Nos enfants en ont besoin », déplorent les parents estimant « qu'Il ne suffit pas de fixer le prix du manuel à un coût pseudo-abordable, tout en programmant des dizaines par niveau. Et le pire, c'est qu'on doit se les procurer au marché noir», nous dit un parent, mécontent de sa facture.
De fait, il paraît que les dernières déclarations officielles restent bien sujettes à caution . Dans plusieurs communiqués, on a souvent entendu dire que « l'équation quantité-qualité-prix, doit être la base de la stratégie du gouvernement pour la saison scolaire 2004-2005 » ; laquelle stratégie sera, d'après le ministère en tutelle, axée autour de la poursuite des efforts pour la généralisation de la scolarisation, l'amélioration de la qualité de l'enseignement et le renforcement du rôle des structures régionales dans la vie éducative au Maroc.
Et outre la situation critique à laquelle sont acculés les parents, les enseignants n'acceptent pas la présence de l'écolier sans ses manuels.
D'où nombreuses sont les failles de la nouvelle réforme scolaire qui a omis de signifier qu'il est indispensable, en plus de l'uniforme et des nouveaux manuels, visant à éliminer toutes sortes de discrimination sociales des enfants issues de milieux défavorisés, de voir un peu du côté de l'ambiance qui règne en classe.
« La toute première discrimination commence dés le premier contact, lorsque l'enseignant demande à ses élèves, avant quoi que ce soit, la profession du père, de la mère… Des informations qu'il peut avoir en consultant les fiches d'inscriptions », nous a déclaré un instituteur sous le sceau de l'anonymat.
Le cas le plus spectaculaire de la discrimination à l'école, est celui des cours supplémentaires que la charte de l'enseignement à négligé. Les cours de « Tonus », ou le « Red Bull scolaire », est la fondamentale cause de la dégradation du niveau scolaire national. « Ce n'est ni le manuel ni l'habit ni toute autre réforme, qui vont améliorer le niveau scolaire, puisque l'origine du problème réside dans le déroulement des cours », nous a déclaré M. Hafid, proviseur dans une école privée à Casablanca.
Quant à Mme Safia, mère de trois enfants, elle trouve que « si on cherche, aujourd'hui, des sponsors pour financer l'uniforme scolaire, quand viendrait le jour où le sponsoring se chargera des coût des cours de Tous », a souligné cette dame qui nous a affirmé que la moitié de son salaire est versé aux enseignants qui assurent à sa progéniture des cours de soutien. Pour elle, « mes filles n'en ont pas besoin, mais il vaudrait mieux d'éviter le pire », a conclu Mme Safia, sans donner plus de détails.
A l'heure où les élèves et leurs parents cherchent les manuels demandés, chez les vendeurs moins disant, les enseignants préfèrent croiser les bras, tant que leurs manuels n'existent pas dans le marché. Certains parmi eux, nous ont informé que les guides des professeurs ne sont pas encore prêts. La rentrée scolaire est là, qu'arrive-t-il aux guides des enseignants et aux manuels des élèves ? Une question qui occupe depuis quelques jours l'opinion publique.
Aujourd'hui encore, les préoccupations des parents resurgissent et des questions sur le coût des fournitures scolaires ainsi que la qualité de l'enseignement dispensé dominent le quotidien du citoyen marocain.
A la veille de la rentrée scolaire, le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche scientifique a indiqué que « les éditeurs sont tenus, en vertu d'un cahier des charges, à respecter une série de critères d'ordres pédagogique, technique et esthétique pour assurer une bonne qualité des livres scolaires. Quant aux prix, ils varient entre 9 à 24 dirhams pour les manuels scolaires et 8 à 42 dirhams pour les guides des professeurs ». Une simple comparaison entre le contenu du communiqué ministériel et la réalité des prix pratiqués sur le marché, prouve la grande différence entre ce qui est dit et ce qui est vécu.
L'emballement des coûts est presque monnaie courante. Pour certains commerçants, il est normal d'augmenter les prix . « Nous avons des charges supplémentaires nous aussi », fait valoir Farid, un marchand de livre ambulant. La plupart de ces marchands de livre au marché noir, partage l'avis de Farid. Ils sont même plus prompts à augmenter les prix des manuels, dès que ces derniers seront plus rares au marché.
Il est à rappeler que le système éducatif national vit, depuis quatre années, au rythme de réformes qui ne cessent d'apporter du nouveau, à chaque nouvelle année scolaire.
Cette année, et c'est le cas de le dire, ne déroge pas à la règle et s'annonce chargée d'enjeux, non seulement par le ministère concerné, mais aussi par les autres composantes du gouvernement, les autorités régionales et locales, les forces vives de la société et les parents d'élèves... Ces derniers sont assujettis à plusieurs contraintes et non des moindres , les multiples charges supplémentaires allant crescendo.
Confrontés au manque de manuels scolaires dans le marché et avec des frais d'inscription qui sont annuellement en hausse, les parents se trouvent, avec la nouvelle réforme de l'uniforme scolaire, dans une situation délicate. Ils sont obligé de débourser 300 dirhams pour l'acquisition de la « fameuse » uniforme, et dont la qualité laisse à désirer et sans être surs qu'elles leur seront restituées…
Plusieurs efforts et divers idées s'écoulent pour faire face à l'incapacité financière des parents, dont la majorité a plus d'un enfant en âge de scolarisation. Sur ce, nous soulevons l'exemple d'un Groupe casablancais qui a assumé la responsabilité d'«aider », par le biais des sponsors, les parents de 180.000 écoliers, à acquérir l'uniforme scolaire, à moitié du prix. Et les autres ?
Il est important de mettre l'accent sur l'importance de la mobilisation générale dans ce sens, car ils existent des millions d'enfants dans le Maroc…Tel est, également, le problème des manuels qui sont presque rares dans le marché, ce qui engendre le renchérissement de leur prix au marché noir… Les éditeurs expliquent cette situation par la rupture des stocks, si ce ne sont « les démarches douanières qui en sont la cause », nous ont dit la plupart d'entre eux. «Nous sommes obligés d'acheter les manuels à n'importe quel prix. Nos enfants en ont besoin », déplorent les parents estimant « qu'Il ne suffit pas de fixer le prix du manuel à un coût pseudo-abordable, tout en programmant des dizaines par niveau. Et le pire, c'est qu'on doit se les procurer au marché noir», nous dit un parent, mécontent de sa facture.
De fait, il paraît que les dernières déclarations officielles restent bien sujettes à caution . Dans plusieurs communiqués, on a souvent entendu dire que « l'équation quantité-qualité-prix, doit être la base de la stratégie du gouvernement pour la saison scolaire 2004-2005 » ; laquelle stratégie sera, d'après le ministère en tutelle, axée autour de la poursuite des efforts pour la généralisation de la scolarisation, l'amélioration de la qualité de l'enseignement et le renforcement du rôle des structures régionales dans la vie éducative au Maroc.
Et outre la situation critique à laquelle sont acculés les parents, les enseignants n'acceptent pas la présence de l'écolier sans ses manuels.
D'où nombreuses sont les failles de la nouvelle réforme scolaire qui a omis de signifier qu'il est indispensable, en plus de l'uniforme et des nouveaux manuels, visant à éliminer toutes sortes de discrimination sociales des enfants issues de milieux défavorisés, de voir un peu du côté de l'ambiance qui règne en classe.
« La toute première discrimination commence dés le premier contact, lorsque l'enseignant demande à ses élèves, avant quoi que ce soit, la profession du père, de la mère… Des informations qu'il peut avoir en consultant les fiches d'inscriptions », nous a déclaré un instituteur sous le sceau de l'anonymat.
Le cas le plus spectaculaire de la discrimination à l'école, est celui des cours supplémentaires que la charte de l'enseignement à négligé. Les cours de « Tonus », ou le « Red Bull scolaire », est la fondamentale cause de la dégradation du niveau scolaire national. « Ce n'est ni le manuel ni l'habit ni toute autre réforme, qui vont améliorer le niveau scolaire, puisque l'origine du problème réside dans le déroulement des cours », nous a déclaré M. Hafid, proviseur dans une école privée à Casablanca.
Quant à Mme Safia, mère de trois enfants, elle trouve que « si on cherche, aujourd'hui, des sponsors pour financer l'uniforme scolaire, quand viendrait le jour où le sponsoring se chargera des coût des cours de Tous », a souligné cette dame qui nous a affirmé que la moitié de son salaire est versé aux enseignants qui assurent à sa progéniture des cours de soutien. Pour elle, « mes filles n'en ont pas besoin, mais il vaudrait mieux d'éviter le pire », a conclu Mme Safia, sans donner plus de détails.
A l'heure où les élèves et leurs parents cherchent les manuels demandés, chez les vendeurs moins disant, les enseignants préfèrent croiser les bras, tant que leurs manuels n'existent pas dans le marché. Certains parmi eux, nous ont informé que les guides des professeurs ne sont pas encore prêts. La rentrée scolaire est là, qu'arrive-t-il aux guides des enseignants et aux manuels des élèves ? Une question qui occupe depuis quelques jours l'opinion publique.
