Né à Fès, le défunt fut le premier Marocain de langue française à recevoir de la France - c'était en 1948 - le prix du Maroc, une récompense réservée aux seuls écrivains français. Feu Ahmed Sefrioui avait publié en 1949 un recueil de contes et de nouvelles.
Parmi ses œuvres, on signalera «Le Chapelet d'ambre» (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain), " La boîte à merveille " (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed.
Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd'hui la littérature marocaine d'expression française et «La Maison de servitude»(SNED, Algérie, 1973) ainsi que «Le jardin des sortilèges» ou «Le parfum des légendes» (L'Harmattan, 1989).
Après avoir beaucoup écrit sur le cinéma, feu Ahmed Sefrioui fut également le premier Marocain sollicité par le festival de Cannes. C'était en 1963, à la seizième édition de ce prestigieux festival cinématographique. Il fut membre du jury du court-métrage. Cette sollicitation était le fruit d'une présence très remarquée du cinéma marocain et des films tournés au Maroc les années précédentes.
Des titres tels que «Sodome et Gomorrhe» (1961) de Robert Aldrich, «Cent mille dollars» (1963) de Henri Verneuil, ; «Lawrence d'Arabie» (1962) de David Lean, «Casablanca, nid d'espions» (1963) d'Henri Decoin, «La cérémonie» (1963) de Laurence Harvey, «Sheherazade» de Pierre-Gaspart Huit et surtout «Les enfants du soleil» (1961) de Jacques Severec.
Parmi ses œuvres, on signalera «Le Chapelet d'ambre» (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain), " La boîte à merveille " (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed.
Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd'hui la littérature marocaine d'expression française et «La Maison de servitude»(SNED, Algérie, 1973) ainsi que «Le jardin des sortilèges» ou «Le parfum des légendes» (L'Harmattan, 1989).
Après avoir beaucoup écrit sur le cinéma, feu Ahmed Sefrioui fut également le premier Marocain sollicité par le festival de Cannes. C'était en 1963, à la seizième édition de ce prestigieux festival cinématographique. Il fut membre du jury du court-métrage. Cette sollicitation était le fruit d'une présence très remarquée du cinéma marocain et des films tournés au Maroc les années précédentes.
Des titres tels que «Sodome et Gomorrhe» (1961) de Robert Aldrich, «Cent mille dollars» (1963) de Henri Verneuil, ; «Lawrence d'Arabie» (1962) de David Lean, «Casablanca, nid d'espions» (1963) d'Henri Decoin, «La cérémonie» (1963) de Laurence Harvey, «Sheherazade» de Pierre-Gaspart Huit et surtout «Les enfants du soleil» (1961) de Jacques Severec.
