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Le Comité international olympique prive l'Etat hébreu de capitale : Palestine, Israël et J.O d'Athènes

Ironie de l'Histoire. Les Palestiniens considérés comme les maudits des Jeux Olympiques de Munich en 1972, après la prise d'otages et l'exécution de 9 sportifs israéliens par un commando de l'organisation palestinienne Septembre noir, pourront défiler der

Le Comité international olympique prive l'Etat hébreu de capitale : Palestine, Israël et J.O d'Athènes
Sanaa Abu Bkheet, 19 ans, première femme palestinienne à courir aux J.O.
«Le sport peut être en avance sur la géopolitique, mais pas trop. La Palestine, qui n'a toujours pas d'Etat, est membre du CIO depuis 1994.

Pour les Palestiniens, participer aux Jeux constitue un début de reconnaissance internationale et, à Athènes, ils pourront défiler derrière leur drapeau», explique dans les colonnes du Monde Diplomatique d'août, le directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), Pascal Boniface.

Même son de cloche à l'ambassade de Palestine à Rabat : «Les athlètes palestiniens participeront seulement à l'athlétisme et défileront derrière leur drapeau», explique-t-on.

Sur les pelouses des stades, les Palestiniens seront représentés seulement en athlétisme par trois sportifs, dont Sanaa Abu Bkheet, 19 ans, première femme palestinienne à courir aux J.O. «Je veux porter le drapeau palestinien à Athènes. C'est ma façon de lutter contre l'occupation. Je veux voir flotter, dans l'arène mon drapeau parmi ceux de toutes les autres nations et entendre mon hymne, pour prouver au monde que le peuple palestinien existe et que notre Etat doit exister», avait déclaré la «Gazelle» de Gaza du 800 m au Figaro.



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