Intervenant lors de la séance d'ouverture de la 121e session ministérielle ordinaire du conseil de la Ligue arabe, M. Benaissa, qui préside cette réunion, a exprimé "la condamnation par les pays arabes des pratiques israéliennes qui violent le Droit, les chartes et traités internationaux", appelant à bannir la logique de la force, la violence et l'extrémisme, à mettre fin à la colonisation et aux mesures israéliennes unilatérales qui constituent le principal facteur de tension et un obstacle majeur devant l'instauration de la paix.
Après avoir exprimé le soutien à toutes les initiatives sincères et aux efforts méritoires déployés pour parvenir à une solution juste et globale à même de garantir la sécurité et la stabilité dans la région, M. Benaissa a appelé la communauté internationale à intervenir en vue d'amener Israël à renoncer au mur de séparation, qui constitue une "violation flagrante" de la légalité internationale et ne fera qu'exacerber les sentiments de méfiance et de haine au lieu de garantir la sécurité.
Il a, d'autre part, souligné que le message de la civilisation arabe est fondé sur la coexistence, la tolérance et l'ouverture, valeurs qui nécessitent d'être renforcées et consolidées pour servir de socle dans la défense des droits légitimes des pays arabes, a affirmé le ministre.
C'est partant de ces convictions, que s'inscrit "notre soutien ferme et constant au peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits légitimes", y compris l'établissmeent de son Etat indépendant avec Al-Qods comme capitale, et "notre attachement à la paix" en tant que choix incontournable, a ajouté le ministre.
M. Benaïssa a souligné, à ce propos, le rôle d'avant-garde que joue Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, qui poursuit ses efforts et ses contacts avec les dirigeants des différents pays influents pour qu'ils assument leurs responsabilités en vue d'empêcher la dénaturation de l'identité de la ville sainte d'Al-Qods et préserver son cachet arabe et islamique, ainsi que sa place en tant que symbole de tolérance et de coexistence entre les différentes religions.
"Nous sommes appelés en priorité à répondre aux besoins du citoyen arabe, avant de se consacrer aux questions abstraites et difficiles à réaliser", a indiqué M. Benaïssa, lors de la réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue, s’est tenue lundi et mardi au Caire, au niveau des ministres des Affaires étrangères, pour débattre de la réforme de l'organisation panarabe. M. Benaïssa a souligné que le monde arabe dispose de toutes les potentialités humaines et naturelles qui l'habilitent à réaliser les objectifs du développement économique et social, affirmant que "les Etats arabes doivent axer leur action commune sur le renforcement de la coopération économique arabe, à travers la mise en place de mécanismes efficients, la création du climat favorable à l'attrait des investissements arabes, l'encouragement de l'emploi et la lutte contre la fuite des cerveaux".
Il a également invité à mener une réflexion profonde sur les problèmes économiques et sociaux dont souffre le monde arabe et à œuvrer pour l'application de programmes économiques et sociaux à même d'éradiquer la pauvreté et l'anaphabétisme et de rendre accessibles les services sociaux essentiels.
Par ailleurs, le ministre a estimé "prématuré de concevoir l'édification d'un Maghreb arabe à l'image de l'Union européenne étant donné que ses éléments constitutifs aux plans politique et pratique, ne sont pas encore réunis".
M. Benaïssa a cité le fait que l'Union européenne dispose d'attributions de souveraineté conférées par les Etats membres, tandis que ce n'est pas le cas pour le Secrétariat général de la Ligue arabe.
Après avoir exprimé le soutien à toutes les initiatives sincères et aux efforts méritoires déployés pour parvenir à une solution juste et globale à même de garantir la sécurité et la stabilité dans la région, M. Benaissa a appelé la communauté internationale à intervenir en vue d'amener Israël à renoncer au mur de séparation, qui constitue une "violation flagrante" de la légalité internationale et ne fera qu'exacerber les sentiments de méfiance et de haine au lieu de garantir la sécurité.
Il a, d'autre part, souligné que le message de la civilisation arabe est fondé sur la coexistence, la tolérance et l'ouverture, valeurs qui nécessitent d'être renforcées et consolidées pour servir de socle dans la défense des droits légitimes des pays arabes, a affirmé le ministre.
C'est partant de ces convictions, que s'inscrit "notre soutien ferme et constant au peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits légitimes", y compris l'établissmeent de son Etat indépendant avec Al-Qods comme capitale, et "notre attachement à la paix" en tant que choix incontournable, a ajouté le ministre.
M. Benaïssa a souligné, à ce propos, le rôle d'avant-garde que joue Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, qui poursuit ses efforts et ses contacts avec les dirigeants des différents pays influents pour qu'ils assument leurs responsabilités en vue d'empêcher la dénaturation de l'identité de la ville sainte d'Al-Qods et préserver son cachet arabe et islamique, ainsi que sa place en tant que symbole de tolérance et de coexistence entre les différentes religions.
Débat sur la réforme de l’organisation panarabe
Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaïssa, a appelé à donner la priorité dans l'action arabe commune aux besoins du citoyen arabe, à l'amélioration de son niveau socio-économique et à la lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme."Nous sommes appelés en priorité à répondre aux besoins du citoyen arabe, avant de se consacrer aux questions abstraites et difficiles à réaliser", a indiqué M. Benaïssa, lors de la réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue, s’est tenue lundi et mardi au Caire, au niveau des ministres des Affaires étrangères, pour débattre de la réforme de l'organisation panarabe. M. Benaïssa a souligné que le monde arabe dispose de toutes les potentialités humaines et naturelles qui l'habilitent à réaliser les objectifs du développement économique et social, affirmant que "les Etats arabes doivent axer leur action commune sur le renforcement de la coopération économique arabe, à travers la mise en place de mécanismes efficients, la création du climat favorable à l'attrait des investissements arabes, l'encouragement de l'emploi et la lutte contre la fuite des cerveaux".
Il a également invité à mener une réflexion profonde sur les problèmes économiques et sociaux dont souffre le monde arabe et à œuvrer pour l'application de programmes économiques et sociaux à même d'éradiquer la pauvreté et l'anaphabétisme et de rendre accessibles les services sociaux essentiels.
Par ailleurs, le ministre a estimé "prématuré de concevoir l'édification d'un Maghreb arabe à l'image de l'Union européenne étant donné que ses éléments constitutifs aux plans politique et pratique, ne sont pas encore réunis".
M. Benaïssa a cité le fait que l'Union européenne dispose d'attributions de souveraineté conférées par les Etats membres, tandis que ce n'est pas le cas pour le Secrétariat général de la Ligue arabe.
