Dans l'espoir que cela le soulagerait et lui ferait l'économie d'une intervention qui quoique «bénigne», selon le ministre égyptien de la Santé, également présent à Munich parmi une forte délégation d'officiels et de proche du «Raïs», ne présente pas moins le risque de maintenir le chef du plus grand Etat arabe - et qui plus, est «allié» de l'Occident et des Etats-Unis, voisin et co-signataire, avec Israël, des accords de paix de Camp David - cloué au lit pour quelque temps et éloigné des affaires du pays à un moment où toute la région de la Palestine occupée à l'Iran en passant par la Syrie, l'Arabie Saoudite et, bien sûr, l'Irak, est pratiquement au bord d'un cratère en ébullition.
Les rumeurs qui circulent, depuis mercredi dernier, sur une robable «dégradation» de l'état de santé de M. Moubarak, 76 ans, qui aurait quelques difficultés à tenir debout et à marcher droit, les prières et les messages relayés par les médias égyptiens ces deux dernièrs jours implorant le Tout Puissant de le préserver et de lui accorder prompt rétablissement et, surtout, la décision du Raïs de tranférer la totalité de ses pouvoirs constitutionnels à son Premier ministre, Atef Ebeïd, à la veille de son départ pour l'Allemagne, incitent cependant à davantage de circonspection quant à son état de santé réel et à la gravité de sa maladie. M. Hosni Moubarak est - comme l'a rappelé hier une chaîne T.V. locale, fort à - propos d'ailleurs - un être humain et, comme tel, susceptible de tomber malade et d'essuyer moult épreuves.
Mais c'est également le chef d'Etat d'un pays arabe et musulman qui joue, de longue date, un rôle de premier plan sur l'échiquier régional et international.
Particulièrement en ce concerne la situation au Proche-Orient et l'évolution du conflit israélo-arabe dont il demeure - malgré les accords de Camp David et la “ neutralisation ” de facto de l'Egypte qui s'en est suivie – un protagoniste et un acteur incontournable. Sa maladie, en ces moments extrêmements difficiles que traversent la nation arabe en général et les dossiers palestinien et irakien, entre autres, plus particulièrement ne peut donc que susciter craintes et inquiétudes parmi l'opinion égyptienne, généralement très attachée à ses leaders au point de les idolatrer et de les hisser au rang de dieux vivants – tradition pharaonique oblige ! – et, au-delà, dans l'ensemble du monde arabe qui sait bien combien Israël et Sharon, plus spécialement, sont capables d'exploiter à fond la moindre défaillance ou absence, même momentanée, du Président égyptien à leur profit pour mieux imposer ensuite leur diktat et desiderata à leurs voisins.
Ceci d'autant que le système politique égyptien qui permet au Raïs de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains au point que ce dernier n'a jamais jugé, à ce jour, utile de désigner un vice-président ou même de choisir un “ dauphin ” pour le cas où… laisse la porte grand-ouverte à toutes les hypothèses, y compris les pires, qu'à Dieu ne plaise !
Les rumeurs qui circulent, depuis mercredi dernier, sur une robable «dégradation» de l'état de santé de M. Moubarak, 76 ans, qui aurait quelques difficultés à tenir debout et à marcher droit, les prières et les messages relayés par les médias égyptiens ces deux dernièrs jours implorant le Tout Puissant de le préserver et de lui accorder prompt rétablissement et, surtout, la décision du Raïs de tranférer la totalité de ses pouvoirs constitutionnels à son Premier ministre, Atef Ebeïd, à la veille de son départ pour l'Allemagne, incitent cependant à davantage de circonspection quant à son état de santé réel et à la gravité de sa maladie. M. Hosni Moubarak est - comme l'a rappelé hier une chaîne T.V. locale, fort à - propos d'ailleurs - un être humain et, comme tel, susceptible de tomber malade et d'essuyer moult épreuves.
Mais c'est également le chef d'Etat d'un pays arabe et musulman qui joue, de longue date, un rôle de premier plan sur l'échiquier régional et international.
Particulièrement en ce concerne la situation au Proche-Orient et l'évolution du conflit israélo-arabe dont il demeure - malgré les accords de Camp David et la “ neutralisation ” de facto de l'Egypte qui s'en est suivie – un protagoniste et un acteur incontournable. Sa maladie, en ces moments extrêmements difficiles que traversent la nation arabe en général et les dossiers palestinien et irakien, entre autres, plus particulièrement ne peut donc que susciter craintes et inquiétudes parmi l'opinion égyptienne, généralement très attachée à ses leaders au point de les idolatrer et de les hisser au rang de dieux vivants – tradition pharaonique oblige ! – et, au-delà, dans l'ensemble du monde arabe qui sait bien combien Israël et Sharon, plus spécialement, sont capables d'exploiter à fond la moindre défaillance ou absence, même momentanée, du Président égyptien à leur profit pour mieux imposer ensuite leur diktat et desiderata à leurs voisins.
Ceci d'autant que le système politique égyptien qui permet au Raïs de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains au point que ce dernier n'a jamais jugé, à ce jour, utile de désigner un vice-président ou même de choisir un “ dauphin ” pour le cas où… laisse la porte grand-ouverte à toutes les hypothèses, y compris les pires, qu'à Dieu ne plaise !
