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Le RCD algérien pour la marocanité du Sahara : Saïd Saâdi s'insurge et épingle le régime de Bouteflika

Après les déclarations du général Khaled Nezzar et du dirigeant historique de FIS (Front islamique du Salut), Saïd Saâdi, ancien ministre et secrétaire général du Rassemblement pour la Culture et la démocratie ( RCD), vient de jeter le discrédit sur la p

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Ainsi, à la panoplie des intellectuels et dirigeants politiques historiques, tels Mohamed Harbi et Houcine Aït Ahmed, leader du FFS ( Front des forces socialistes), qui ont toujours exprimé des positions de modération et d'ouverture à l'égard du Maroc, s'ajoute une nouvelle génération de dirigeants libérés du joug du passé et surtout de la matrice sécuritaire du régime.

Bien entendu, dans le monde arabe, force est de constater qu' en dépit de son discours pompeux sur le Maghreb des peuples, l'Algérie demeure le seul pays à soutenir officiellement les Séparatistes. Le principe de l'autodétermination des peuples, est devenue le seul leitmotiv auquel fait appel l'Etat algérien pour la séduction de façade à l'étranger, n'a d'autres visées que de diviser le Maghreb et aggraver la déchirure qui marque la scène politique arabe.

Le recours à l'Afrique du Sud pour combler le déficit d'un mode de gestion diplomatique qui a fait son temps, s'est avéré insuffisant. En dépit du troc conclu à cet effet, rares sont les pays qui sont véritablement convaincus de la thèse algérienne. Au sein même de la classe politique de ce pays, l'unanimité fait défaut. Des voix s'élèvent de plus en plus en faveur de la thèse du Maroc et reconnaissent le droit légal et légitime du peuple marocain à la défense et au parachèvement de son intégrité territoriale.

En Europe, après le gouvernement de Serbie- Monténégro (Ex-Yougoslavie), qui avait annoncé, le 26 octobre dernier, le retrait de sa reconnaissance à la prétendue RASD et insisté sur son "appui total" à l'intégrité territoriale du Maroc, voilà l'Albanie qui boucle la boucle, et retire, à son tour, sa reconnaissance à l'entité fantomatique précitée.

Désormais, plus aucun pays européen ne joue le jeu de l'entité fantoche et de ses maîtres algériens. Déjà dans le passé, les pays qui se dressaient contre le Maroc, à ce sujet, sont comptés sur les bouts du doigt et étaient soit directement impliqués dans ce conflit, comme l'Espagne, ou appartenant à une coalition idéologique ou d'intérêts comme certains pays qui appartenaient au défunt bloc socialiste, dont les positions étaient surtout dictées par cette donne.

Les temps ont donc changé, ainsi que les positions. Convaincu de sa juste cause, le Maroc a eu raison de laisser mûrir certaines positions, les exemples de l'Albanie et de la Serbie, qui constituaient les seuls pays ayant des relations diplomatiques avec les séparatistes, ne sont en fait qu'un échantillon qui relate la défection et les échecs cuisants et successifs des adversaires du Maroc, dans d'autres continents, notamment en Afrique et en Amérique Latine. Les initiatives de ces deux pays européens sont le résultat d'une action profonde allant dans le sens de l'Histoire, et un retour à la raison.
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