Intervenant mercredi lors d'un point de presse à Rabat, M. Achaâri a indiqué que lors de cette manifestation, qui aura lieu du 13 au 22 février courant à Casablanca, un hommage sera rendu à la production littéraire dans les pays latino-américains, dont le Mexique sera l'invité d'honneur.
Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et organisée par le ministère de la culture en collaboration avec l'Office des foires et des expositions de Casablanca, cette rencontre internationale, qui deviendra désormais annuelle compte tenu de son importance et de sa portée, connaîtra cette année la participation de 682 exposants de 46 pays.
Sur le plan organisationnel, cette édition sera marquée par plusieurs nouveautés notamment les tarifs préférentiels pour la location de stands et des espaces d'exposition accordés aux éditeurs marocains, qui bénéficieront également d'emplacements de choix par rapport aux autres exposants, a affirmé M. Achaâri.
Le ministre a souligné les efforts consentis par son département pour faire de ce rendez-vous un point de rencontre et d'échange entre les éditeurs marocains et leurs homologues étrangers dans le but de développer la coopération en matière de promotion de l'édition et de commercialisation des livres.
Et le ministre de noter que cette démarche s'inscrit dans le cadre de la politique du ministère visant à favoriser la production nationale et encourager la lecture, en créant des espaces de dialogue et d'échange entre éditeurs, auteurs et lecteurs.
Les livres et les ouvrages qui seront exposés dans le cadre de cette 10-ème édition, toucheront aux divers domaines du savoir et des connaissances, a dit le ministre, précisant que leurs prix seront réduits de moitié pour qu'ils puissent être à la portée de toutes les bourses.
Le ministre a affirmé que cette manifestation culturelle et économique bénéficiera d'une importante couverture médiatique nationale et internationale. Les deux chaînes de télévision nationales diffuseront ainsi des reportages quotidiens à partir d'un studio aménagé pour ce faire au coeur même de la Foire.
M. Achaâri a indiqué d'autre part qu'un contact permanent sera établi avec les professionnels, faisant savoir qu'un comité mixte composé de responsables du ministère et de professionnels du livre a été constitué en vue d'aplanir toutes les difficultés qui pourraient éventuellement surgir au cours de cette édition.
Le SIEL a pour objectif notamment d'inciter les investisseurs marocains et étrangers à s'intéresser au secteur du livre, d'encourager la coédition et les cessions de droit entre nationaux et étrangers.
Il est ouvert aux entreprises nationales et étrangères opérant dans les divers domaines liés à l'édition, la photogravure, la lithographie, les arts graphiques, l'imprimerie, la micro-édition électronique ainsi que l'édition et la diffusion de produits multimédia.
Expositions, tables rondes, présentations et signatures d'ouvrages, hommages, soirées musicales et jeux-concours sont programmés lors de cette 10-ème édition.
Des écrivains et artistes marocains et étrangers tels Jorge Ruiz Duenas, Abdelhadi Boutaleb, Abdelkébir Khatibi, Edmond Amran El Maleh, Mustapha Nissabouri, Mohamed Tozy, Noureddine Zahi, Mohamed Gounjar et Robert Chanar seront présents lors de ce rendez-vous culturel.
Commentant la situation actuelle du livre au Maroc, le vice-président de l'Association Marocaine des Professionnels du livre (AMPL) et secrétaire général de l'Association des éditeurs africains, M. Abdelkader Retnani, estime que cette situation «n'est pas satisfaisante» avec une production annuelle de livres de l'ordre de 1.100 titres contre 3.000 au Liban et 44.000 en France. Cette production nationale est écoulée dans 15 librairies (vente exclusive de livres non scolaires) et 200 autres points de ventes seulement.
Dans un entretien à la MAP, M. Retnani attribue cette situation notamment au fait que les pouvoirs publics ne s'impliquent pas suffisamment dans le domaine du livre en limitant les subventions seulement à une quarantaine de livres à hauteur de 50 pc des frais d'édition chaque année.
Ce qui est très insuffisant, a-t-il estimé. Pour tenter de parer à cette situation, il en appelle à l'encouragement des entreprises désirant créer des librairies et invite les collectivités locales à acquérir des livres pour enrichir leurs bibliothèques et par ricochet inciter les jeunes à lire.
Il estime également nécessaire une action plus engagée des pouvoirs publics pour faire connaître les productions d'auteurs marocains aux jeunes par le biais, notamment, des programmes scolaires.
Pour M. Retnani, la promotion du livre est également tributaire d'actions que doivent entreprendre les divers acteurs et départements concernés à travers l'organisation de manifestations et de rencontres avec les intellectuels et auteurs nationaux, l'octroi de livres aux régions les plus démunies et l'allocation d'un budget à la production du livre, à l'instar des aides accordées à d'autres domaines tel le sport.
Mettant en relief l'importance de la tenue du, désormais annuel, Salon International de l'Edition et du Livre, qui tombe à point nommé et qui coïncide avec l'initiative louable de la campagne «Le temps du livre» lancée par le secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse, M. Retnani exhorte les professionnels et les ministères concernés à oeuvrer de concert et à réfléchir ensemble à des solutions à même d'aller de l'avant et donner au livre la place qui est la sienne.
Mohamed Chennouni (MAP)
Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et organisée par le ministère de la culture en collaboration avec l'Office des foires et des expositions de Casablanca, cette rencontre internationale, qui deviendra désormais annuelle compte tenu de son importance et de sa portée, connaîtra cette année la participation de 682 exposants de 46 pays.
Sur le plan organisationnel, cette édition sera marquée par plusieurs nouveautés notamment les tarifs préférentiels pour la location de stands et des espaces d'exposition accordés aux éditeurs marocains, qui bénéficieront également d'emplacements de choix par rapport aux autres exposants, a affirmé M. Achaâri.
Le ministre a souligné les efforts consentis par son département pour faire de ce rendez-vous un point de rencontre et d'échange entre les éditeurs marocains et leurs homologues étrangers dans le but de développer la coopération en matière de promotion de l'édition et de commercialisation des livres.
Et le ministre de noter que cette démarche s'inscrit dans le cadre de la politique du ministère visant à favoriser la production nationale et encourager la lecture, en créant des espaces de dialogue et d'échange entre éditeurs, auteurs et lecteurs.
Les livres et les ouvrages qui seront exposés dans le cadre de cette 10-ème édition, toucheront aux divers domaines du savoir et des connaissances, a dit le ministre, précisant que leurs prix seront réduits de moitié pour qu'ils puissent être à la portée de toutes les bourses.
Le ministre a affirmé que cette manifestation culturelle et économique bénéficiera d'une importante couverture médiatique nationale et internationale. Les deux chaînes de télévision nationales diffuseront ainsi des reportages quotidiens à partir d'un studio aménagé pour ce faire au coeur même de la Foire.
M. Achaâri a indiqué d'autre part qu'un contact permanent sera établi avec les professionnels, faisant savoir qu'un comité mixte composé de responsables du ministère et de professionnels du livre a été constitué en vue d'aplanir toutes les difficultés qui pourraient éventuellement surgir au cours de cette édition.
Le SIEL a pour objectif notamment d'inciter les investisseurs marocains et étrangers à s'intéresser au secteur du livre, d'encourager la coédition et les cessions de droit entre nationaux et étrangers.
Il est ouvert aux entreprises nationales et étrangères opérant dans les divers domaines liés à l'édition, la photogravure, la lithographie, les arts graphiques, l'imprimerie, la micro-édition électronique ainsi que l'édition et la diffusion de produits multimédia.
Expositions, tables rondes, présentations et signatures d'ouvrages, hommages, soirées musicales et jeux-concours sont programmés lors de cette 10-ème édition.
Des écrivains et artistes marocains et étrangers tels Jorge Ruiz Duenas, Abdelhadi Boutaleb, Abdelkébir Khatibi, Edmond Amran El Maleh, Mustapha Nissabouri, Mohamed Tozy, Noureddine Zahi, Mohamed Gounjar et Robert Chanar seront présents lors de ce rendez-vous culturel.
Le livre toujours en quête d'un lectorat nombreux et assidu
Le livre au Maroc, en relative ascension, est en perpétuelle quête d'un lectorat plus nombreux et plus assidu. De l'avis de certains professionnels, cette quête certes difficile, mais pas impossible, devra certainement aboutir si des moyens plus importants et une véritable stratégie pour l'essor de la lecture sont mis en oeuvre.Commentant la situation actuelle du livre au Maroc, le vice-président de l'Association Marocaine des Professionnels du livre (AMPL) et secrétaire général de l'Association des éditeurs africains, M. Abdelkader Retnani, estime que cette situation «n'est pas satisfaisante» avec une production annuelle de livres de l'ordre de 1.100 titres contre 3.000 au Liban et 44.000 en France. Cette production nationale est écoulée dans 15 librairies (vente exclusive de livres non scolaires) et 200 autres points de ventes seulement.
Dans un entretien à la MAP, M. Retnani attribue cette situation notamment au fait que les pouvoirs publics ne s'impliquent pas suffisamment dans le domaine du livre en limitant les subventions seulement à une quarantaine de livres à hauteur de 50 pc des frais d'édition chaque année.
Ce qui est très insuffisant, a-t-il estimé. Pour tenter de parer à cette situation, il en appelle à l'encouragement des entreprises désirant créer des librairies et invite les collectivités locales à acquérir des livres pour enrichir leurs bibliothèques et par ricochet inciter les jeunes à lire.
Il estime également nécessaire une action plus engagée des pouvoirs publics pour faire connaître les productions d'auteurs marocains aux jeunes par le biais, notamment, des programmes scolaires.
Pour M. Retnani, la promotion du livre est également tributaire d'actions que doivent entreprendre les divers acteurs et départements concernés à travers l'organisation de manifestations et de rencontres avec les intellectuels et auteurs nationaux, l'octroi de livres aux régions les plus démunies et l'allocation d'un budget à la production du livre, à l'instar des aides accordées à d'autres domaines tel le sport.
Mettant en relief l'importance de la tenue du, désormais annuel, Salon International de l'Edition et du Livre, qui tombe à point nommé et qui coïncide avec l'initiative louable de la campagne «Le temps du livre» lancée par le secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse, M. Retnani exhorte les professionnels et les ministères concernés à oeuvrer de concert et à réfléchir ensemble à des solutions à même d'aller de l'avant et donner au livre la place qui est la sienne.
Mohamed Chennouni (MAP)
