Festival de Cannes 2004 : dix-huit films en compétition officielle, dont un documentaire et deux films d'animation. Une forte présence de l'Asie (Chine, Japon, Thaïlande, Corée du Sud), de l'Amérique latine, des Etats-Unis, de la France bien sûr. Une absence assourdissante : celle de l'Afrique subsaharienne et du Maghreb. Certes, deux doyens du Continent sont en sélection officielle.
L'Egyptien Youssef Chahine, venu présenter La rage au cœur dans la section " Un certain regard ", où figure également La porte du soleil, de son compatriote Yousry Nasrallah.
Adaptation du livre homonyme du Libanais Elias Khoury, considéré comme le premier grand roman de l'exode palestinien, La porte du soleil doit faire l'objet d'une diffusion en plusieurs épisodes sur la chaîne franco-allemande Arte. Quant au Sénégalais Sembène Ousmane, il présente Moolaade, drame villageois centré sur la question l'excision qui constitue le second volet de sa trilogie sur les femmes.
Ces trois films ne détonnent pas dans une sélection officielle qui s'affiche cette année très centrée sur les épicentres politiques de la planète. Après Bowling for Columbine, brûlot sur le massacre du lycée de Columbine et la folie sécuritaire américaine, le documentariste Michael Moore s'empare du 11 septembre et de la guerre contre l'Irak. Le Brésilien Walter Salles présente quant à lui Diarios de motocicleta, sur les premières années de combat de Che Guevara. A la «Quinzaine des réalisateurs», l'ambiance est aussi très politisée.
Le Français Nicolas Klotz donne dans La blessure sa vision de la France, «terre butée qui expulse, blesse et humilie», à travers le périple de Blandine, Africaine sans papiers, de l'aéroport de Roissy au Paris des bas quartiers et des squatts.
Ailleurs, la documentariste franco-israélienne Simone Bitton livre le Mur, une méditation cinématographique sur le conflit israélo-palestinien, longeant le tracé du mur qui «éventre l'un des paysages les plus chargés d'histoire du monde, emprisonnant les uns et enfermant les autres».
A signaler enfin, un premier long métrage marocain : Seuls les anges ne volent pas, de Mohamed Asli, sur les tribulations d'un homme contraint de s'exiler à Casablanca.
L'Egyptien Youssef Chahine, venu présenter La rage au cœur dans la section " Un certain regard ", où figure également La porte du soleil, de son compatriote Yousry Nasrallah.
Adaptation du livre homonyme du Libanais Elias Khoury, considéré comme le premier grand roman de l'exode palestinien, La porte du soleil doit faire l'objet d'une diffusion en plusieurs épisodes sur la chaîne franco-allemande Arte. Quant au Sénégalais Sembène Ousmane, il présente Moolaade, drame villageois centré sur la question l'excision qui constitue le second volet de sa trilogie sur les femmes.
Ces trois films ne détonnent pas dans une sélection officielle qui s'affiche cette année très centrée sur les épicentres politiques de la planète. Après Bowling for Columbine, brûlot sur le massacre du lycée de Columbine et la folie sécuritaire américaine, le documentariste Michael Moore s'empare du 11 septembre et de la guerre contre l'Irak. Le Brésilien Walter Salles présente quant à lui Diarios de motocicleta, sur les premières années de combat de Che Guevara. A la «Quinzaine des réalisateurs», l'ambiance est aussi très politisée.
Le Français Nicolas Klotz donne dans La blessure sa vision de la France, «terre butée qui expulse, blesse et humilie», à travers le périple de Blandine, Africaine sans papiers, de l'aéroport de Roissy au Paris des bas quartiers et des squatts.
Ailleurs, la documentariste franco-israélienne Simone Bitton livre le Mur, une méditation cinématographique sur le conflit israélo-palestinien, longeant le tracé du mur qui «éventre l'un des paysages les plus chargés d'histoire du monde, emprisonnant les uns et enfermant les autres».
A signaler enfin, un premier long métrage marocain : Seuls les anges ne volent pas, de Mohamed Asli, sur les tribulations d'un homme contraint de s'exiler à Casablanca.
