Les sociologues s'accordent à dire qu'un mariage mixte est «un mariage dicté par la logique économique, aboutissant fréquemment au divorce. Les enfants issus de mariages mixtes sont souvent victimes d'une situation dont ils ne sont pas responsables.
Ce qui frappe dans le divorce au sein des couples mixtes, c'est la grande complexité des problèmes qui en découlent, particulièrement si le ménage qui se défait a des enfants». Jadis, guidé par le goût du paradoxe, le mariage mixte, de nos jours, de plus en plus dicté par la logique économique qui marque l'ère de la mondialisation. Du coup, il est devenu un phénomène social.
En outre, les cas de mariage des marocaines avec des étrangers, de plus en plus fréquent aujourd'hui, ne font qu'amplifier le phénomène de mariages mixtes, ils se font sur un fond de différences de culture, de couleur ou de culte.
Eu égard à ces différences et devant les évolutions vertigineuses de la famille et de la société (en général) le mariage mixte aboutit fréquemment au divorce.
En effet, la proximité extrême avec l'autre est, sans doute, la chose la plus dure à préserver lorsque le mari n'est pas musulman, malgré la complicité et l'affection.
Aussi, il est significatif de noter, dans ce contexte que le mariage mixte, sous toutes ses formes, fait l'objet d'observations qui servent plus souvent de contre-exemples que d'exemples.
Par ailleurs, le mariage mixte doit faire face à certaines barrières : les difficultés et les longs délais qui se dressent de plus en plus devant le couple mixte pour l'obtention d'un titre de séjour puis ultérieurement, la naturalisation de l'un ou l'autre (étranger) d'autant plus que le droit (interne et international) n'accompagne pas l'évolution de la réalité sociale, beaucoup plus rapide et complexe.
Les enfants issus de mariages mixtes intégrés de plus en plus intimement dans le système européen par le biais du droit du sol se perdent dans le cas inverse et doivent supporter au fil du temps le coût du statut d'étrangers dans leur propre pays, situation due au fait que les marocaines ne peuvent pas transmettre leur nationalité à leurs enfants en raison de l'extranéité du père. Toutefois, le problème n'est pas nouveau : la mère n'intervient dans l'attribution de la nationalité que pour éviter l'apatride et ce lorsque le père est inconnu ou apatride.
Alors dans quelles conditions cette loi est-elle applicable et quelles sont les difficultés d'ordre juridique rencontrées par les conjoints mixtes dans la pratique? Quelles sont les conditions d'application du code la famille au mariage mixte ?
Le mariage mixte est défini comme étant toute union entre marocains et étrangers de statut différent. En d'autres termes c'est un mariage conclu entre un marocain musulman ou un marocain juif ou un musulman non marocain ou un marocain non musulman et non juif et un étranger non musulman et non juif.
S'agissant du conjoint rentrant ou dans le critère de nationalité marocaine ou dans celui de la religion musulmane ou dans les deux, il se verra interdire certains mariages par son statut personnel qui est ou la Moudawana ou le statut personnel hébraïque marocain.
Ainsi donc, la femme marocaine musulmane ne pourra épouser un non musulman, avant de se convertir à l'Islam. Par ailleurs, le marocain musulman peut épouser une non musulmane.
Le mariage mixte est célébré en premier lieu devant les Adouls si le conjoint est musulman et/ou marocain, ou devant les rabbins si le conjoint marocain est de confession juive. Juste après, ce mariage est conclu devant l'officier de l'état civil. Cette double célébration permet ainsi la validation dudit mariage tant au regard du Droit marocain qu'au regard du Droit étranger.
Les mariages mixtes entre marocains et français sont régis par un texte spécial qui est la convention franco-marocaine du 10 Août 1981 et qui impose un régime assez particulier quant aux conditions de forme.
En effet, cette convention fait état de deux situations différentes.
Si le mariage est célébré au Maroc, il est soumis au préalable à la délivrance d'un certificat de capacité matrimoniale par le consulat français avant que ne soit célébré ce mariage devant les Adouls.
Par contre si le mariage est conclu en France, une première célébration doit se faire d'abord devant l'officier d'état civil français avant que ne soit enregistré ce mariage au consulat marocain où il s'agit en fait d'une véritable célébration religieuse devant les Adouls, et ce mariage aura alors la même valeur juridique que s'il avait été conclu au Maroc.
Ce qui frappe dans le divorce au sein des couples mixtes, c'est la grande complexité des problèmes qui en découlent, particulièrement si le ménage qui se défait a des enfants». Jadis, guidé par le goût du paradoxe, le mariage mixte, de nos jours, de plus en plus dicté par la logique économique qui marque l'ère de la mondialisation. Du coup, il est devenu un phénomène social.
En outre, les cas de mariage des marocaines avec des étrangers, de plus en plus fréquent aujourd'hui, ne font qu'amplifier le phénomène de mariages mixtes, ils se font sur un fond de différences de culture, de couleur ou de culte.
Eu égard à ces différences et devant les évolutions vertigineuses de la famille et de la société (en général) le mariage mixte aboutit fréquemment au divorce.
En effet, la proximité extrême avec l'autre est, sans doute, la chose la plus dure à préserver lorsque le mari n'est pas musulman, malgré la complicité et l'affection.
Aussi, il est significatif de noter, dans ce contexte que le mariage mixte, sous toutes ses formes, fait l'objet d'observations qui servent plus souvent de contre-exemples que d'exemples.
Par ailleurs, le mariage mixte doit faire face à certaines barrières : les difficultés et les longs délais qui se dressent de plus en plus devant le couple mixte pour l'obtention d'un titre de séjour puis ultérieurement, la naturalisation de l'un ou l'autre (étranger) d'autant plus que le droit (interne et international) n'accompagne pas l'évolution de la réalité sociale, beaucoup plus rapide et complexe.
Les enfants issus de mariages mixtes intégrés de plus en plus intimement dans le système européen par le biais du droit du sol se perdent dans le cas inverse et doivent supporter au fil du temps le coût du statut d'étrangers dans leur propre pays, situation due au fait que les marocaines ne peuvent pas transmettre leur nationalité à leurs enfants en raison de l'extranéité du père. Toutefois, le problème n'est pas nouveau : la mère n'intervient dans l'attribution de la nationalité que pour éviter l'apatride et ce lorsque le père est inconnu ou apatride.
Alors dans quelles conditions cette loi est-elle applicable et quelles sont les difficultés d'ordre juridique rencontrées par les conjoints mixtes dans la pratique? Quelles sont les conditions d'application du code la famille au mariage mixte ?
Le mariage mixte est défini comme étant toute union entre marocains et étrangers de statut différent. En d'autres termes c'est un mariage conclu entre un marocain musulman ou un marocain juif ou un musulman non marocain ou un marocain non musulman et non juif et un étranger non musulman et non juif.
S'agissant du conjoint rentrant ou dans le critère de nationalité marocaine ou dans celui de la religion musulmane ou dans les deux, il se verra interdire certains mariages par son statut personnel qui est ou la Moudawana ou le statut personnel hébraïque marocain.
Ainsi donc, la femme marocaine musulmane ne pourra épouser un non musulman, avant de se convertir à l'Islam. Par ailleurs, le marocain musulman peut épouser une non musulmane.
Le mariage mixte est célébré en premier lieu devant les Adouls si le conjoint est musulman et/ou marocain, ou devant les rabbins si le conjoint marocain est de confession juive. Juste après, ce mariage est conclu devant l'officier de l'état civil. Cette double célébration permet ainsi la validation dudit mariage tant au regard du Droit marocain qu'au regard du Droit étranger.
Les mariages mixtes entre marocains et français sont régis par un texte spécial qui est la convention franco-marocaine du 10 Août 1981 et qui impose un régime assez particulier quant aux conditions de forme.
En effet, cette convention fait état de deux situations différentes.
Si le mariage est célébré au Maroc, il est soumis au préalable à la délivrance d'un certificat de capacité matrimoniale par le consulat français avant que ne soit célébré ce mariage devant les Adouls.
Par contre si le mariage est conclu en France, une première célébration doit se faire d'abord devant l'officier d'état civil français avant que ne soit enregistré ce mariage au consulat marocain où il s'agit en fait d'une véritable célébration religieuse devant les Adouls, et ce mariage aura alors la même valeur juridique que s'il avait été conclu au Maroc.
