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Une pléiade d'intellectuels et d'universitaires a souligné, jeudi à Rabat, les qualités intellectuelles et le sens élevé de patriotisme de feu Cheikh Mohammed Mekki, ainsi que ses apports à la vie associative au Maroc.
Lors d'un colloque organisé, jeudi à Rabat, par le Conseil des ouléma de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër sous le thème "Le combat national et le plan théologique de feu Naciri à l'intérieur et à l'extérieur du Royaume, au cours et après le protectorat", à l'occasion du 10e anniversaire de sa disparition, les intervenants ont indiqué que le défunt est l'une des personnalités marquantes de l'histoire du Maroc connues pour leur patriotisme et leur savoir.
Dans ce sens, M. Mohamed Yessef, secrétaire général du Conseil supérieur des ouléma, a rappelé que feu Naciri était l'un des premiers lauréats de Dar Al Hadith Al Hassaniya, où il a côtoyé plusieurs personnalités dont Allal El-Fassi, Rehal El-Farouq et Thami Ouazani.
De son côté, le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération, M. Mustapha Ktiri, a évoqué le patriotisme de feu Mekki Naciri et son militantisme pour libérer le pays du joug du colonialisme, notant que le défunt a grandi au sein d'une famille de résistants qui lui a inculqué les principes du nationalisme.
Le défunt était également connu pour ses positions courageuses exprimées lors de plusieurs conférences et rencontres internationales, a rappelé M. Ktiri, ajoutant que feu Naciri a contribué à la création de plusieurs associations et institutions nationales et arabes, dont "l'Association des jeunes musulmans", "Al-Bayt Al-Arabi" et "l'Association espano-musulmane à Madrid" et de plusieurs journaux et revues comme "le Maroc moderne" ou "Al-Wahda Al-Maghribiya".
Né le 11 décembre 1906 à Rabat, Cheikh Mohammed Mekki Naciri s'est spécialisé, au cours de ses études universitaires, en littérature et philosophie arabe au Caire, en pédagogie à Paris et en droit à Genève.
Avant l'indépendance, il fut l'un des membres fondateurs du Comité d'action marocain, puis délégué au Maroc de l'Association des étudiants musulmans d'Afrique du Nord.
Après la proclamation de l'indépendance, il fut en 1956 membre du Conseil national consultatif et membre du Conseil chargé de l'élaboration du projet de la Constitution marocaine en 1960.
Outre ses fonctions de professeur de droit musulman à la faculté de Rabat et à l'Université Quaraouine, feu Mekki Naciri fut, de 1961 à 1963, ambassadeur du Maroc à Tripoli, puis gouverneur de la province d'Agadir.
En 1968, il fut membre du Conseil supérieur du plan et de la promotion nationale. En 1970, il devient membre de la deuxième Chambre constitutionnelle et membre de la commission Royale de codification au ministère de la Justice.
Cheikh Mekki Naciri fut également ministre des Habous, des Affaires Islamiques et de la culture du 19 novembre 1972 au 25 avril 1974.
Lors d'un colloque organisé, jeudi à Rabat, par le Conseil des ouléma de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër sous le thème "Le combat national et le plan théologique de feu Naciri à l'intérieur et à l'extérieur du Royaume, au cours et après le protectorat", à l'occasion du 10e anniversaire de sa disparition, les intervenants ont indiqué que le défunt est l'une des personnalités marquantes de l'histoire du Maroc connues pour leur patriotisme et leur savoir.
Dans ce sens, M. Mohamed Yessef, secrétaire général du Conseil supérieur des ouléma, a rappelé que feu Naciri était l'un des premiers lauréats de Dar Al Hadith Al Hassaniya, où il a côtoyé plusieurs personnalités dont Allal El-Fassi, Rehal El-Farouq et Thami Ouazani.
De son côté, le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération, M. Mustapha Ktiri, a évoqué le patriotisme de feu Mekki Naciri et son militantisme pour libérer le pays du joug du colonialisme, notant que le défunt a grandi au sein d'une famille de résistants qui lui a inculqué les principes du nationalisme.
Le défunt était également connu pour ses positions courageuses exprimées lors de plusieurs conférences et rencontres internationales, a rappelé M. Ktiri, ajoutant que feu Naciri a contribué à la création de plusieurs associations et institutions nationales et arabes, dont "l'Association des jeunes musulmans", "Al-Bayt Al-Arabi" et "l'Association espano-musulmane à Madrid" et de plusieurs journaux et revues comme "le Maroc moderne" ou "Al-Wahda Al-Maghribiya".
Né le 11 décembre 1906 à Rabat, Cheikh Mohammed Mekki Naciri s'est spécialisé, au cours de ses études universitaires, en littérature et philosophie arabe au Caire, en pédagogie à Paris et en droit à Genève.
Avant l'indépendance, il fut l'un des membres fondateurs du Comité d'action marocain, puis délégué au Maroc de l'Association des étudiants musulmans d'Afrique du Nord.
Après la proclamation de l'indépendance, il fut en 1956 membre du Conseil national consultatif et membre du Conseil chargé de l'élaboration du projet de la Constitution marocaine en 1960.
Outre ses fonctions de professeur de droit musulman à la faculté de Rabat et à l'Université Quaraouine, feu Mekki Naciri fut, de 1961 à 1963, ambassadeur du Maroc à Tripoli, puis gouverneur de la province d'Agadir.
En 1968, il fut membre du Conseil supérieur du plan et de la promotion nationale. En 1970, il devient membre de la deuxième Chambre constitutionnelle et membre de la commission Royale de codification au ministère de la Justice.
Cheikh Mekki Naciri fut également ministre des Habous, des Affaires Islamiques et de la culture du 19 novembre 1972 au 25 avril 1974.
