On sait que les espaces verts, en plus de leur aspect ornemental et embellissant, permettent à la ville de respirer et de s'oxygéner.
Ils jouent aussi le rôle de régulateur du climat urbain et constituent des lieux de détente et de décontraction pour les habitants.
Voilà pourquoi on doit déployer tous les efforts nécessaires en accordant une importance particulière aux espaces verts afin d'offrir aux citadins le confort espéré et à la ville l'attraction esthétique qui peut la distinguer et affirmer son identité. A l'intérieur de la ville d'El Jadida, il existe trois importants parcs : parc Mohammed V , parc Hassan II et par Abdelkarim El Khattabi ).
Ces parcs ont été réalisés à un moment où la ville d'El Jadida ne comptait que quelques milliers d'habitants. Mais depuis, la donne a changé et la ville compte de nos jours plus de 130.000 âmes et l'espace urbain s'est élargi sans que les concepteurs du schéma directeur de la ville ne prennent en considération la réservation d'espaces pour la réalisation de parcs à l'instar de ceux datant l'époque coloniale.
Dans ces sites naturels, il existe des arbres presque centenaires et qui ont réussi une adaptation insoupçonnée au climat des Doukkala.
Or, comme El Jadida « brille » par les exemples de cas calamiteux, on se permet d'abattre et de déraciner ces arbres centenaires y compris des palmiers alors que normalement on devait en planter plus.
Allez voir le massacre qu'on est en train d'exécuter dans le parc Hassan II, et c'est là où le bat blesse.
Ne sait-on pas que les arbres absorbent le gaz carbonique et approvisionnent l'atmosphère en oxygène ?
Et dire qu'on est en train de restructurer, de réhabiliter et de réaménager ce site naturel ! Va-t-on planter du gazon à la place ou tout simplement spolier cet espace public pour y construire des bâtiments ? Pourquoi aucune pancarte de signalisation de la nature des travaux n'a été affichée ? “Catastrophique ! On dépouille ainsi le parc de ses beaux atours”, voilà comment un vieux jdidi qualifie cet acte incongru et obscène.
“Le parc, qui constituait un environnement idéal pour la relaxation et faisait partie de l'imaginaire d'un bon nombre de jdidis, subit par ce soi-disant projet de réaménagement un horrible carnage”, dit un intellectuel.
“Ce parc était vraiment une source de bonheur pour nous les étudiants. C'était notre lieu de prédilection pour faire face aux affres des examens. Par cet acte irréfléchi, on veut nous priver de notre seul refuge surtout s'il reste fermé après les travaux comme c'est le cas du parc El Khattabi”, cria une jeune fille.
La civilisation arabo-musulmane, depuis plus de 14 siècles a su domestiquer et préserver la plante et les espaces verts en général pour générer les plus beaux parcs du monde. Mais de nos jours, on porte atteinte à l'harmonie végétale de la ville soit pour planter d'autres espèces , soit pour agir uniquement par intérêt. C'est vrai qu'on a “réaménagé” le parc Mohammed V (première tranche). Mais de quelle manière ?
N'a-t-on pas dépaysé ce site naturel de ses parures florales ? Et les concepteurs du parc, ignorent-ils les abc d'un système d'irrigation puisque le gazon devient jaune et étouffe par l'excédent d'eau d'irrigation !
N'aurait-il pas été plus sage de planter des arbres au lieu du gazon, gros consommateur d'eau ?
Enfin, l'enveloppe budgétaire n'était-elle pas trop salée ?
Maintenant, c'est au tour du parc Hassan II de rendre l'âme. Mais en fait où sont passées les allocations de la municipalité ?
Pourquoi ce mutisme absolu de la part de la société civil? Rappelons qu'il y a quelques années lorsqu'une clinique privée, sise avenue de la Résistance, avait voulu abattre un arbre centenaire pour dégager l'accès des ambulances, les habitants l'ont empêché.
Y a-t-il vraiment un schéma directeur de l'environnement végétal ?
Pour mémoire, il faut que les jdidis, même ceux qui habitent hors de Mazagan, sachent qu'ils diront un jour “il était une fois… le parc Hassan II”.
Ils jouent aussi le rôle de régulateur du climat urbain et constituent des lieux de détente et de décontraction pour les habitants.
Voilà pourquoi on doit déployer tous les efforts nécessaires en accordant une importance particulière aux espaces verts afin d'offrir aux citadins le confort espéré et à la ville l'attraction esthétique qui peut la distinguer et affirmer son identité. A l'intérieur de la ville d'El Jadida, il existe trois importants parcs : parc Mohammed V , parc Hassan II et par Abdelkarim El Khattabi ).
Ces parcs ont été réalisés à un moment où la ville d'El Jadida ne comptait que quelques milliers d'habitants. Mais depuis, la donne a changé et la ville compte de nos jours plus de 130.000 âmes et l'espace urbain s'est élargi sans que les concepteurs du schéma directeur de la ville ne prennent en considération la réservation d'espaces pour la réalisation de parcs à l'instar de ceux datant l'époque coloniale.
Dans ces sites naturels, il existe des arbres presque centenaires et qui ont réussi une adaptation insoupçonnée au climat des Doukkala.
Or, comme El Jadida « brille » par les exemples de cas calamiteux, on se permet d'abattre et de déraciner ces arbres centenaires y compris des palmiers alors que normalement on devait en planter plus.
Allez voir le massacre qu'on est en train d'exécuter dans le parc Hassan II, et c'est là où le bat blesse.
Ne sait-on pas que les arbres absorbent le gaz carbonique et approvisionnent l'atmosphère en oxygène ?
Et dire qu'on est en train de restructurer, de réhabiliter et de réaménager ce site naturel ! Va-t-on planter du gazon à la place ou tout simplement spolier cet espace public pour y construire des bâtiments ? Pourquoi aucune pancarte de signalisation de la nature des travaux n'a été affichée ? “Catastrophique ! On dépouille ainsi le parc de ses beaux atours”, voilà comment un vieux jdidi qualifie cet acte incongru et obscène.
“Le parc, qui constituait un environnement idéal pour la relaxation et faisait partie de l'imaginaire d'un bon nombre de jdidis, subit par ce soi-disant projet de réaménagement un horrible carnage”, dit un intellectuel.
“Ce parc était vraiment une source de bonheur pour nous les étudiants. C'était notre lieu de prédilection pour faire face aux affres des examens. Par cet acte irréfléchi, on veut nous priver de notre seul refuge surtout s'il reste fermé après les travaux comme c'est le cas du parc El Khattabi”, cria une jeune fille.
La civilisation arabo-musulmane, depuis plus de 14 siècles a su domestiquer et préserver la plante et les espaces verts en général pour générer les plus beaux parcs du monde. Mais de nos jours, on porte atteinte à l'harmonie végétale de la ville soit pour planter d'autres espèces , soit pour agir uniquement par intérêt. C'est vrai qu'on a “réaménagé” le parc Mohammed V (première tranche). Mais de quelle manière ?
N'a-t-on pas dépaysé ce site naturel de ses parures florales ? Et les concepteurs du parc, ignorent-ils les abc d'un système d'irrigation puisque le gazon devient jaune et étouffe par l'excédent d'eau d'irrigation !
N'aurait-il pas été plus sage de planter des arbres au lieu du gazon, gros consommateur d'eau ?
Enfin, l'enveloppe budgétaire n'était-elle pas trop salée ?
Maintenant, c'est au tour du parc Hassan II de rendre l'âme. Mais en fait où sont passées les allocations de la municipalité ?
Pourquoi ce mutisme absolu de la part de la société civil? Rappelons qu'il y a quelques années lorsqu'une clinique privée, sise avenue de la Résistance, avait voulu abattre un arbre centenaire pour dégager l'accès des ambulances, les habitants l'ont empêché.
Y a-t-il vraiment un schéma directeur de l'environnement végétal ?
Pour mémoire, il faut que les jdidis, même ceux qui habitent hors de Mazagan, sachent qu'ils diront un jour “il était une fois… le parc Hassan II”.
