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Monaco, qui a décroché un match nul (2-2) à Londres en demi-finale retour après avoir gagné (3-1) à l'aller, rejoint, dans l'histoire du football français, Reims (1956, 1959), Saint-Etienne (1976) et l'Olympique de Marseille (1991, 1993), précédents finalistes tricolores de la plus prestigieuse des compétitions européennes de clubs.
Seul l'OM, il y a onze ans, avait été sacré champion d'Europe à la faveur de sa victoire (1-0) contre le Milan AC à Munich.
En finale le 26 mai à Gelsenkirchen, l'équipe de Didier Deschamps, qui était capitaine de l'OM en 1993, affrontera le FC Porto, tombeur, mardi, du Deportivo La Corogne (0-0; 1-0).
Au tableau de chasse des Monégasques figurent, le Depor, humilié (8-3) en phase de poule mais aussi le Real Madrid, effacé en quart de finale et les «Blues» du milliardaire russe, Roman Abramovitch.
Tout avait pourtant mal commencé pour le club de la Principauté, mené et virtuellement éliminé – (2-0) l'espace de trois minutes en première période.
Asphyxie. Mais la hargne de l'Argentin Hugo Ibarra et la classe de Fernando Morientes, meilleur buteur de la compétition avec neuf réalisations, ont permis aux Monégasques de devenir la quatrième équipe du Championnat de France à jouer une finale de C1.
L'entame du match annonçait une soirée difficile pour les visiteurs à Stamford Bridge. Après trente secondes de jeu, Julien Rodriguez dégageait dans l'axe un ballon facile exploité par Jimmy Floyd Hasselbaink, qui écrasait trop sa frappe pour tromper Flavio Roma.
Insidieuse, la pression des «Blues» pesait toutefois très lourd sur la défense monégasque, suppléée à deux reprises par Roma au quart d'heure de jeu.
Le gardien italien repoussait une tentative puissante de Geremi avant de s'imposer face à Hasselbaink, parti seul à sa rencontre; le tout en l'espace d'une petite minute.
Enorme Rothen Asphyxié, Monaco encaissait un but à la 22e minute de jeu sur un centre tir heureux de Jesper Gronkjaer. Les joueurs de la Principauté étaient alors à dix, pendant que Patrice Evra, touché à la cheville, se faisait soigner sur le bord du terrain.
A la 25e minute, sur un centre en retrait de l'épatant Jérôme Rothen, Morientes touchait le poteau gauche de Carlo Cudicini. Huit minutes plus tard, Roma était totalement battu sur un centre de Hasselbaink pour la tête d'Eidur Gudjohnsen, qui trouvait la barre.
Le gardien monégasque se rattrapait en détournant avec autorité une reprise de demi-volée de Frank Lampard.
A cinq minutes de la pause, Morientes s'arrachait les cheveux après avoir repris à côté un centre parfait de Rothen.
Monaco payait son manque de réalisme à la 44e minute quand Lampard concluait victorieusement une combinaison entre Mario Melchiot et Gudjohnsen.
Mais dans les arrêts de jeu, Rothen, une nouvelle fois, débordait côté gauche et Morientes faisait jouer son exceptionnelle détente pour placer une tête sur le poteau. Hugo Ibarra, en embuscade, poussait la balle au fond des filets.
La seconde période démarrait avec un récital d'occasions manquées par Chelsea. Passé ce petit orage, les Monégasques posaient leur jeu, montaient en puissance jusqu'au but de Morientes, qui concluait un subtil une-deux avec Rothen. Chelsea perdait alors le goût de la bataille et les Monégasques pouvaient rêver à leur voyage en Allemagne.
Seul l'OM, il y a onze ans, avait été sacré champion d'Europe à la faveur de sa victoire (1-0) contre le Milan AC à Munich.
En finale le 26 mai à Gelsenkirchen, l'équipe de Didier Deschamps, qui était capitaine de l'OM en 1993, affrontera le FC Porto, tombeur, mardi, du Deportivo La Corogne (0-0; 1-0).
Au tableau de chasse des Monégasques figurent, le Depor, humilié (8-3) en phase de poule mais aussi le Real Madrid, effacé en quart de finale et les «Blues» du milliardaire russe, Roman Abramovitch.
Tout avait pourtant mal commencé pour le club de la Principauté, mené et virtuellement éliminé – (2-0) l'espace de trois minutes en première période.
Asphyxie. Mais la hargne de l'Argentin Hugo Ibarra et la classe de Fernando Morientes, meilleur buteur de la compétition avec neuf réalisations, ont permis aux Monégasques de devenir la quatrième équipe du Championnat de France à jouer une finale de C1.
L'entame du match annonçait une soirée difficile pour les visiteurs à Stamford Bridge. Après trente secondes de jeu, Julien Rodriguez dégageait dans l'axe un ballon facile exploité par Jimmy Floyd Hasselbaink, qui écrasait trop sa frappe pour tromper Flavio Roma.
Insidieuse, la pression des «Blues» pesait toutefois très lourd sur la défense monégasque, suppléée à deux reprises par Roma au quart d'heure de jeu.
Le gardien italien repoussait une tentative puissante de Geremi avant de s'imposer face à Hasselbaink, parti seul à sa rencontre; le tout en l'espace d'une petite minute.
Enorme Rothen Asphyxié, Monaco encaissait un but à la 22e minute de jeu sur un centre tir heureux de Jesper Gronkjaer. Les joueurs de la Principauté étaient alors à dix, pendant que Patrice Evra, touché à la cheville, se faisait soigner sur le bord du terrain.
A la 25e minute, sur un centre en retrait de l'épatant Jérôme Rothen, Morientes touchait le poteau gauche de Carlo Cudicini. Huit minutes plus tard, Roma était totalement battu sur un centre de Hasselbaink pour la tête d'Eidur Gudjohnsen, qui trouvait la barre.
Le gardien monégasque se rattrapait en détournant avec autorité une reprise de demi-volée de Frank Lampard.
A cinq minutes de la pause, Morientes s'arrachait les cheveux après avoir repris à côté un centre parfait de Rothen.
Monaco payait son manque de réalisme à la 44e minute quand Lampard concluait victorieusement une combinaison entre Mario Melchiot et Gudjohnsen.
Mais dans les arrêts de jeu, Rothen, une nouvelle fois, débordait côté gauche et Morientes faisait jouer son exceptionnelle détente pour placer une tête sur le poteau. Hugo Ibarra, en embuscade, poussait la balle au fond des filets.
La seconde période démarrait avec un récital d'occasions manquées par Chelsea. Passé ce petit orage, les Monégasques posaient leur jeu, montaient en puissance jusqu'au but de Morientes, qui concluait un subtil une-deux avec Rothen. Chelsea perdait alors le goût de la bataille et les Monégasques pouvaient rêver à leur voyage en Allemagne.
