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Lors de l'opération de ratissage déclenchée en Kabylie par l'armée : l'émir algérien du GSPC et son bras droit tués

La radio publique algérienne a confirmé dimanche que Nabil Sahraoui, chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), avait été tué.
Coup dur pour les islamistes algériens. L'armée a annoncé dimanche que Nabil Sahraoui, «émir» nationa

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Dans la matinée, la presse algérienne avait déjà annoncé la mort du successeur de Hassan Hattab. Sahraoui a été identifié par une équipe de la police scientifique parmi les islamistes abattus par l'armée, selon le quotidien «Liberté».

Le journal «Le Soir», plus précis, indique que Sahraoui, alias Abou Ibrahim Mustapha, fait partie des trois islamistes tués vendredi au lieu-dit Fenaïa dans le massif forestier d'Akfadou situé dans la région de Bejaïa (260km à l'est d'Alger) en Kabylie.

Le journal ajoute qu'un autre islamiste connu pour être le bras droit de Nabil Sahraoui, Abbi Abdelaziz dit «Okacha le para», fait partie des islamistes tués.Les deux dirigeants du GSPC feraient donc partie des sept islamistes tués depuis le déclenchement de l'opération de ratissage que mènent depuis une quinzaine de jours les forces de l'armée algérienne sur les monts d'Adekar, dans la région de Bejaïa.

Cette opération avait été lancée après l'attaque qui a coûté la vie à une dizaine de soldats à Beni K'sila.

Dans l'après-midi de jeudi, les militaires ont tué quatre membres du GSPC, pris dans un encerclement où une tentative de fuite s'est avérée infructueuse.
Poursuivant leur opération, ils se sont de nouveau accrochés avec un groupe armé le lendemain, tuant trois islamistes dont les corps ont été évacués vers la morgue de l'hôpital de Bejaïa pour identification.Selon «Le Soir», le ratissage, toujours en cours et supervisé en personne par le chef de la Ve région militaire, le général Saïd Bey, s'étend sur une centaine de kilomètres où sont utilisés des moyens lourds tels que des bulldozers pour défricher le terrain boisé et accidenté et mobilise près de 3.000 militaires.

La désignation de Nabil Sahraoui à la tête du GSPC en remplacement de Hassan Hattab il y a quelques mois aurait eu lieu avec la bénédiction des chefs islamistes de la zone 2 (centre et Kabylie), dont «Okacha le para». Ce dernier était considéré comme un potentiel successeur de Sahraoui.
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