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Le Grec Polyvios Kossivas, qui avait aidé le Brésilien Vanderlei Lima après l'agression dont il avait été victime pendant l'épreuve du marathon des jeux Olympiques d'Athènes, «fait désormais partie des héros du sport» national, selon le Comité olympique brésilien (COB).
«Au nom du mouvement olympique brésilien, je voulais vous remercier personnellement pour l'aide que vous avez apportée à Lima», a dit Carlos Arthur Nuzman, le président du COB au citoyen grec de 53 ans, qu'il a rencontré à Athènes cette semaine.
«Vous faites désormais partie de la galerie des héros du sport brésilien, a ajouté le président du COB. Votre attitude et votre fair-play sont dignes de tous les éloges et de notre éternelle reconnaissance.» Selon un communiqué du COB, M. Nuzman a solennellement invité M. Kossivas à une cérémonie de remise des prix annuels «Brésil Olympique», en décembre, durant laquelle le Grec recevra un hommage officiel.
Le 29 août, dans les rues d'Athènes, Vanderlei Cordeiro de Lima avait été ceinturé par un prêtre irlandais défroqué souffrant de troubles psychiatriques, Cornelius Horan, alors qu'il était en tête du marathon après 35 km de course.
Polyvios Kossivas, ancien joueur et arbitre de basket-ball, aujourd'hui gérant d'une usine de glaces à Athènes, se trouvait parmi les spectateurs le long de la route.
Fair-play Dès qu'il a vu l'Irlandais repousser le Brésilien dans les barrières de sécurité, il s'est précipité à son secours pour l'aider à se dégager.
«Vas-y, vas-y», avait lancé Kossivas à Lima lorsqu'il avait réussi à immobiliser le déséquilibré. «J'ai suivi le reste de l'épreuve à la télévision et j'ai été impressionné par son retour, a raconté le nouveau héros du sport brésilien. Il aurait pu remporter le marathon s'il n'avait pas été agressé.»
Mais déstabilisé, Lima était dépassé quelques hectomètres plus loin par l'Italien Stefano Baldini et l'Américain Mebrahtom Keflezighi. Serrant les dents et grimaçant, il se classait toutefois troisième et décrochait la médaille de bronze.
Vanderlei Lima s'est réjoui à l'avance de la visite de son «ange», surnom donné par la presse brésilienne à M. Kossivas: «Il a participé à l'obtention de ma médaille. Il m'a immédiatement aidé avant même les agents de sécurité. Je serais très heureux de faire sa connaissance».
«Je veux le remercier pour ce qu'il a fait pour moi», a conclu le champion brésilien, qui avait reçu du Comité international olympique (CIO) la médaille du Baron Pierre-de-Coubertin pour son fair-play.
«Au nom du mouvement olympique brésilien, je voulais vous remercier personnellement pour l'aide que vous avez apportée à Lima», a dit Carlos Arthur Nuzman, le président du COB au citoyen grec de 53 ans, qu'il a rencontré à Athènes cette semaine.
«Vous faites désormais partie de la galerie des héros du sport brésilien, a ajouté le président du COB. Votre attitude et votre fair-play sont dignes de tous les éloges et de notre éternelle reconnaissance.» Selon un communiqué du COB, M. Nuzman a solennellement invité M. Kossivas à une cérémonie de remise des prix annuels «Brésil Olympique», en décembre, durant laquelle le Grec recevra un hommage officiel.
Le 29 août, dans les rues d'Athènes, Vanderlei Cordeiro de Lima avait été ceinturé par un prêtre irlandais défroqué souffrant de troubles psychiatriques, Cornelius Horan, alors qu'il était en tête du marathon après 35 km de course.
Polyvios Kossivas, ancien joueur et arbitre de basket-ball, aujourd'hui gérant d'une usine de glaces à Athènes, se trouvait parmi les spectateurs le long de la route.
Fair-play Dès qu'il a vu l'Irlandais repousser le Brésilien dans les barrières de sécurité, il s'est précipité à son secours pour l'aider à se dégager.
«Vas-y, vas-y», avait lancé Kossivas à Lima lorsqu'il avait réussi à immobiliser le déséquilibré. «J'ai suivi le reste de l'épreuve à la télévision et j'ai été impressionné par son retour, a raconté le nouveau héros du sport brésilien. Il aurait pu remporter le marathon s'il n'avait pas été agressé.»
Mais déstabilisé, Lima était dépassé quelques hectomètres plus loin par l'Italien Stefano Baldini et l'Américain Mebrahtom Keflezighi. Serrant les dents et grimaçant, il se classait toutefois troisième et décrochait la médaille de bronze.
Vanderlei Lima s'est réjoui à l'avance de la visite de son «ange», surnom donné par la presse brésilienne à M. Kossivas: «Il a participé à l'obtention de ma médaille. Il m'a immédiatement aidé avant même les agents de sécurité. Je serais très heureux de faire sa connaissance».
«Je veux le remercier pour ce qu'il a fait pour moi», a conclu le champion brésilien, qui avait reçu du Comité international olympique (CIO) la médaille du Baron Pierre-de-Coubertin pour son fair-play.
