Les rassemblements populaires prévus ensuite lors du passage du cortège royal dans une ville pavoisée à grands frais paraissaient très menacés par une pluie battante.
Cette pluie a notamment obligé la fiancée à arriver en Rolls Royce fermée jusqu'à la porte de la cathédrale de l'Almudena, au grand désespoir des milliers de curieux qui avaient bravé les intempéries pendant plusieurs heures pour la voir fouler à pied les 300 mètres de tapis rouge séparant le palais d'Orient de la cathédrale.
Felipe et Letizia, émus mais la voix ferme, se sont donnés un consentement mutuel peu avant 10h00 GMT, le premier après avoir recueilli par une inclinaison de tête le consentement de son père le roi Juan Carlos I.
Letizia était vêtue d'une robe de soie nacrée avec col corolle, décolletée en pointe avec une traîne rebrodée de lys et de motifs héraldiques sur 4,50 mètres et un bouquet en cascade de lys, fleurs d'orangers, roses et épis de blé, son voile retenu par un diadème de diamants de style empire porté par sa désormais belle-mère, la reine Sofia lors de son mariage en 1962.
L'ancienne journaliste de 31 ans, qui avait notamment présenté le journal télévisé le plus regardé du pays, est désormais «son altesse royale la princesse des Asturies» et à ce titre appelée à devenir un jour la première reine d'Espagne divorcée et la première Espagnole à monter sur le trône depuis Maria de las Mercedes de Orléans, épouse d'Alphonse XII, en 1878.
A l'extérieur, la pluie promise depuis plusieurs jours continuait sur le parcours prévu pour le parcours prévu pour le cortège nuptial, sur lequel étaient déployés l'essentiel du dispositif de sécurité.
Quelque 17.700 policiers dont 200 tireurs d'élite ont pris position dans le centre entièrement coupé à la circulation, tout comme le ciel de la capitale, décrété zone d'exclusion et contrôlé par des chasseurs F18 et un avion-radar Awacs prêté par l'Otan.
Ce dispositif de sécurité est à la mesure du déploiement de personnalités --parmi lesquelles une quinzaine de chefs de gouvernement et les représentants d'une trentaine de maisons royales-- dans un pays victime depuis 30 ans du terrorisme basque et cible le 11 mars dernier d'attentats islamistes parmi les plus meurtriers ayant jamais touché l'Europe (191 morts).
Plusieurs milliers de fervents continuaient de résister aux intempéries, en bien moins grand nombre qu'espéré par les autorités municipales qui avaient distribué 180.000 éventails roses, jaune, blanc et argent mais pas le moindre parapluie.
Felipe de Bourbon, 36 ans et la roturière Letizia Ortiz Rocasolano, divorcée d'un premier mariage civil sur lequel l'Eglise catholique a fermé les yeux, ont ensuite parcouru dans une Rolls Royce Phantom IV décapotable et équipée à l'arrière d'une cage de verre blindé des rues pavoisées de millions de fleurs, kilomètres de rubans, calicots, oriflammes et autres toiles peintes aux couleurs de Goya et Velazquez pour dissimuler tout échafaudage disgracieux.
La princesse Letizia sacrifia après à la tradition de dévotion catholique de sa nouvelle famille en allant déposer son bouquet de mariée aux pieds de la vierge d'Atocha, dans la basilique du même nom.
Le cortège est aussi passé près de la gare d'Atocha, épicentre du massacre terroriste du 11 mars, par un «Bois des disparus» spécialement aménagé dont les 192 oliviers et cyprès symbolisent les victimes des attentats et un policer tué en essayant d'arrêter leurs responsables. Quelque 300 manifestants républicains ont protesté samedi une ambiance bon enfant contre ce qu'ils considèrent comme un «gaspillage d'argent» public. Selon la presse, le mariage coûtera entre 20 et 25 millions d'euros aux contribuables espagnols.
Quelque 4.800 journalistes de 40 pays ont été accrédités pour suivre une cérémonie qui devrait être suivie par 1,2 milliard de téléspectateurs de 160 chaînes de télévision dans le monde, soit l'une des plus médiatisées depuis les noces du prince Charles, héritier du trône d'Angleterre et de Diana, en 1981.
Dernier exemple en date du style des Bourbons d'Espagne, fait de simplicité et d'empathie, les funérailles des 191 tués dans les attentats islamistes du 11 mars à Madrid, à l'issue desquelles le roi, la reine et leurs enfants en pleurs ont rompu le protocole pour saluer chaleureusement les parents des victimes.
Le chef de cette famille est Juan Carlos Ier, petit-fils d'Alphonse XIII parti en exil en 1931 lors de la proclamation de la IIe République, qui épousa Sofia, fille de Paul Ier et Frédérique de Grèce, le 14 mai 1962 à Athènes, selon le rite catholique et orthodoxe.
«Chez les Bourbon, être roi est un métier», a dit un jour Juan Carlos, selon son biographe Paul Preston. La famille de Sofia de Grèce avait la même devise.
Sofia, femme d'apparence austère mais qui a souvent manifesté sa sensibilité en public, comme lors des funérailles des victimes du 11 mars ou celles de 62 soldats espagnols tués dans un accident en Turquie en mai 2003, est née à Athènes le 2 novembre 1938.
Chassée de son pays par les troupes de l'Axe, Sofia connaît l'exil en Egypte et en Afrique du Sud, puis rentre en Grèce en 1946. Elle accompagne alors ses parents aux quatre coins du pays pour parfaire son apprentissage de princesse qui sourit toujours et ne détonne jamais.
Verrouillée par un service de presse des plus sobres et par une presse remarquablement consensuelle dans la révérence envers la famille royale, l'image de la reine Sofia est sans faille aucune. Son époux, plus spontané voire même fantasque, a notoirement salué son «professionnalisme» en plus d'une occasion.
De son union avec Juan Carlos sont nées Elena, le 20 décembre 1963, puis Cristina, le 13 juin 1965. Felipe, héritier du trône selon la Constitution de 1978, qui donne prééminence aux hommes sur les femmes, naît le 30 janvier 1968 et son père s'évanouit de joie en l'apprenant.
Alors que Felipe a alimenté la chronique par ses frasques de célibataire, les deux infantes sont toujours apparues comme des modèles de mesure et de professionnalisme protocolaire.
Elena, duchesse de Lugo, a limité ses études à un diplôme d'institutrice avec une spécialité en anglais. Elle a épousé le 18 mars 1995 Jaime de Marichalar, un aristocrate et banquier, dont elle a eu deux enfants, Felipe Juan Froilan de Todos los Santos (6 ans) et Victoria Federica (4 ans).
Cristina, duchesse de Palma, a suivi des études de sciences politiques.
Elle a épousé le 4 octobre 1997 Inaki Urdangarin, un ex-joueur professionnel de hand-ball dont elle a eu trois garçons, Juan Valentin de Todos los Santos (5 ans), Pablo Nicolas (4 ans) et Miguel de Todos los Santos (2 ans).
Née hors du moule de la noblesse, Letizia Ortiz a déjà adopté la jupe au genou et les coiffures sages des femmes de la famille, mais pas encore leur inaltérable réserve. Le sonore «Laisse-moi finir!» par lequel elle a coupé la parole à Felipe en public, le jour de leurs fiançailles, laisse peut-être augurer d'un nouveau style pour la monarchie espagnole.
Dès son discours d'investiture, le 15 avril, le chef du nouveau gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, avait dit son intention de «modifier-sans altérer les prévisions qui affectent le prince des Asturies-- les normes régissant l'ordre de succession à la Couronne afin de les adapter au principe de non-discrimination de la femme que consacre cette même Constitution».
«Les femmes ont le droit d'être tout. Et aussi d'occuper, le cas échéant, le poste de chef de l'Etat», avait déclaré quelques jours plus tard le président du Congrès, Manuel Marin, en ouvrant la VIIIe législature de l'ère post-franquiste.
L'adaptation de la Constitution de 1978 «à la réalité d'une société où les femmes n'ont aucune raison d'accepter une quelconque limitation de leurs droits», selon les termes de Manuel Marin, ne sera pas une mince affaire.
Le chapitre consacré à la Couronne fait partie des «dispositions essentielles» de la loi fondamentale, dont la réforme est soumise à de multiples verrous institutionnels.
Pour toucher au chapitre sur la succession, qui n'interdit pas aux femmes l'accès au trône mais, dans la même ligne et au même grade, donne prééminence «au mâle sur la femme», il faut d'abord l'approbation des deux tiers de chacune des deux chambres, puis procéder à leur dissolution. Ce que le gouvernement socialiste tout frais élu n'entend évidemment pas faire prématurément.
C'est-à-dire que cette première étape est renvoyée au plus tôt à la fin de l'actuelle législature, au printemps 2008. Puis les chambres nouvellement élues devront approuver la réforme, chacune à la majorité des deux tiers. Enfin, la réforme sera soumise à référendum. Pour accidenté qu'il paraisse, ce parcours ne relève pas de la mission impossible au vu des opinions exprimées en Espagne, favorables à la réforme y compris dans la presse monarchiste la plus conservatrice.
Reste une inconnue: savoir qui de la réforme constitutionnelle ou de l'éventuelle première-née du couple princier verra le jour la première.
Le conte de fée des princesses roturières
Elles ne sont pas nées princesses mais le sont devenues. Leur histoire d’amour les ont en ont fait des têtes couronnés et des princesses. Elles étaient nombreuses à venir féliciter, une autre future reine, trentenaire roturières aussi, qui est devenue hier, Son Altesse royale la Princesse des Asturies. De gauche à droite, la Reine Rania de Jordanie (d’origine palestinienne), la Princesse Marie-Chantal (d’origine américaine) de Grèce et la Princesse Maxima des Pays-Bas (d’origine argentine).
Cette pluie a notamment obligé la fiancée à arriver en Rolls Royce fermée jusqu'à la porte de la cathédrale de l'Almudena, au grand désespoir des milliers de curieux qui avaient bravé les intempéries pendant plusieurs heures pour la voir fouler à pied les 300 mètres de tapis rouge séparant le palais d'Orient de la cathédrale.
Felipe et Letizia, émus mais la voix ferme, se sont donnés un consentement mutuel peu avant 10h00 GMT, le premier après avoir recueilli par une inclinaison de tête le consentement de son père le roi Juan Carlos I.
Letizia était vêtue d'une robe de soie nacrée avec col corolle, décolletée en pointe avec une traîne rebrodée de lys et de motifs héraldiques sur 4,50 mètres et un bouquet en cascade de lys, fleurs d'orangers, roses et épis de blé, son voile retenu par un diadème de diamants de style empire porté par sa désormais belle-mère, la reine Sofia lors de son mariage en 1962.
L'ancienne journaliste de 31 ans, qui avait notamment présenté le journal télévisé le plus regardé du pays, est désormais «son altesse royale la princesse des Asturies» et à ce titre appelée à devenir un jour la première reine d'Espagne divorcée et la première Espagnole à monter sur le trône depuis Maria de las Mercedes de Orléans, épouse d'Alphonse XII, en 1878.
A l'extérieur, la pluie promise depuis plusieurs jours continuait sur le parcours prévu pour le parcours prévu pour le cortège nuptial, sur lequel étaient déployés l'essentiel du dispositif de sécurité.
Quelque 17.700 policiers dont 200 tireurs d'élite ont pris position dans le centre entièrement coupé à la circulation, tout comme le ciel de la capitale, décrété zone d'exclusion et contrôlé par des chasseurs F18 et un avion-radar Awacs prêté par l'Otan.
Ce dispositif de sécurité est à la mesure du déploiement de personnalités --parmi lesquelles une quinzaine de chefs de gouvernement et les représentants d'une trentaine de maisons royales-- dans un pays victime depuis 30 ans du terrorisme basque et cible le 11 mars dernier d'attentats islamistes parmi les plus meurtriers ayant jamais touché l'Europe (191 morts).
Plusieurs milliers de fervents continuaient de résister aux intempéries, en bien moins grand nombre qu'espéré par les autorités municipales qui avaient distribué 180.000 éventails roses, jaune, blanc et argent mais pas le moindre parapluie.
Felipe de Bourbon, 36 ans et la roturière Letizia Ortiz Rocasolano, divorcée d'un premier mariage civil sur lequel l'Eglise catholique a fermé les yeux, ont ensuite parcouru dans une Rolls Royce Phantom IV décapotable et équipée à l'arrière d'une cage de verre blindé des rues pavoisées de millions de fleurs, kilomètres de rubans, calicots, oriflammes et autres toiles peintes aux couleurs de Goya et Velazquez pour dissimuler tout échafaudage disgracieux.
La princesse Letizia sacrifia après à la tradition de dévotion catholique de sa nouvelle famille en allant déposer son bouquet de mariée aux pieds de la vierge d'Atocha, dans la basilique du même nom.
Le cortège est aussi passé près de la gare d'Atocha, épicentre du massacre terroriste du 11 mars, par un «Bois des disparus» spécialement aménagé dont les 192 oliviers et cyprès symbolisent les victimes des attentats et un policer tué en essayant d'arrêter leurs responsables. Quelque 300 manifestants républicains ont protesté samedi une ambiance bon enfant contre ce qu'ils considèrent comme un «gaspillage d'argent» public. Selon la presse, le mariage coûtera entre 20 et 25 millions d'euros aux contribuables espagnols.
Quelque 4.800 journalistes de 40 pays ont été accrédités pour suivre une cérémonie qui devrait être suivie par 1,2 milliard de téléspectateurs de 160 chaînes de télévision dans le monde, soit l'une des plus médiatisées depuis les noces du prince Charles, héritier du trône d'Angleterre et de Diana, en 1981.
Letizia intègre une famille de professionnelles sans faille
< L'ancienne journaliste Letizia Ortiz, vient de rejoindre une famille d'où émergent des femmes au professionnalisme sans faille, au premier rang desquelles la reine Sofia.Dernier exemple en date du style des Bourbons d'Espagne, fait de simplicité et d'empathie, les funérailles des 191 tués dans les attentats islamistes du 11 mars à Madrid, à l'issue desquelles le roi, la reine et leurs enfants en pleurs ont rompu le protocole pour saluer chaleureusement les parents des victimes.
Le chef de cette famille est Juan Carlos Ier, petit-fils d'Alphonse XIII parti en exil en 1931 lors de la proclamation de la IIe République, qui épousa Sofia, fille de Paul Ier et Frédérique de Grèce, le 14 mai 1962 à Athènes, selon le rite catholique et orthodoxe.
«Chez les Bourbon, être roi est un métier», a dit un jour Juan Carlos, selon son biographe Paul Preston. La famille de Sofia de Grèce avait la même devise.
Sofia, femme d'apparence austère mais qui a souvent manifesté sa sensibilité en public, comme lors des funérailles des victimes du 11 mars ou celles de 62 soldats espagnols tués dans un accident en Turquie en mai 2003, est née à Athènes le 2 novembre 1938.
Chassée de son pays par les troupes de l'Axe, Sofia connaît l'exil en Egypte et en Afrique du Sud, puis rentre en Grèce en 1946. Elle accompagne alors ses parents aux quatre coins du pays pour parfaire son apprentissage de princesse qui sourit toujours et ne détonne jamais.
Verrouillée par un service de presse des plus sobres et par une presse remarquablement consensuelle dans la révérence envers la famille royale, l'image de la reine Sofia est sans faille aucune. Son époux, plus spontané voire même fantasque, a notoirement salué son «professionnalisme» en plus d'une occasion.
De son union avec Juan Carlos sont nées Elena, le 20 décembre 1963, puis Cristina, le 13 juin 1965. Felipe, héritier du trône selon la Constitution de 1978, qui donne prééminence aux hommes sur les femmes, naît le 30 janvier 1968 et son père s'évanouit de joie en l'apprenant.
Alors que Felipe a alimenté la chronique par ses frasques de célibataire, les deux infantes sont toujours apparues comme des modèles de mesure et de professionnalisme protocolaire.
Elena, duchesse de Lugo, a limité ses études à un diplôme d'institutrice avec une spécialité en anglais. Elle a épousé le 18 mars 1995 Jaime de Marichalar, un aristocrate et banquier, dont elle a eu deux enfants, Felipe Juan Froilan de Todos los Santos (6 ans) et Victoria Federica (4 ans).
Cristina, duchesse de Palma, a suivi des études de sciences politiques.
Elle a épousé le 4 octobre 1997 Inaki Urdangarin, un ex-joueur professionnel de hand-ball dont elle a eu trois garçons, Juan Valentin de Todos los Santos (5 ans), Pablo Nicolas (4 ans) et Miguel de Todos los Santos (2 ans).
Née hors du moule de la noblesse, Letizia Ortiz a déjà adopté la jupe au genou et les coiffures sages des femmes de la famille, mais pas encore leur inaltérable réserve. Le sonore «Laisse-moi finir!» par lequel elle a coupé la parole à Felipe en public, le jour de leurs fiançailles, laisse peut-être augurer d'un nouveau style pour la monarchie espagnole.
Felipe, peut-être le dernier bénéficiaire de la loi salique en Espagne
Felipe de Bourbon, héritier de la couronne d'Espagne alors qu'il a deux soeurs aînées, pourrait être le dernier mâle à bénéficier d'une disposition de la Constitution inspirée de la loi salique et que le gouvernement veut supprimer au nom de «la non-discrimination de la femme».Dès son discours d'investiture, le 15 avril, le chef du nouveau gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, avait dit son intention de «modifier-sans altérer les prévisions qui affectent le prince des Asturies-- les normes régissant l'ordre de succession à la Couronne afin de les adapter au principe de non-discrimination de la femme que consacre cette même Constitution».
«Les femmes ont le droit d'être tout. Et aussi d'occuper, le cas échéant, le poste de chef de l'Etat», avait déclaré quelques jours plus tard le président du Congrès, Manuel Marin, en ouvrant la VIIIe législature de l'ère post-franquiste.
L'adaptation de la Constitution de 1978 «à la réalité d'une société où les femmes n'ont aucune raison d'accepter une quelconque limitation de leurs droits», selon les termes de Manuel Marin, ne sera pas une mince affaire.
Le chapitre consacré à la Couronne fait partie des «dispositions essentielles» de la loi fondamentale, dont la réforme est soumise à de multiples verrous institutionnels.
Pour toucher au chapitre sur la succession, qui n'interdit pas aux femmes l'accès au trône mais, dans la même ligne et au même grade, donne prééminence «au mâle sur la femme», il faut d'abord l'approbation des deux tiers de chacune des deux chambres, puis procéder à leur dissolution. Ce que le gouvernement socialiste tout frais élu n'entend évidemment pas faire prématurément.
C'est-à-dire que cette première étape est renvoyée au plus tôt à la fin de l'actuelle législature, au printemps 2008. Puis les chambres nouvellement élues devront approuver la réforme, chacune à la majorité des deux tiers. Enfin, la réforme sera soumise à référendum. Pour accidenté qu'il paraisse, ce parcours ne relève pas de la mission impossible au vu des opinions exprimées en Espagne, favorables à la réforme y compris dans la presse monarchiste la plus conservatrice.
Reste une inconnue: savoir qui de la réforme constitutionnelle ou de l'éventuelle première-née du couple princier verra le jour la première.
Le conte de fée des princesses roturières
Elles ne sont pas nées princesses mais le sont devenues. Leur histoire d’amour les ont en ont fait des têtes couronnés et des princesses. Elles étaient nombreuses à venir féliciter, une autre future reine, trentenaire roturières aussi, qui est devenue hier, Son Altesse royale la Princesse des Asturies. De gauche à droite, la Reine Rania de Jordanie (d’origine palestinienne), la Princesse Marie-Chantal (d’origine américaine) de Grèce et la Princesse Maxima des Pays-Bas (d’origine argentine).
