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Régnant sans partage sur les 1.500m et le mile, l'enfant de Berkane n'a pas pu contenir une émotion qui l'a assailli, car à moins de 50 jours des JO, pareille défaite n'est pas pour arranger les choses pour un champion qui a fait des courses de demi-fond mondial, une véritable «chasse gardée».
Maître incontesté du 1.500 qu'il a remporté au fil des saisons, il n'a subi que deux revers, le premier sur chute en 1996 et le second battu par le Kenyan Bernard Lagat.
Evoquant sa contre-performance de Rome, El Guerrouj avait déclaré qu'au vu de ce résultat : «Je n'irai pas aux Jeux Olympiques (ndlr : fin août) si je ne cours pas d'ici Zurich (le -6 août) sous les 3'30''. Mais je n'irai pas aux JO avec le 5e ou 6e temps», affirme-t-il. En fait, lors d'une séance d'entraînements à Ifrane, il faisait froid avec 0 degré, le champion marocain avait ressenti une gêne respiratoire. Il se rendit illico presto à Toulouse pour avoir le cœur net, explique-t-il.
Mais au lieu de l'asthme qu'El Guerrouj craignait, les médecins ont découvert une douzaine d'allergies d'origine externe comme la pollution ou interne comme la ourriture. «Je ne peux même plus manger du pain !» raconte-t-il. Le recordman du monde du 1.500m et du mile impute sa mauvaise performance de Rome à une mauvaise préparation de la réunion de la «Capitale Eternelle».
«J'avais fait une grosse séance de quatre jours avant le meeting. C'est peut-être aussi l'une des raisons de ma défaite. J'ai couru trois jours après ma descente d'altitude, alors que d'habitude c'est cinq jours après», révèle-t-il.
La réunion de Lausanne, donc était un test de vérité duquel Hicham El Guerrouj est sorti vainqueur (3'32'' et des poussières). Une victoire arrachée dans la douleur, puisqu'il fut rejoint dans les trente ou quarante deniers mètres et il franchit la ligne d'arrivée avec un cheveu d'avance sur son adversaire du jour, le Kenyan, Sango. Mais la joie «enfantine» d'El Guerrouj qui sautillait sur le podium était édifiante à plus d'un titre à quelques semaines des JO. Le moral est revenu et la consécration n'est pas impossible !
Maître incontesté du 1.500 qu'il a remporté au fil des saisons, il n'a subi que deux revers, le premier sur chute en 1996 et le second battu par le Kenyan Bernard Lagat.
Evoquant sa contre-performance de Rome, El Guerrouj avait déclaré qu'au vu de ce résultat : «Je n'irai pas aux Jeux Olympiques (ndlr : fin août) si je ne cours pas d'ici Zurich (le -6 août) sous les 3'30''. Mais je n'irai pas aux JO avec le 5e ou 6e temps», affirme-t-il. En fait, lors d'une séance d'entraînements à Ifrane, il faisait froid avec 0 degré, le champion marocain avait ressenti une gêne respiratoire. Il se rendit illico presto à Toulouse pour avoir le cœur net, explique-t-il.
Mais au lieu de l'asthme qu'El Guerrouj craignait, les médecins ont découvert une douzaine d'allergies d'origine externe comme la pollution ou interne comme la ourriture. «Je ne peux même plus manger du pain !» raconte-t-il. Le recordman du monde du 1.500m et du mile impute sa mauvaise performance de Rome à une mauvaise préparation de la réunion de la «Capitale Eternelle».
«J'avais fait une grosse séance de quatre jours avant le meeting. C'est peut-être aussi l'une des raisons de ma défaite. J'ai couru trois jours après ma descente d'altitude, alors que d'habitude c'est cinq jours après», révèle-t-il.
La réunion de Lausanne, donc était un test de vérité duquel Hicham El Guerrouj est sorti vainqueur (3'32'' et des poussières). Une victoire arrachée dans la douleur, puisqu'il fut rejoint dans les trente ou quarante deniers mètres et il franchit la ligne d'arrivée avec un cheveu d'avance sur son adversaire du jour, le Kenyan, Sango. Mais la joie «enfantine» d'El Guerrouj qui sautillait sur le podium était édifiante à plus d'un titre à quelques semaines des JO. Le moral est revenu et la consécration n'est pas impossible !
