Il était 18h0 lorsque les membres du Conseil d’administration sont passé au vote. Une séance à huit clos et à bulletins secret. Le climat s’est voulu détendu, convivial et la démarche harmonieuse. Le mot d’ordre était : consensus. Mohamed Brini, qui a préféré travailler dans l’ombre plutôt que de briguer un poste de responsabilité, assure que l’essentiel est que l’OJD voit le jour. Une naissance que les membres sont unanimes à saluer.
Elle annonce une ère nouvelle pour les professionnels de la presse. Hicham Senoussi, directeur général du Groupe Maroc-Soir, parlera de «défi important», notamment celui de la «transparence». Une avancée majeure pour une profession qui a «délibérément choisi d’avancer dans le bons sens en optant pour la transparence».
"La presse avait besoin d’un tel organisme. Elle avait besoin d’être crédible aux yeux de ses lecteurs et de ses annonceurs", souligne le président élu. Mohamed Selhami se félicite que la démarche soit consensuelle et qu’elle s’opérer en collaboration parfaite avec les annonceurs et les publicitaires. "La presse, après avoir crée une Fédération, qui comme son nom l’indique a pu fédérer les publications, a pu mette sur pied le fameux OJD en collaboration avec les annonceurs et les publicitaires", nous a-t-il déclaré. Mais la presse n’est pas toute représentée au sein de ces deux organismes.
Certains, parmi les patrons de presse, manifestent encore leur réticence à se mette dans les rangs. Mohamed Slhami tient à nuancer le propos, en assurant que ces publications ne sont peut-être pas prêtes aujourd’hui, mais qu’elles ne tarderont pas à prendre le train en marche. Notamment en adhérant à l’OJD.
"C‘est un passage obligé pour toute la presse", assure le nouveau président. Et de souligner : "Notre mission est de mettre en confiance ceux parmi nos collègues qui sont encore réticents vis-à-vis de la démarche.
L’OJD n’est pas un gendarme. Il ne s’impose pas aux publications, mais ce sont elles plutôt qui le sollicitent. L’OJD n’est pas composé d’inspecteurs du fisc, mais de gens élus par leurs pairs qui ont le souci de la transparence de leur profession. L’OJD est un label que toute publication devrait rechercher dans l’avenir".
Un avis largement partagé chez les annonceurs représenté au conseil d’administration. " Ce n’est pas quelque chose que nous inventons aujourd’hui. La pratique existe partout dans le monde.
C’est même un peu bizarre que nous trouvons dans un pays où il n’y a pas un organisme de justification et de diffusion de la presse ", souligne Abdelhamid Mimouni, qui été élu vie-président de l’OJD.
Il rappelle la règle, souvent oubliée sous le ciel marocain, selon laquelle tout annonceur dont l’objectif de communication est de toucher une cible précise doit tenir compte uniquement du critère de la diffusion de la presse et du profil de ses lecteurs. Il assure, par ailleurs, que la première action de l’OJD va se répercuter sur les tarifs de la publicité. "Logiquement nous irons vers des critères liées à l’audience des supports.
C’est un critère objectif en ce qui concerne l’acte de communiquer. Il y a une prestation que le support de presse offre à l’annonceur et par conséquent, elle doit être mesurée uniquement par le nombre de lecteurs et par rapport à leur typologie ", soutient M. Mimouni.
Elle annonce une ère nouvelle pour les professionnels de la presse. Hicham Senoussi, directeur général du Groupe Maroc-Soir, parlera de «défi important», notamment celui de la «transparence». Une avancée majeure pour une profession qui a «délibérément choisi d’avancer dans le bons sens en optant pour la transparence».
"La presse avait besoin d’un tel organisme. Elle avait besoin d’être crédible aux yeux de ses lecteurs et de ses annonceurs", souligne le président élu. Mohamed Selhami se félicite que la démarche soit consensuelle et qu’elle s’opérer en collaboration parfaite avec les annonceurs et les publicitaires. "La presse, après avoir crée une Fédération, qui comme son nom l’indique a pu fédérer les publications, a pu mette sur pied le fameux OJD en collaboration avec les annonceurs et les publicitaires", nous a-t-il déclaré. Mais la presse n’est pas toute représentée au sein de ces deux organismes.
Certains, parmi les patrons de presse, manifestent encore leur réticence à se mette dans les rangs. Mohamed Slhami tient à nuancer le propos, en assurant que ces publications ne sont peut-être pas prêtes aujourd’hui, mais qu’elles ne tarderont pas à prendre le train en marche. Notamment en adhérant à l’OJD.
"C‘est un passage obligé pour toute la presse", assure le nouveau président. Et de souligner : "Notre mission est de mettre en confiance ceux parmi nos collègues qui sont encore réticents vis-à-vis de la démarche.
L’OJD n’est pas un gendarme. Il ne s’impose pas aux publications, mais ce sont elles plutôt qui le sollicitent. L’OJD n’est pas composé d’inspecteurs du fisc, mais de gens élus par leurs pairs qui ont le souci de la transparence de leur profession. L’OJD est un label que toute publication devrait rechercher dans l’avenir".
Un avis largement partagé chez les annonceurs représenté au conseil d’administration. " Ce n’est pas quelque chose que nous inventons aujourd’hui. La pratique existe partout dans le monde.
C’est même un peu bizarre que nous trouvons dans un pays où il n’y a pas un organisme de justification et de diffusion de la presse ", souligne Abdelhamid Mimouni, qui été élu vie-président de l’OJD.
Il rappelle la règle, souvent oubliée sous le ciel marocain, selon laquelle tout annonceur dont l’objectif de communication est de toucher une cible précise doit tenir compte uniquement du critère de la diffusion de la presse et du profil de ses lecteurs. Il assure, par ailleurs, que la première action de l’OJD va se répercuter sur les tarifs de la publicité. "Logiquement nous irons vers des critères liées à l’audience des supports.
C’est un critère objectif en ce qui concerne l’acte de communiquer. Il y a une prestation que le support de presse offre à l’annonceur et par conséquent, elle doit être mesurée uniquement par le nombre de lecteurs et par rapport à leur typologie ", soutient M. Mimouni.
