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Mohammedia : Manque d'infrastructures hôtelières

Mohammedia souffre d'un manque d'infrastructures hôtelières. La ville abrite un seul établissement classé. Rares sont les tours-opérateurs qui programment la destination. Une poignée de touristes s'y rend chaque année.

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Les autorités locales de la ville de Mohammedia semblent marginaliser le secteur du tourisme et de l'hôtellerie. Aujourd'hui, la ville n'abrite qu'un seul hôtel classé, surtout après la fermeture de Miramar et Samir hôtel qui sont deux hôtels haut standing. Malgré ces ressources balnéaires qui lui permettent de se positionner favorablement sur le marché du tourisme, la ville semble être à la traîne par rapport à d'autres villes qui ont le même potentiel.

Cette réalité devra inciter les autorités locales à exploiter les atouts de la ville, susceptibles d'entraîner une croissance du développement touristique. En dépit de l'embellit du tourisme national, Mohammedia semble hors du coup. Le nombre de touristes étrangers qui visitent la ville est insignifiant. Seuls les Marocains résidant à l'étranger et quelques touristes nationaux continuent de passer leurs vacances à Mohammedia. La faible capacité actuelle d'hébergement en hôtels de moyenne gamme constitue un frein à l'essor touristique de Mohammedia, une ville qui a une identité propre et qui tente courageusement de défendre son image de marque face à Casablanca qui lui fait souvent de l'ombre.

Cette réalité doit inciter les responsables à faire la promotion de la ville auprès des investisseurs, afin de les convaincre d'investir massivement. Elle dispose déjà de plusieurs infrastructures sportives de haut niveau à l'instar de sa base nautique, en plus bien évidemment de son littoral. Ce potentiel immense sous exploité est un véritable gâchis pour une ville qui a tant besoin de cette activité pour sortir de sa léthargie.

L'absence d'infrastructures hôtelières se conjugue à celui de l'animation et de festival capables de drainer les estivants.

Beaucoup de travail reste à faire pour pouvoir inscrire la ville sur le circuit des villes touristiques. Les autorités locales et les conseillers communaux doivent se mobiliser pour la réouverture des hôtels fermés et pourquoi pas faire construire d'autres entités hôtelières moyennes gammes destinées aux nationaux.

La cité balnéaire quelque peu endormie devrait sortir de sa torpeur pour cultiver l'image d'une ville vivante et non pas comme on l'a surnommée aujourd'hui, une cité dortoir.

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