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Mouvement des originaires du Sahara : lettre ouverte aux membres du Conseil de sécurité

La mission dévolue au Conseil de sécurité est sans conteste l'une de celles qui passionnent le plus l'opinion internationale en général, et les populations marocaines originaires du Sahara en particulier, et ont par son souci permanent, qui est de mainte

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Problème dont il est possible de promouvoir des solutions par la voix de la paix et de l'équité en adoptant notamment le plan qui vous est soumis par notre Souverain S.M. le Roi Mohammed VI et non à travers un dictat imposé par le tandem Beaker-Koffi Annan que nous nous empressons de récuser sans appel.

Ainsi, peut-on expliquer la raison de cette démarche qui consiste à vous apporter tous les éclaircissements nécessaires afin de vous aider à clarifier cette situation dramatique qui prévaut dans les camps de concentration de Tindouf et enfin, à statuer en toute connaissance de cause sur ce point précis.

Aussi, profiterions-nous de cette occasion pour souligner clairement, une fois pour toutes, que l'AOSARIO dénonce énergiquement toute résolution qui ne tiendrait pas compte des aspirations véritables de l'ensemble des populations originaires de nos provinces sahariennes y compris les 80 % de ces dernières qui étaient contraintes par le colonialisme à se replier vers le nord, au même titre que nous dénions et contestons au tendem Beaker – Koffi Annan le droit d'improviser des politiques de deux poids, deux mesures, accées sur des quotas ségrégationnistes qui excluent ces dernières de l'échiquier politique.

Pouvions-nous laisser passer l'occasion d'attirer votre attention sur ce conflit fraticide, sur les traitements barbares et inhumains infligés à nos frères et sœurs, séquestrés en territoire algérien, placés sous l'autorité de l'Armée de ce pays dans des camps de concentrations de Tindouf et des environs ? Et comment ne pas faire état de la détresse des milliers d'otages retenus contre leur gré, depuis 1976, par cette même armée algérienne et par le gouvernement de ce même pays, qui leur refusent le bénéfice des conventions internationales, en l'occurrence le rapatriement librement consenti vers leur mère patrie : le Maroc.
La perte de très nombreuses vies humaines, de part et d'autre, consécutive à une provocation du gouvernement algérien, est d'autant moins supportable qu'elle découle d'une guerre d'aggression motivée par une visée hégémonique déclenchée par Boumediene et réactivée aujourd'hui par son ex-dauphin.

Messieurs les délégués,

Le mouvement l'AOSARIO tout comme le Morehob en sa qualité de premier mouvement de libération né au Sahara contestent, à quiconque, le droit de disposer, cmme bon lui semble, du destin des populations sahraouies. Nul , en effet, et aucune loi n'existe par affirmer le contraire, n'a le droit de se substituer à elles, et encore moins de leur attribuer des décisions ou des options qu'elles n'ont jamais exprimé elles-mêmes.
En ce qui concerne les pseudo –réfugiés de Tindouf, dont nous venons de décrire la situation dramatique, le gouvernement de notre mère-patrie le Maroc, a rpis des engagements solennels et donné des garanties formelles en vue de leur rapatriement librement consenti vers leur sol natal.
Comme personne ne l'ignore, le gouvernement algérien, a prétendu que le rapatriement librement consenti ne pourra se réaliser que dans le cadre d'une solution globale du problème politique. Est-il besoin de sortir de polytechnique pour saisir la signification d'un argument aussi fallacieux. Non, bien entendu, car il est clair, que le gouvernement algérien désire par ce biais soustraire au dossier des preuves d'une portée capitale pour ce problème qui perdure et dont Alger continue à se servir comme stratagème de diversion dans sa politique interne et externe.
Ce pays, l'Algérie, a indéniablement l'intention d'escamoter des témoins dont la version des faits peut à elle seule apporter des éléments déterminants. Des éléments pour ne pas dire des preuves que les détracteurs de nos populations séquestrées ne veulent pas voir divulguer. Nous nous expliquons, ils ‘agit pour Alger, et nul ne peut le contester, d'empêcher que l'opinion internationale n'apprenne, que le gouvernement d'Alger a, non seulement, torturé et assassiné, mais à commis un faux en faisant croire, pendant très longtemps, au monde entier qu'elle hébergeait 700.000 réfugiés pour lesquels elle recevait des subsides, alors que seulement 20.000 ont été officiellement recensés par les soins de Kofi Annan.
Comme il est question pour les bourreaux algériens d'éviter que ne se sache le fait que les Sahraouis séquestrés à Tindouf n'ont jamais élu de "polisario" et encore moins de "RASD". Etant entendu, que les témoignages attendus de ces otages de Tindouf, serait de nature à prouver à l'opinion internationale que la prétendue armée du polisario n'est en réalité qu'une branché issue de l'armée régulière algérienne. Sinon, pour quoi l'Algérie refuse-t-elle obstinément de recevoir une commission internationale, dont le rôle consistera à authentifier ou récuser les allégations des bourreaux algériens.

Messieurs les délégués

Il est du devoir de l'ONU et en premier chef de votre honorable conseild ‘agir de façon à empêcher que de tels abus, que de telles violations des droits les plus élémentaires que les pratiques de deux poids, deux mesures, et enfin des partis pris. Parce qu'il n'y a pas d'autres termes – ne soient perpétrés impunément parun état membre de l'ONU, secondé par des personnes auxquelles vous aviez vous-mêmes confié mandat. Comme il est de son rôle, également, de faire totue la lumière sur tout ce qui s'est passé et continue à se passer dans les camps de concentration de "Tindouf" depuis 1976, au même titre, qu'il lui incombe d'élucider le comment et le pourquoi de ce seniorio diabolique qui a donné naissance une pratique segregationiste dite de quota laquelle a fini par exclure du contexte les 80 % de nos populations dont les aïeux ont eu comme berceau le Sahara occidental.

Messieurs les délégués,

En se soumettant docilement à la volonté dictée par le gouvernement algérien, certains responsables onusiens se sont rendus complices d'un acte illégal et singulier de par sa nature. Acte illégal, que nous nous empressons de dénoncer vigoureusement en le qualifiant d'arbitraire et de parti-pris n'engageant que ses propres auteurs.

En cautionnant un acte aussi injustifié, aussi partial, ses auteurs ont bafoué du même coup les droits inaliénables de toutes nos populations , en agissant de la sorte ces derniers ont fait prévaloir des intérêts propres à l'Algérie, oubliant ainsi que l'histoire du polisarion et de la RASD, le premier crée par les Algériens en 1974 et l'autre des années plus tard dans le même pays, reste celle d'une poignée d'hommes influent algérien dont l'actuel président, qui ont utilisé sans scrupule, aucun, les Sahraoui Algériens, Maliens, Mauritaniens, Nigériens et des otages enlevés du Sahara Occidental, qu'ils ont manipulés, galvaudés et modelés à des fins précises.

Messieurs les délégués,

Le blocage de toute information ayant trait à ces victimes et leur substitution par d'autres qui sont fausses, font qu'il existe encore malheureusement des gens qui croient sincèrement à la machination imaginée par les bourreaux algériens, lesquels, comme vous pouvez vous en rendre compte, ont, pour rendre leur thèse crédible, inventé un peuple sahraoui, à la suite de quoi ces mêmes bourreaux, s'étaient érigés en défenseurs des droits de ce peuple. En fait, ils se donnent un bon rôle. Mais comment fabriquer un peuple ? Un jour ou l'autre, les institutions internationales voudront le voir, le compter, le répertorier, le questionner : on ne peut prolonger un mythe indéfiniment.


Messieurs les délégués

Les médias, au service de l'Algérie, ont présenté à l'opinion internationale , au grand renfort de pétitions le polisario algérien. Mythe savamment propagé et entretenu, d'autant qu'il correspond à un plus facile à comprendre que celui de la situation réelle.
On a crédité ainsi, la notion du bon droit au bénéfice d'un gropuscule hétéroclyte qui n'en avait aucun, étant la pure création de l'Algérie, et obéissant à des mobiles intéressés.
Il va de soi que les moyens les plus déloyaux devenaient nécessaires pour les bourreaux algériens qui refusent les conséquences logiques qu'ils invoquent dans d'autres occasions, en s'écartant d'un raisonnement fondé sur la justice et l'histoire. Ayant été eux-même grandement avantagés par l'application uniforme du principe de l'intengibilité des frontières héritées du colonialisme ; la preuve en est qu'un Tiers de leur territoire provient des pays limitrophes, amputés jadis par la France aux voisins, dans le cadre de l'agrandissement de l'Algérie-française.
L'Algérie aurait du reconnaître le droit historique de notre pays sur le Sahara occidental , ayant refusé elle même avec colère, au moment de son indépendance, le referendum d'autodétermination en faveur du peuple Touareg, du Sahara central. Est-il besoin de rappeler le génocide auquel l'Armée algérienne , s'était livré en 1969 sur ce même peuple Touareg qui s'était rebellé pour revendiquer "son droit à l'autodétermination" . Les organisations humanitaires avaient parlé à l'époque de 16.000 morts et des autres milliers d'exilés pour finir la repression.

Messieurs les délégués

Pour permettre à votre honorable conseil d'aborder avec sérénité et objectivité ce contention qui oppose notre pays le Maroc à l'Algérie, il nous incombe d'attirer votre attention sur un fait qui ne peut qu'exprimer mieux le sentiment anti-marocain cultivé par Boumedienne dans son pays et qui se rapporte à la réflexion qu'il faisait au peuple algérien en lui disant, je cite "Tu dois savoir, une fois pour toutes, que le régime marocain est un danger permanent pour nous et que nous devons le combattre par tous les moyens".
Voilà donc l'origine si ce n'est la racine même autour de laquelle sont centrées toutes les décisions politiques , militaires et diplomatiques du gouvernement algérien et ce, depuis son indépendance, qui, contrairement à ce que l'on pourrait croire à travers ses slogans humanitaires , n'est autre que le bourreau lucide de nos populations séquestrés sur son territoire.

Président fondateur du MOREHOB
Premier mouvement de libération né au Sahara
Président fondateur de l'AOSARIO
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