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Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Nabil Benabdellah a estimé, jeudi à Marrakech, que les chaînes satelittaires arabes sont appelées à relever les défis imposés par la mondialisation de la diffusion des programmes, comme elles sont tenues de revoir leurs plans d'action et de se doter des moyens susceptibles de leur permettre de jouer pleinement leur rôle.
M. Benabdellah, qui présidait les travaux d'un séminaire sur "l'influence des chaînes satellitaires sur la culture arabe", organisé dans le cadre de la 3-ème conférence sur la pensée arabe, a indiqué que "conscient de la nécessité du développement, le Maroc a entamé, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, une nouvelle ère fondée sur le principe de la libéralisation du secteur de l'audiovisuel afin de diversifier et d'élargir le champ de la liberté d'expression". Avant de mettre fin au monopole de l'Etat dans le secteur de l'audiovisuel, le Royaume a adopté une démarche courageuse qui consiste à diversifier les sources d'information, a-t-il dit, soulignant qu'une telle démarche a constitué un défi de taille qui a grandement favorisé l'accompagnement des changements et mutations qu'a connus le Maroc.
Une telle évolution vers une plus grande liberté d'expression et de, pensée, pourrait donner lieu à certains "dépassements" qui ne sont que le tribut de la démocratie pour laquelle a opté le Maroc. A cet égard, a-t-il poursuivi, nous œuvrons à instaurer une certaine régulation et à consacrer la déontologie au sein des professionnels du secteur, invités à éviter de donner une image négative des changements que connaissent les pays arabes. M. Benabdellah a, d'autre part, estimé que le processus des réformes, qui suscite les débats au niveau national comme à l'échelle des pays arabes, ne peut aboutir qu'avec l'appui de médias forts, libres et responsables qui exercent dans le respect des règles du métier.
Pour leur part, George Samaân, rédacteur en chef du Journal "Al Hayat" et de la chaîne satellitaire LBC (Liban), Abedrrahman Rachid, directeur général de la chaîne "Al Arabia", Abdelouhab Azighilat, rédacteur en chef de journal jourdanien "Raei" et Fahmi Houdi de l'établissement "Al Ahram", ont affirmé que la 2-ème guerre du Golfe a permis aux arabes de mesurer l'importance des chaînes satellitaires.
Les événements du 11 septembre, les guerres sur l'Afghanistan et l'Irak ont également permis d'apprécier le degré de compétitivité des chaînes arabes par rapport à leurs consœurs étrangères, ont-ils souligné, précisant que devant ces événements et les pressions qui les accompagnent, appelant notamment à la démocratie, au multipartisme et à la consécration des droits de l'homme, le téléspectateur arabe est obligé d'encourager les chaînes arabes et de s'ouvrir sur les chaînes satellitaires étrangères au risque d'affecter son identité, sa culture, ses valeurs et ses traditions.
Ils ont, dans ce sens, relevé que l'influence des chaînes satellitaires ne peut être maîtrisée que par la consécration de plus de démocratie, de liberté, de crédibilité et de transparence, soulignant la nécessité d'améliorer la qualité des émissions diffusées par les télévisions arabes. La grande majorité des chaînes TV arabes mettent l'accent sur les programmes de divertissement et les émissions étrangères, au détriment des émissions culturelles instructives, ont-ils conclu.
M. Benabdellah, qui présidait les travaux d'un séminaire sur "l'influence des chaînes satellitaires sur la culture arabe", organisé dans le cadre de la 3-ème conférence sur la pensée arabe, a indiqué que "conscient de la nécessité du développement, le Maroc a entamé, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, une nouvelle ère fondée sur le principe de la libéralisation du secteur de l'audiovisuel afin de diversifier et d'élargir le champ de la liberté d'expression". Avant de mettre fin au monopole de l'Etat dans le secteur de l'audiovisuel, le Royaume a adopté une démarche courageuse qui consiste à diversifier les sources d'information, a-t-il dit, soulignant qu'une telle démarche a constitué un défi de taille qui a grandement favorisé l'accompagnement des changements et mutations qu'a connus le Maroc.
Une telle évolution vers une plus grande liberté d'expression et de, pensée, pourrait donner lieu à certains "dépassements" qui ne sont que le tribut de la démocratie pour laquelle a opté le Maroc. A cet égard, a-t-il poursuivi, nous œuvrons à instaurer une certaine régulation et à consacrer la déontologie au sein des professionnels du secteur, invités à éviter de donner une image négative des changements que connaissent les pays arabes. M. Benabdellah a, d'autre part, estimé que le processus des réformes, qui suscite les débats au niveau national comme à l'échelle des pays arabes, ne peut aboutir qu'avec l'appui de médias forts, libres et responsables qui exercent dans le respect des règles du métier.
Pour leur part, George Samaân, rédacteur en chef du Journal "Al Hayat" et de la chaîne satellitaire LBC (Liban), Abedrrahman Rachid, directeur général de la chaîne "Al Arabia", Abdelouhab Azighilat, rédacteur en chef de journal jourdanien "Raei" et Fahmi Houdi de l'établissement "Al Ahram", ont affirmé que la 2-ème guerre du Golfe a permis aux arabes de mesurer l'importance des chaînes satellitaires.
Les événements du 11 septembre, les guerres sur l'Afghanistan et l'Irak ont également permis d'apprécier le degré de compétitivité des chaînes arabes par rapport à leurs consœurs étrangères, ont-ils souligné, précisant que devant ces événements et les pressions qui les accompagnent, appelant notamment à la démocratie, au multipartisme et à la consécration des droits de l'homme, le téléspectateur arabe est obligé d'encourager les chaînes arabes et de s'ouvrir sur les chaînes satellitaires étrangères au risque d'affecter son identité, sa culture, ses valeurs et ses traditions.
Ils ont, dans ce sens, relevé que l'influence des chaînes satellitaires ne peut être maîtrisée que par la consécration de plus de démocratie, de liberté, de crédibilité et de transparence, soulignant la nécessité d'améliorer la qualité des émissions diffusées par les télévisions arabes. La grande majorité des chaînes TV arabes mettent l'accent sur les programmes de divertissement et les émissions étrangères, au détriment des émissions culturelles instructives, ont-ils conclu.
