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Objectifs de la loi de Finances 2004 : réformes qualitatives de l'économie et ouverture sur la globalisation

Les réformes qualitatives de l'économie marocaine et l'ouverture sur la globalisation constituent l'objectif central de la loi de Finances pour l'exercice 2004, a indiqué le ministre des Finances et de la Privatisation, M. Fathallah Oualalou.

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Invité jeudi soir par la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc à Casablanca à animer une conférence sur les perspectives de croissance de l'économie nationale, M. Oualalou a souligné que l'actuelle loi de Finances a été élaborée dans la continuité de celle de l'année écoulée, marquée par un déficit résorbé, une inflation maîtrisée à 2 % et une baisse de la dette extérieure.


Pour le ministre, la loi de Finances 2004 est une capitalisation des actions politico-économiques devant être menées en 2004. L'actuel budget prévoit, a-t-il dit, une croissance économique de 5,5 % dans un contexte international caractérisé par une grande interférence des économies nationales.

M. Oualalou a résumé les nouveaux éléments de l'actuelle loi de Finances en quatre grands axes: la réalisation des grands projets d'infrastructures, en premier la construction des autoroutes en raison de 80 à 100 km par an, la consolidation de la politique de solidarité, qui sera alimentée par des fonds étrangers, l'accompagnement du secteur privé avec la mise en place d'un cadre de fiscalité adéquate et une réforme de la fiscalité locale outre l'amélioration du secteur de transport des marchandises.Le budget 2004 prévoit également la mise en place de mécanismes redéfinissant le rôle des entreprises publiques en charge de l'habitat, la réforme du régime de retraite et des fonds de pension.

A cet effet, une commission a été mise en place pour mener une réflexion et trouver des solutions adéquates à cette question devenue urgente, avec le départ en 2004 à la retraite de 60.000 fonctionnaires et employés du secteur public et semi-public. Pour le ministre, d'autres grandes réformes seront mises en chantier en 2004, en collaboration avec la Banque mondiale et l'Union européenne, notamment la mise au point d'un système de contrôle à la carte et d'accompagnement des entreprises publiques par le biais des contrats programmes et la restructuration des entreprises et offices agricoles.

La loi de Finances 2004 prévoit enfin une réforme profonde du secteur financier et bancaire, visant essentiellement à fixer les règles de risque. Abordant l'avenir de Bank Al Maghrib, le ministre a précisé que cette institution deviendra, en vertu de ces réformes, une entité autonome (banque universelle ) et se désengagera des entreprises financières. Le budget 2004 ambitionne également, a-t-il poursuivi, de généraliser l'assurance-maladie et la création d'un régime d'assistance médicale, affirmant que le gouvernement continuera sa politique de privatisation dont les recettes ont atteint en 2003 le plafond de 12 milliards de DH, dans la transparence et la responsabilité absolues.

En réponse à une question relative à l'avenir du secteur agricole, M. Oualalou a indiqué que les négociations en cours avec les Etats-Unis ont poussé le gouvernement à revoir sa politique de subvention de quelques produits agricoles pour la remplacer par une aide à la production.
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