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Opération souvent pratiquée chez les personnes âgées : traitement par prothèse des fractures du coude

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Tout comme pour le genou, le coude peut lui aussi être réparé par la pose d'une prothèse. Cette opération est de plus en plus pratiquée, notamment chez les personnes âgées victimes d'une fracture de l'extrémité inférieure de l'humérus et chez celles souffrant de polyarthrite rhumatoïde, une maladie très douloureuse des articulations.

Les fractures de l'extrémité inférieure de l'humérus sont particulièrement courantes chez les personnes âgées, rappelle la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOFCOT). Mais il est difficile de les traiter comme chez les sujets jeunes par l'implantation de broches du fait notamment de l'ostéoporose dont les personnes âgées sont souvent victimes.

De plus, chez elles, la longueur de l'immobilisation entraîne une importante raideur du coude. De leur côté, les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde au niveau du coude (25 à 60% des cas) souffrent de douleurs inflammatoires importantes, permanentes durant une partie de la nuit.

Progressivement, le coude s'enraidit ou devient instable du fait de la destruction ligamentaire rendant les gestes de la vie quotidienne de plus en plus difficiles à réaliser. La prothèse du coude ou arthroplastie permet une meilleure mobilité du coude et en conséquence préserve l'autonomie.

Dans la polyarthrite rhumatoïde, l'atteinte du coude est de gravité variable, selon l'étendue de la destruction osseusse et ligamentaire. Le type de prothèse est choisi en fonction de la gravité de la maladie. Il en existe deux types: les prothèses non contraintes et les prothèses semi-contraintes. Plus une prothèse est contrainte, moins elle accepte de degré de liberté.

Les prothèses non contraintes ont, elles, des degrés de liberté identiques au coude normal. Après l'intervention chirurgicale, qu'il s'agisse de polyarthrite rhumatoïde ou de fracture, la rééducation est nécessaire. Chez le sujet âgé, elle démarre 48 heures après l'intervention et se fait à partir d'une attelle. Elle dure trois semaines.

Si les indications sont bien posées, les patients ne souffrent plus et retrouvent une articulation stable. De plus, ils retrouvent une mobilité du coude compatible avec la plupart des activités quotidiennes, y compris conduire une voiture.
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