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Participation marocaine aux jeux panarabes : une histoire marquée par les sports individuels

Le sport individuel représente le point fort de la participation marocaine depuis la première édition des jeux panarabes organisée à Beyrouth en 1957, jusqu’à celle de Jordanie (1999).

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Le bilan de la participation marocaine était réconfortant, les Marocains avaient décroché 486 médailles (195 en or, 144 en argent, 147 en bronze).
Le Maroc a toujours marqué de son empreinte cette compétition, particulièrement lors de la 6e édition disputée en 1985 à Rabat et qui avait enregistré la première participation du sexe féminin dans l’histoire de ces jeux.

Devant leurs supporters, les sportifs marocains ont été présents sur tous les fronts et se sont taillés la part du lion, avec un bilan éloquent: 57 médailles en or, 38 en argent et 32 en bronze.
Depuis l’édition de Beyrouth (1957), le Maroc ne ménageait aucun effort pour réaliser les meilleures performances, conformément aux directives de feu S.M. le Roi Hassan II, qui accordait un intérêt particulier à la participation marocaine à l’Olympiade arabe, considérée comme un créneau pour nouer et renforcer les relations entre les jeunes de la région.

Les sportifs marocains n’ont raté aucune édition des Jeux panarabes, à l’exception de celle de 1953, au moment où le Royaume était sous le protectorat français. Pour sa première participation à la 2e édition tenue au Liban, le Maroc avait terminé 4e avec un total de 26 médailles (10 en or, autant en argent et 6 en bronze). Quatre ans plus tard, Casablanca accueillait la jeunesse arabe. La récolte a été plus importante cette fois-ci avec un total de 63 médailles (23 en or, 20 en argent, 20 en bronze).

Le Maroc avait occupé la deuxième place, derrière la République Arabe Unie (RAU), composée à l’époque des deux puissances sportives du monde arabe, l’Egypte et la Syrie avec 109 médailles: 52 en or, 38 en argent, 19 en bronze).
Au Caire en 1965, le palmarès de la participation nationale a accusé une légère régression. Le Maroc a ainsi terminé 3e au classement du tableau des médailles (14: 8 en or, 3 en ragent et autant en bronze). Cependant le Royaume s’était rattrapé à Damas (1976) en décrochant la deuxième position avec 63 médailles (30 en or, 19 en argent,14 en bronze).

Après une retentissante participation à domicile en 1985, le Maroc avait dû se contenter de la 4e place (29 médailles: 15 en or, 7 en argent et autant en bronze), lors de la 7-ème édition à Damas en 1992. Dans l’édition suivante (8e)de Beyrouth en 1997, le Royaume a retrouvé le podium grâce à une honorable 3e place (0 médailles:19 en or, 14 en argent, 17 en bronze).

Les représentants du Royaume n’ont pas dérogé à la règle, au cours de la 9e édition de Jordanie où les athlètes nationaux connus par leur hargne et leur chasse aux médailles avaient réussi à récolter 32 médailles. En général, le Maroc avait glané au terme de cette édition 113 médailles (30 en or, 42 an argent, 41 en bronze).

L’athlétisme reste ainsi la discipline leader dans la récolte en médailles que ce soit aux jeux olympiques, aux jeux méditerranéens ou aux jeux panarabes.
Le Maroc prendra part également à l’édition d’Alger (24 septembre-8 octobre). Il sera représenté dans 16 disciplines, à savoir, l’athlétisme, la natation, le cyclisme, la gymnastique, le beachvolley, le judo, le tennis, le tir à l’arc, la boxe, l’escrime, le taekwondo, le karaté, le kick-boxing, les échecs et l’handisport réservé aux handicapés physiques (athlétisme et basket-ball sur chaises roulantes).

Par ailleurs, après la suprématie de Hicham EL Guerrouj à Athènes sur le 1500m et 5000m et de sa compatriote Hasna Benhassi, médaillée d’argent sur le 800m, l’athlétisme national ainsi que les sports des arts martiaux et de tennis, deux disciplines qui ont connu un développement inédit, seront sans doute, prêts à représenter dignement le Royaume au cours de ce rendez-vous algérien.
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